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MÉLANGES û'ARCHÉOLOGIE.

L'idée de réunir la psychomachie à l'histoire de David n'appartient pas à l'artiste que l'on
qualifie d'TFéwAaA.?. Elle se trouve, vers le même temps, sur un bâton pastoral publié par
Willemin et reproduit par le P. A. Martin dans
son mémoire sur les crosses Chez Willemin,
les détails d'ornementation des émaux sont
beaucoup plus développés que dans la gravure
de mon ancien collaborateur.
On peut aussi recourir aux /?wi-
çaM, pl. XXX, et au texte de M. A. Pottier, p. 21.
Le trait donné par les Æé/owyc.s' suffit à faire
voir qu'il s'agit des vertus qui combattent les
vices (Cf. p. 9). On y lit dans les entrelacs du
modèle, qui enveloppent les petites scènes en
montant vers la volute : /A, A/o/a/rzA (sic);


pMiA'AAa, ; canâM, /M-xwia,- AryAtM', avança;
7 ' <^7 / i
Il y a donc lieu de soupçonner déjà que la lutte sculptée
pour Mélisende courait aussi l'Occident. De fait, elle est ^ déve-
loppée fort au long* par l'abbesse Herrade, dans son &//-
CMTMTM (du P 199 v° à 204 r°). Là, chaque vertu et vice avait des
compagnes (ctwA/as* ou comme les hommes d'armes
du temps, dont il faut toujours multiplier le nombre par un
/acAar 3 ou 4 pour le moins. Ainsi, l'humilité (prmc^pa/M
combattant contre la était suivie ou accompagnée par
les trois vertus théologales et les quatre vertus cardinales : sept
compagnes en tout. L'oryMeaY mAAm) marchait
à sa rencontre avec un nombre égal de suivantes : ycw-
(ou plutôt ywA/?F?'à?, ventris ing'luvies), avance, én'.s/c^.sF,
co/ère, /a/aa.sA et wnAa y/o/r&A Toutes ces subdivisions, comparées
entre elles, ne reviennent pas exactement à ce que la philoso-
phie tiendrait pour partage adéquat. Mais le théologien qui diri-
geait l'abbesse d'Odilienberg n'entraîne pas solidarité dans ce
qui se faisait en Palestine vers le même siècle. Nous avons

demes qui ne mettent pas même ce grand homme en accord
avec le sens de son dire. J'ai eu soin d'écarter ici ce qui pou-
vait prêter à discussions de ce genre, et continue la recherche
de ce que disaient vraiment le docteur d'Hippone, ou ses
contemporains et successeurs les plus rapprochés. Cf. Augus-
tin., Ht Fs., XXXIII, et CXLIII (Opp., t. IV, p. 210; et 1598,
sqq.). — Ambros., ht Fs. CXVHI, serm. XVII! (Opp., 1.1,
p. 1201, sq.). — Hilar., h: Fs. LI (Opp. cd. Veron, t. 1,
p. 80). —Isidor., AMegor. (Opp., ed. Arevalo, t. V, p. 131).
— Gregor. M. Moral., libr. XVHI, cap. XVI (Opp., ed. Gallic-
cioli, t. II, p. 207). — Etc., etc.
1. Mélanges..., F" série, t. IV, p. 213, svv. Cf. Aug. de Bas-
tard, Mémoire sur les crosses, p. 542, sv.; 545 sv.; 407, sv. La
vie du roi-prophète y est aussi analysée, sur le nœud de la
crosse, en quatre scènes principales : l'ours ou le lion tué

par l'enfant; Goliath frappé par la fronde, puis décapité
David sacré par Samuel. Ce ne sont donc, à vrai dire, que
trois circonstances, au lieu de six, qui se voient dans la
sculpture de Jérusalem. La bataille est également détaillée
un peu plus sur la couverture du livre qu'abrite maintenant
leÆri'Mslt Muséum depuis 1845.
2. Disons maintenant que cela encore, tandis que mon
manuscrit attendait l'impression. LesBadois-Prussiens ne me
semblaient pas VawtMes, comme ils nous appellent pour
Heidelberg. Mais enfin, aujourd'hui la preuve est faite; et
s'il arrivait une autre fois que cela fût oublié sur ma copie,
je prie qu'on s'en souvienne en la lisant imprimée.
3. Cette mêlée, avec les traits donnés aux belligérants par
le texte et les miniatures, prêterait à des explications cu-
rieuses, mais qui ne peuvent évidemment pas réclamer place
 
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