Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
250

MÉLANGES D'ARCHÉOLOGIE.

Nul pecheor dolent chaitif,
Si tost ^ cum il est seins et vil
Se volt retraire et repentir,
Qu'il ne poisse à Deu revenir.
Seinte Église le recevra,
Soz ses èlcs ie défendra,
Quant à lui vendra à garant;
-? X. -se ; tant qu'il est en vie et santé.
-R X.

La perdrix ne jouissait pas d'une bonne réputation chez les anciens (Cf. Horapoll. H, q5 ;
et Leemans, m/t. p. 38o), et ie larcin eût été son moindre défaut à leurs yeux; aussi
n'est-ce pas celui que les auteurs grecs et latins lui reprochent le plus. Cependant c'est surtout
comme voleuse qu'elle est citée par ies auteurs ecclésiastiques dès les premiers siècles du
christianisme ; et cette imputation paraît avoir sa source dans ies livres rabbiniques, où
il semble quelle soit née du désir d'expliquer un texte assez obscur de Jérémie (Cf. Bochart,
P. H, lib. I, cap. I2;p. 80, sqq.— Tychsen, /. cù., 123, sqq., et iyq). Mais comme cet oi-
seau détruit plutôt les couvées d'autrui qu'il ne les dérobe, la première origine de ce conte
pourrait bien mètre que le renversement, pour ainsi dire, d'un récit véritable. On sait que les
œufs de perdrix sauvages couvées par des poules réussissent sans grande difficulté, mais que
les perdreaux ainsi éclos ne reconnaissent pas si bien la voix de leur nourrice qu'ils auraient
fait celle de leur véritable mère. J'imagine que dans une exposition maladroite ou mal com-
prise de ce fait, on aura transformé le poussin en couveuse, et le reste à l'avenant. A celui
que cette supposition ne satisferait pas entièrement, et qui pourtant n'aurait pas pris le
parti de condamner absolument les commentateurs comme ayant fait de l'histoire naturelle
a priori, indiquons un dernier refuge qui leur reste. La perdrix captive a été employée depuis
longtemps à tendre des pièges aux mâles; cette prisonnière, dont le chasseur se sert comme
d'un appeau naturel (cAa?ùere/ie), fait accourir ainsi ses congénères, mais pour son maître et
non pour elle-même. Telle est la dernière excuse que je réussirais à alléguer pour les Orien-
taux qui nous ont transmis la fable de la perdrix voleuse; si Ion trouve que cette double
apologie est sans valeur, je les abandonne définitivement à leur malheureux sort.

Et H angle ^ sunt plus joiant
D'un pccheor qui merci crie
Et se repent de sa folie
( Si corn tesmoigne !i escriz),
Que de nouante noef ^ estiz
Que n'ont mester^" de pënitance,
Ceo dit la lettre sans dotance. .

-9 Z. gj/A; X. Y. wtwzfe
30 X et Z. Y. rr.\L. non fa mestiere.

OBSERVATIONS.
 
Annotationen