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La caricature: revue morale, judiciaire, littéraire, artistique, fashionable et scénique — 1834 (Nr. 165-216)

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Numéro 183 (8 Mai 1834)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26558#0113

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- ¥

1465

LA CARICATURE.

-1464-

{fadjafc*.

Seconde édition de la fable du renard et des raisins. Tous ses
atlidés étaient venus lui dire^en confidénce : « Le mécontentement et
la tristesse sont au comble 5 et, selon toute apparence, il se trouverait
bien peu de gens qui, pour la fête de S. M., fussent tentées de se ré-
jouir et d’illuminer.M—«Eh bien! répondit-il, qu’on défende toute ré-
jouissance et toute illumination.»

« Je reçois toujours avec un nouveau plaisir, — J’aime à rece-
voir de vous —Vous me faites grand plaisir en m’offrant, — Je prends
comme je le dois — J’aime à croire que je continuerai à recevoir du
peuple, etc., etc.» {Moniteur du 2 mai.)

Buffon dit quelque part que le style est tout l’homme.

¥

* *

Un journal patriote disait hier : « 11 parait que, parmi toutes les
choses supprimées cette année à l’occasion de la Saint-Philippe, il faut
compter l’amnistie. » Nous ferons observer qu’il n’est pas exact de dire
que le potentat fêté ait supprimé l’amnistie, attendu qu’il n’en a ja-

convenait pas de rayer le mot amnistie, comme tout-à-fait tombé en
désuétude.

*■%. Parmi les fonctionnaires qui, le î0' mai, sont venus faire leur
cour au monarque-citoyen, figurait M. Charles Lucas , inspecteur-gé-
néral des prisons de France. Il est étonnant que M. l’inspecteur ait
pu trouver, pour ce devoir de politesse, un moment 'disponible ; car,
sous ce gouvernement de liberté , ce doit être le fonctionnaire le plus
occupé de France et de Navarre.

*** Béranger vient de faire réimprimer celle de ses chansons où se
trouve ce refrain :

« .... Mais la clëménce royale

» Est-là pour nous sauver tous ?

» Haltc-là ! halte-là !

» Vite en prison pour cela. »

Les insurgés d’avril, traduits devant le tribunaldu Luxembourg,
sont accusés d’avoir manqué de foi et de fidélité envers le gouverne-
ment de juillet; or la plupart de leurs juges ont prêté serment à près
de dix gouvernemens ; il n’est donc pas exact de dire que les premiers
seront jugés par leurs pairs.

MAXSQ1T AUBERT.

mais accordé.

« La royauté, dit un journal ministériel, brave les attaques des
factions, car elle est armée de toutes pièces. » Quand on nous fait payer
un budget d’un milliard et demi, on ne doit pas être embarrassé pour
avoir toutes sortes de pièces à sa disposition.

La nouvelle loi Persil défend d’avoir chez soi aucune arme de
guerre. Ainsi le juste milieu n’a pas menti lorsqu’il nous annonçait le
désarmement; seulement, ce sont les citoyens qu’il fait désarmer, au
lieu des Cosaques et des Prussiens.

Après avoir dissous les associations pour la défense du territoire
contre l’étranger, on enlève maintenant aux citoyens les armes avec
lesquelles ils pourraient repousser une invasion. Nos amis les ennemis
ne peuvent pas se plaindre : on leur fait beau jeu.

A propos d’amnistie, voici, depuis le 1" mai, le seul renseigne-
ment officiel que le public ait pu se procurer sur ce point ; c’est une
annonce ainsi conçue , insérée dans le Moniteur d’avant-hier : « Les
prisons de la capitale étant encombrées , il est question de faire filer
un grand nombre de détenus dans celles de Versailles et autres villes
environnantes. »

La commission de l’académie, chargée de la rédaction du dic-
tionnaire, s’est assemblée extraordinairement, afin de décider s’il ne

Les fleurs exotiques, cahier de G feuilles coloriées, grande dimension. Prix du cahier,
9 fr.

Les dèsag t'émeus de la chasse, par Swebac et Lauters. 12 feuilles très-amusantes. Prix,
12 fr.

Album de. Fourmois. Dix jolis paysages. Prix, 10 fr.

Caricatures anglaises, par le célèbre H. B.

Vignettes anglaises à choisir dans une collection immense où se trouvent les plus beaux
ouvrages de ce geure, depuis le prix de 75 c. jusqu’à 1o fr. la pièce.

The pilgrims of the Rhine, magnifique volume enrichi des plus belles vignettes qu’aient
produites les artistes de Londres.

Rogers’spoems, deux volumes, l’un intitulé h’Italie, et l’autre les Plaisirs de la mémoire,
avec une multitude de vignettes qui en font un ouvrage digne de figurer avec le livre
précédent. Prix du volume, 30 fr.

Dix-neuvième tête d’étude par Julien, d’après une peinture de M. Chopin. Ces tetes sont,
comme on sait, les modèles acceptés par tous les professeurs de Paris. Prix de chaque
feuille, 1 fr. 50 c. La collection se continue.

Dixième académie par le même artiste. Prix de chaque feuille, 2 fr,

POUR PARAITRE SOUS PEU DE JOURS.

Premier cahier des 'vues de Paris, par Arnoult. Six jolis dessins. Prix du cahier, 6 fr.

Quatre planches de macédoines nouvelles, paysages dessinés à Bruxelles par MM. Lauters
et Fourmois. Ces planches portent la collection à 226 feuilles. Prix de chacune, 1 fr.

Les mêmes macédoines en couleur. Prix de chacune, 3 fr.

Troisième cahier d’ornemens par Boullemier, artiste attaché à la manufacture de Sèvres.
Ces ornemens sont exécutés pour les différais usages du commerce, pour les dessina-
teurs, les fabricans, etc., etc. Prix du cahier, 4 fr. 50 c.

La Revue des peintres, ouvrage paraissant par livraison de cinq dessins d’après les
meilleurs peintres modernes. Prix de la livraison : un franc vingt-cinq centimes pour Paris,
et 1 fr. 50 c. pour les départèmens, franc de port. On souscrit pour six mois ou six
livraisons. Prix pour Paris 7 fr. 50 c., pour les départemens 9 fr. —- La première livrai-
son paraît aujourd’hui, la seconde paraîtra le 1-er juin. Adresser à M. Aubert, franco,
un bon sur la poste. Les messageries générales se chargent de faire les abonnemens sans aug-
mentation de prix pour aucun frais.


LITHOGRAPHIE POUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE.

CONDITIONS D’ABONNEMENT :

Un franc par mois donne droit à une Lithographie (chaque mois), tirée seulement
pour les Souscripteurs. Cette Lithographie, exécutee par les principaux artistes du jour-
nal la Caricature, sera toujours, pour les amateurs, d’une valeur bien supérieure à un
fr., puisqu’elle n’est pas livrée au commerce.

Le produitdc la souscription à la Lithographie mensuelle est destiné à former une
caisse de réserve, pour payer les frais des procès de îa Caricature. (Les éditeurs de ce
journal hebdomadaire ont été frappés de ving-deux saisies en un an ; ils peuvent croire
qu’on ne s’en tiendra pas là.)

La Caricature, faite par des jeunes gens, s’adresse aux jeunes gens et les appelle à
une souscription qui a pour but de défendre la liberté de la pensée.L’aide des hommes
de notre âge ne saurait nous manquer, nous l’espérons.

On souscrit, en envoyant franco un bon sur la poste.

On ne souscrit pas pour moins de trois mois. Le premier mois de la souscription est le
mois d’août 1832. La première Lithographie a paru le 30 août.

On peut souscrire depuis le premier numéro, on seulement depuis le mois courant.

Les Lithographies parviendront franco à l’associé.

On souscrit au bureau de la Caricature, galerie Véro-Dodat, au-dessus du magasin
de nouveautés lithographiques d'Aubert.

Nota. Le grand nombre de souscriptions pouvant seul nous faire atteindre le but
que nous nous proposons, nous prions les amis de la Caricature de recruter pour elle
parmi leurs connaissances.

La Caricature donne, par an, cent quatre Litographies exécutées par les Ar-
tistes les plus renommés. Chaque numéro, composé d’une feuille de texte et de
deux Lithographies, paraît très-exactement le jeudi.

L’Administration ne met pas dans le commerce les Lithographies du journal. Les
Marchands ne pourront les obtenir qu’en s’abonnant.

Nota. Les personnes qui recevraient des exemplaires froissés peuvent, au moyen
de l’action d’une presse à papier, faire disparaître les plis, il faut avoir soin d’ex-
poser préalablement la feuille à l’humidité.

POUR trois mois, franc de port.i3 fr.

tour six mois , idem.

28

pour cn an , idem.", . . 5i

1 franc de plus par trimestre pour l'étranger.

On souscrit à Paris : pour trois mois, en envoyant, franco, un bon de i5 fr., au
bureau de la Caricature,maison Aubert, galerie Véro-Do ht; MM. GuérinetCom-
pagnie, rue du Dragon, faubourg St-Germain, offrent de L.ire toucher à domicile
et sans frais le montant des abonnemens; il suffira de 1 ur écrire, de leur dire
quel abonnement on désire, et pour combien de temps. — On souscrit aussi chez
tous les libraires et les maîtres de poste de la France et de l’Etrapger. — Cruchet

Boudon, imprimeur, rue Montmartre.
 
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