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Le charivari — 13.1844

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Mars (No. 61-91)
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ve: La fabrique de Vers
latine, et sou dépôt, h

magnifique assortiment

VENDREDI 1« MAKS 1844.

|fP delà rédaction et de [administration, à Paris,

rBÏ »„ CROISSANT, 16 (HOTEL COLBKBT).

TREIZIÈME ANNÉE. — K,j 61.

Publiant chaque jour un nouveau dessin en litliegraphie,

OU GRAVURES, ET VIGNETTES SDR BOIS.

SHS. jJyfiÉKe^ u collection complète de la nouvelle série, du «erja„.

paris. défartemens. ^^^^A^^^MBH^^^T^ H . ItMH^S^"" vier 1838 au 31 déc. 1843, 13 vol. Prix. 390 fr.

«fr. 18fr. ,1 ••• ; (;!,;„,,„; vo'iinx:......................... 30

li»,sm0 to 3G fl^^^HPii^^HI^PKf^^ un numéro isolé avec lithographie...... » :■,{<■■.

ci. mois......................

5" ..................... 60 72

tbonn'emens datent des 1" et 16 de chaque mois.

On reçoit en paiement des abonnemens, les man-
dats à vue sur le Trésor et sur la Poste, et les effets

m s'abonne, pour la France et 1 Etranger, aux bu- WMS^KBK^mÊÊmM\ WfWm^^Ê^^T^. sur les maisons de Banque de Paris. - Tout ce qui

dll Journal, chez les Correspond.™, les Li- ^WSKÊKÊWÊKÊÊlmMtk^mconcerne le Journal doit cire adressé (franco) au Di-

le8 Directeurs de poste et snns aucune aug 1 il 1 1 1 l|.........| I I eTeur. - Les lettres non affranchies seront rigou-

,.,iinn deorix, chez les Directeurs des messageries; *T~i^^^c==-^=:>^^^^^^^^^^^~^^^^mi^m^£^SS^ ~v"

^aUwnu v j ^r%5r>==£—-. -- reusement refusées.

t courte Belgique, cheï Jules Géruzet, libraire, rue
^ ÉperonnierB, 6, à Bruxelles.

LE CHAR

LES.

e-le Legs—l'Agiotage.

Jel—les Fausses Coni
Veille du Mariage-l'in
enr—le Gamin-les Côi

E.

LE FIC DE TÉNÉRIFFE

A VOL DE DIPLOMATE.

Sainte-Croix de Ténétïffe, ce 1" janvier.
Monsieur le ministre,

e ne puis pas me dispenser de vous
écrire ; mon devoir et mon goût me
l'ordonnent également. Et d'ailleurs
ne dois-je pas vous entretenir des ob-
servations que j'ai faites dans le
cours démon voyage. Vous y trouve-
rez sans doute des renseignemens
précieux sur l'état de nos relations
extérieures.

Et d'abord permettez-moi de vous
la Tante Babu-MmeBuj k^f^y^ dire que notre traversée s'est effec-
tuée le plus heureusement possible. Neptune faisait
la sieste quelque part auprès d'Amphitrite ; Eole dor-
mait au fond d'une grotte de corail, et, en fait de
naïades, nous n'avons vu que des marsoins. C'est
humiliant pour une frégate qui a nom la Syrene.

Je suis maintenant fixé sur l'existence des êtres fa-
buleux appelés Tritons. Vous pouvez affirmer à l'Ins-
titut, section des sciences naturelles, que les tritons
ont vécu.

La diplomatie a joué au wist et pas mal bu de
Champagne à bord de la Syrene; celle de la Victo-
rieuse a suivi ce noble exemple. J'ai fait un calem-
bour par le 39e degré de latitude nord; ce calembour
a mis l'équipage en joie.

En ma qualité de subordonné, je vous dois le ré-
cit exact de ce calembour.

« Dans quel moment peut-on dire que les dames de
Pékin s'occupent de matières religieuses? » ai-je de-
mandé à M. deGuiche.

la guerre, quels saci
ailles ? Il faudra enl
, dans l'industrie,
î le soutienne à sond

r satisfaire ai»
f$a@i lui permet
les CHANCES
'SHTSVE®. Pôlïl

E, par ses ïie*
tère die faniillj

a paras.

ssant, 16.

S9ASJMÏEK.

id et sous-entendre Gif
■ a donc enrichi 1*
:s épisodes relatifs à H
pas croire que Gogo »
industriel ; Gogo sevS
lisant sa biographie ?
otre temps est comp»
•mé dans un album,
fr.

r rire,

urisset, Gavarni, V
irnier.

lues, littéraires $m

^JffgSt )«ipToinatePaS' ^ ^ ™ ^ <*
40l,'aa Pr Xe*\A ~~ G'est lors,Iue elles préparent du thé chez elles,

parce qu'alors elles s'occupent de théologie {thé au lo- T des Canaries de quelle façon le beau monde se com-
qigj porte en chorégraphie. Le galop a été rétabli dans

Il n'est peut-être pas très bon, me direz-vous ; mais toutes les prérogatives qu'il doit à une auguste ori-
il faut bien un commencement à tout. Dans ma pro- gine ; la valse a été redressée, et nous avons semé
chaîne dépêche, je vous en transmettrai de meilleurs.

Le ciel lui-même prit part à la joie de l'équipage
et pour me témoigner sa satisfaction, il fit à l'instant
même paraître un météore. Ce feu d'artifice céleste
me remplit d'une modeste fierté.

Enfin les deux navires jetèrent l'ancre dans la rade
de Sainte-Croix de Ténériffe et nous mîmes pied à
terre. Comme vous l'ignorez sans doute, monsieur le
ministre, l'île de Ténériffe fait partie de l'Archipel
des Canaries. C'est un renseignement précieux que
vous pourrez communiquer en passant au bureau
des longitudes et à l'Académie des scienees, section
de géographie.

Le jour de notre arrivée il n'était bruit dans toute
l'île que de l'audace d'un capitaine de navire de guer-
re français qui s'était permis d'exercer le droit de vi-
site sur un bâtiment anglais, sous prétexte que les
traités entendent la réciprocité. Le consul britannique
était justement indigné de cet acte d'audace. Je me
suis hâté de me rendre chez lui et l'ai assuré que vous
ne manqueriez pas de désavouer la'conduite de cet of-
ficier et que même vous payeriez une indemnité à
l'armateur du bâtiment anglais.

Cette assurance a calmé l'irritation du consul. C'est
ainsi qu'en me rendant l'interprète de vos intentions,
j'ai pu contribuer à maintenir l'entente cordiale dont,
à si juste titre, vous vous montrez orgueilleux. Déjà
mon voyage porte ses fruits, et vous trouverez sans
doute mon intervention meilleure que mon calem-
bour.

La civilisation est assez avancée à Ténériffe. Les
hommes y portent des pantalons et les femmes des
robes. J'avoue qu'un spectacle m'a étonné ; je croyais
voir une population de marquis et de marquises en
costume intime, ce qui m'aurait permis de faire des
impressions de voyage en déshabillé. Un naturel du
pays m'expliqua la cause de ces progrès étonnans
dans l'art de porter des sous-pieds et des sous-jupes
en crinoline. Le pic de Ténériffe a été découvert de-
puis pas mal de temps, et les voyageurs en parlent
dans leurs relations. Jejie me serais jamais imaginé
qu'il y eût eu tant de Ckrfsïop.b.e> Colomb.

Les autorités de nie nous ont donné un bal. Au
bal j'ai remarqué beaucoup de petits souliers de sa-
tin, mais pas une botte vernie. La botte vernie n'a

pas encore pénétré si loin, bieivqu'elle marche pas-
sablement vite. C'est une lac'Jne dans la civilisation.

Quant aux habits, je ne fais pas dire qu'ils sont
confectionnés par Humann, Çe sont des habits sau-
vages,! comme leurs propriétaires ; plusieurs même
manquent totalement de fornies.

Ce bal, nous l'avons rendu à bord de la Syrene, et
je puis dire que nuis avons appris aux insulaires

les notions de la Polka. Ainsi faisons-nous marcher
de front l'utile et l'agréable 5 hier nous adressions
des excuses à un consul anglais, aujourd'hui nous
naturalisons la Polka au pays des serins.

Nous avons mis à la voile cinq jours après notre
arrivée, laissant à Sainte-Croix-cle-Ténériffe la meil-
leure opinion de la fermeté de la France et M. de
Guiche qui a trop eu le mal de mer.

DE LAGRÉXÉE,
ministre plénipotentiaire.

La chambre des députés s'est occupée, ce soir, des
interpellations adressées au ministère sur le désaveu
de M. Dupetit-Thouars.

Il faut que la France-actuelle soit tombée bien bas
dans l'opinion de M. Guizotouque le sens national
manque entièrement à ce ministre, pour qu'il ose af-
ficher, à la tribune, des sentimens si plats et si pusil-
lanimes.

La France de la république était représentée par
un coq à la crête haute, à l'allure fière et hardie, la
France de l'empire, par un aigle triomphant; la
France du Juste-Milieu ne peut être représentée que
par un lièvre toujours tremblant.

Écrasé sans peine par la vive dialectique de M.
Billault et la parole de M. Dufaure, le ministre a de-
mandé encore jusqu'à demain. Bien, mais que du
moins demain il soit fait justice par un vote solen-
nel, car ce cabinet est une honte déjà bieu lourde à
porter vingt-quatre heures de plus.
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