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Cahier, Charles; Martin, Arthur
Mélanges d'archéologie, d'histoire et de littérature (Band 3,3): Nouveaux mélanges ... sur l'moyen âge : décoration d'églises — Paris, 1875

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https://doi.org/10.11588/diglit.33622#0016
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AYANT-PROPOS.

certains modernes qui ne valent o;uère te haut poëte marguiher de Rouen. — 2° M. Prosper
Mérimée, qui vivait encore*, auraiteuhoccasion de s'y convaincre qu'on pouvait être un
membre distingaié de hAcadémie française sans se vanter de n'avoir point reçu le baptême,
sans... etc., etc. — 3° Nul n'est tenu de donner autre choseque ce qu'it a promis; et quiconque
avaitlu quelques travaux de l'auteur des AA???)<?????cc' dfè/cyycs* devait compterque ia sigmib-
cation cbrétienne des tigaires primerait chez moi tout autre aspect d'un monument. —
4° Nous ne sommes pas au bout de justifications présentabies, mais ii sembie que ce soit
assez. Bref : « o néanmoins, payons-nous de raisons au lieu de pro-
noncés sans nui co??^àA?'????V.
11 n'est pas nécessaire de suivre pied à pied tous les détails de cette escarmoucbe. Disons
même que les my6VcrA^c.5' y reçoivent quelque élog'e qui aurait peut-être bien plus
de prix si certaine signature l'eùt fait valoir. On me fait l'bonneur de me comparer (un peu
malicieusement, dans l'intention) à l'bonnête et doctissime Carlo Troya, lequel, par paren-
tbèse, n'était gmère plus c;rc/?cc/cÿ^c que Tite-Live, Tacite ou Mézerai ; mais qui entreà peine
cn matière dès le buitième volume^, et ceia tout justement parce qu'il tenait beaucoup à c/j^'ccr
.^yc^(devant le public), ce qu'on me reprocbe de n'imiter pas, et ce qui le conduisit enhn à
n'aborder tout de bon son grand objectif de travaux persévérants que quand la mort s'avan-
çait pour briser un plan si formidable. Donc, décidément :
« .Je n'avais mérité
Ni cet excès d'honncur ni cette indignité. ))

La comparaison viendrait-elle peut-être de ce que le savant napolitain C. Troya, franche-
ment catbolique, et pressentant fort bien ies tendances de l'italie napoléonienne (du second
empire, aussi bien que du premier), afiectait de montrer le Saint-Siég^e comme cœur et sau-
vegmxle des Itabens? Alors, qu'on me rang*e sans façon avec lui ; mais qu'on en do:tne le vrai
motif avec droiture bien nette, et sous un nom qui vaille la peine de m'inquiéter sur les dé-
fauts qu'indique mon admoniteur.
/Vc??? encore, il n'est certainement pas c/<22rc/<27M mcc rc/ùcNCC^ (bgairez-vous, de gaAce, ia
clarté jaiilissant de réticences! au cas oü celui qui se dérobe, ne sera pas un maître sot) que
je plaçais décidément le ???<?????^cr?Y c/?/ 7V/c&r???à??c^cr <Vc 7?<?/A^c????c d /c /??? cà? xiT c?'cc/c. Ii ne me
sembie pas avoir été si afbrmatif, et disons même qu'un jaugeur plus ou moins patenté ne

1. Depuis sa mort, uue correspoudance de lui a pu faire
voir avec quelie exquise dclicatesse un esprit si charmant
traitait son prochain, ses cohègues mème. C'était, à 1a vé-
ritë, sous 1e manteau; moi qui parlais au public, sans
masque, je serai un homme incompatible! une sorte de
misanthropemaniaque, w&</pencepoMr ?ep)'ocàam (sic).
Ëcoutons l'anfiquité :
<t Seniper ego audUor UuUum ! Nuoquamne reponam?
Vexatus toties... ! "
2. II est vrai que ces volumes peuvent ètre absolument

rcduits de nombre, quant à la première intention. De fait,
ils se subdivisent en tornes rëels pour le moins autant que
chez les savants d'Outre-Rhin avec leurs Re^e, Aàtàet-
etc. J'ai queique droit d'en parler, ayant lu son œuvre
d'un bout à l'autre; et j'ignore vraiment s'il existe en
France un autre honnne que moi pour diriger 1e relieur
dans i'assemblage de ces diverses parties, sections ou sub-
divisions avec leurs appendices respectifs. Tel libraire pari-
sien a profité de mon expérience, atin de rendre vendables
plusieurs exemplaires qu'il ne savait comment grouper.
 
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