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Le charivari — 13.1844

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Mars (No. 61-91)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17365#0357
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ÎLE CHAl&lVAltl.

On s'occupe d'une loi contre les marchands qui
falsifient leurs boissons. C'est fort bien ; mais ne
pourrait-on aussi en faire une contre les ministres
qui falsifient les principes du gouvernement consti-
tutionnel ?

—L'émeute ministérielle organisée àMarseille sous
les yeux des autorités locales, a jeté des pierres con-
tre les fenêtres d'un journal légitimiste. Ces préten-
dus modérés cassent les vitres.

— Le banquet dynastique de Marseille a été ani-
mé par une gaîté échevelée. Les convives ont mis les
pieds dans le plat.

— Cependant, on assure que, même avant le des-
sert, beaucoup d'entre eux n'étaient pas dans leur
assiette.

— Un journal ministériel dit que la presque tota-

lité de la population marseillaise est dévouée au
Juste-Milieu. Où diable était-elle donc le jour du
scrutin?

—11 y a eu au château, en l'honneur du baptême
du prince nouveau-né, un dîner digne de la circons-
tance. Les vins qu'on y a servis étaient tous baptisés.

— Le jeune prince a reçu cinq prénoms. La Liste-
Civile aurait bien voulu y ajouter le prénom de Ri-
chard.

— Le grand chancelier Pasquier a dressé un acte
de naissance digne des plus beaux temps de la féoda-
lité. M. Sauzet n'a pas pu s'empêcher de s'écrier que
cet acte-là était toute une comédie.

— M. Lherbette a demandé pourquoi l'on avait
mis à la retraite un commandant de division mili-
taire encore à la fleur de l'âge. Le maréchal Soult a
été obligé de convenir que le général destitué n'é-
tait pas encore assez vieux pour être cassé.

JANV

FÉVR

MARS

AVRIL

MAI

JUIN

JUILLE

AOU

SEPT

OCTO

NOV

DECE

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QUESTIONS POLITIQUES.
(31 mars.)

A la demande de M. Boitard : « Pourquoi l'élé-
phant du Jardin-des-Plantes ne prend-il jamais sa
nourriture le soir ? » M. Geot'froy-Saint-Hilitaire a ré-
pondu : « C'est parce qu'il ne peut manger sans y
voir {sans ivoire.) »

M. Sainte-Beuve a demandé à M. Vfttout : « Pour-
quoi un homme invité verbalement à un bal est-il
peu soucieux de s'y rendre ? »

Le gérant, léopold pannier.

Les lecteurs du journal n'ont pas oublié les condamnations
prononcées dernièrement par les tribunaux contre MM. Mnrix
et Bruny, comme contrefacteurs, à une amende de 3,000 fr. et
0,000 fr. de dommages-intérêts pour avoir appliqué dans leurs
orgues les soummiers à cases sonores répercutant les sons,
dont M. Debain est l'inventeur breveté.

Depuis, MM. Marix et Bruny ont intenté contre M. Debain
une action en déchéance tendant à faire annuler ses brevets;
le tribunal, appelé de nouveau à statuer sur cette question,
vient, par un jugement du 21 mars, de repousser cette deman •
de en déchéance et de maintenir les brevets de M. Debain.

M. Debain croit utile de faire connaître cette décision, car,
voulant faire respecter ses droits exclusifs deux fois reconnus
par les tribunaux, il peut faire saisir chez tous les marchands
et jusque chez les acheteurs même les orgues qui seraient l'ap-
plication de ses systèmes brevetés, queis que soient d'ailleurs
les noms et les formes sous lesquels les contrefaçons seraient
déguisées.

«aKHwmMmtmmm

spectacles.

opera. —

français.—Cinna— les Précieuses ridicules—le Malade ima-
ginaire.

opera-comique. — Le Pré aux Clercs—Zampa,
italiens. — I Puritani.

odéon. — Mérope—AndréChénier—le Mariage de Figaro.

vaudeville.— Le Moyen le plus sûr—Pierre le Millionnaire
— le Papillon jaune et bleu—les Gants jaunes.

variétés. — La Fille de l'Avare—Trim— les Trois Polka-
Chansonnette—Vendetta.

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A L'ORDRE DU JOUR. — ACTUALITE.

Dans un moment où l'on se préoccupe vivement de la création de nombreux chemins de fer, et où, d'un autre côté, la sollicitude de tous les ca pitalistes est émue
des désastres survenus dans le notariat, nous croyons rendre un véritable service aux intéressés que touchent ces deux objets , en signalant à leur attention
deux ouvrages indispensables.

notaires, les moyens de prévenir les infractions et leurs funestes conséquences, et les modèles des formalités prescrites, à peine de nullité, par la loi du 21 juin
dernier sur les actes notariés. — 2 vol in-8°. Rue Montmartre, 171.

Ces deux écrits, dont le Moniteur et les arrêtistes ont fait un éloge dans lequel ils assignent à leur auteur, M. GandT docteur en droit de la Faculté de Paris,
un rang distingué parmi les notabilités du barreau consultant et de la jurisprudence, ont aujourd'hui, devant les tribunaux de la juridiction administrative et
judiciaire, une autorité incontestable qu'ils tiennent de leur mérite et de l'hommage que lui ont rendu la Cour de Cassation et le Conseil d'État en consacrant,
par leurs arrêts en ces matières les solutions données à l'avance aux questions qui, depuis la publication, leur ont été soumises.

Par Brevet .v * d'Invention.

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