liE €{1ARIVÂRI.
rouges. Le peu pie, n'en déplaise à M. Guizot, ne com-
prend rien à l'entente cordiale, et je m'étonne que la
censure n'ait pas encore songé à proscrire de la scène
l'uniforme de la Grande-Bretagne.
Les auteurs auraient pu être mieux secondés par
leurs interprètes. Nous devons pourtant rendre jus-
tice à Chilly, à Lacressonnière et à M,ne Virginie
Martin, qui, habituée à remplir avec succès les pre-
miers emplois, a bien voulu, par une complaisance
louable, se charger d'un rôle secondaire. Ces traits
de modestie et d'abnégation sont assez rares au théâ-
tre pour que nous trouvions un véritable plaisir à
les signaler.
CARILLON.
— Le tableau de M. Couture, Y Amour de /'or, a été
acheté pour le compte du gouvernement. Est-ce à ti-
tre d'actualité politique?
— Un journal prétend que le Suisse-Italien Rossi
f st un des plus dévoués courtisans. Pourtant il est
du nombre de ces professeurs qui font très rarement
leur cours.
— M. Rossi recevrait avec le portefeuille de l'ins-
truction publique le cordon de la Légion d'honneur.
Rien ne saurait mieux convenir à un Suisse que le
cordon.
— L'ambassade de Chine nous coûte déjà près de
500,000 fr. Ainsi le résultat le plus clair de nos re-
lations avec la terre des magots, c'est qu'on nous ro-
gne le nôtre.
— On est furieux, aux Tuileries contre la note pu-
bliée par le prince de Joinville. M. Vatôut prétend
que cette note a valu au Château beaucoup de sou-
pirs.
— Le prince a été, dit-on, l'objet des reproches
les plus sévères. Le jeune marin n'aurait jamais cru
qu'une simple note pût lui amener de pareilles
gammes.
— Un facteur d'orgues, dont les instrumens figu-
rent à l'Exposition des produits de l'industrie, a cru
charmer la cour en lui jouant le Gocl save llie queen.
Il aura pris le duc de Nemours pour un de nos minis-
tres.
— Un journal accuse M. Guizot d'aimer à se dra-
per. A quoi bon, en effet? le public et la presse font
tout ce qu'ils peuvent pour lui épargner ce soin.
— On a remarqué au convoi de M. Laffitte qu'un
très petit nombre de pairs de France s'étaient joints
au cortège. Au fait, la pairie marche si difficilement.
— Un journal reproche à l'opposition d'oublier fa-
cilement ses griefs les plus légitimes. C'est que cha-
que jour lui en apporte de nouveaux.
jcommencoront le même jour, clks nromctlcnt rVfii
mecs et fort intéressantes ; einq prix d'une <»r»nSn • ,R'S »fc
ImiiA ,i„ n___s. , n""1"!' mil)ni'|.,„
SAMEDI 1"
.„*, La revue de 1844 et Paris dans cent ans attire la foule
à la Porte-Saint-Martin. Le Barbier du roi d'Aragon, par
Frederick, complète un spectacle des plus attrayans.
»*» L'Industrie aux Champs Êlysées des Délassemens-
Comiques fait chaque fsoir salle pleine. La gaité de la pièce,
les décors, les costumes font merveille, et les représentations
s'arrêteront à cent et peut-être au-delà.
,*» En voyant nos amis Aubert et Philipon publier les Modes
parisiennes, nous avons prédit un succès, nous avons compris
que le temps des poupées de modes mal bâties, mal gravées et
revêtues de costumes fabuleux comme on n'en voit jamais que
chez les pacolilleurs était passé. Aubert devait publier un jour-
nal bienfait,et Philipon nepouvaituïianquer de nous présenter
de jolis diSsins.G'estdonc sans surprise aucune que nous avons
vu réussir cette charmante publication, mais ce quipetitàbon
droit nous étonner, c'est que les éditeurs des Modes pari-
siennes ne croient pas encore avoir assez fait en révolutionnant
toute la pressé des modes et en offrant à leurs abonnés, en
outre des 52 jolies gravures qu'ils leur donnent, 3D0 dessins
de broderies qui coûteraient à eux seuls quatre fois le prix de
l'abonnement; depuis deux, mois presque tous les dessins co-
loriés sont accompagnés d'un patron de grandeur naturelle qui
explique et rend facile pour tout le monde la coupe et l'exécu-
tion de la robe, du chapeau ou du fichu représenté, de telle
sorte que les modistes, couturières et lingères des départerrens
et de 1 étranger, guidées par ces patrons, qui sont pris chez les
plus habiles faiseuses de Paris, peuvent se tenir parfaitement
au courant de la confection parisienne. Les Modes parisiennes
ne seront donc plus seulement le journal de-la société riche,
elles deviennent le véritable manuel des personnes qui par état
ont besoin d'être renseignées sur tous les détails de la toilette.
Sans cesser d'être le journal du grand luxe, elles seront désor-
mais le plus populaire des journaux de modes.
Les première livraisons de la seconde série de la Biblio-
thèque latine-française de M. C. L. F. Panckouke contien-
nent des poêles, des écrivains distingués; tous appartiennent
aux époques dites de la décadence, mais on retrouve dans leurs
créations unvif refieràVs originaux. Ou s'arrêtera entre autres
sur Calpurnius, qui célèbre dans ses vers l'âge d'or et la paix,
la gloire des Céears. Le tour de ses louanges est ingénieux; il
chante les mêmes prés, ies mêmes bois, les mêmes amours
que Virgile et Horace, et il les chante sous le même soleil, au
bruit des mêmes eaux. Cette fraîche et élégante muse a des
vers pleins de charme et de mélancolie. Aucun imitateur des
maîtres ne rappelle mieux la campagne de Rome, ses chauds
paysages. Calpurnius, gracieux et élégant écho de Virgile,'le
reproduit, sinon avec toute sa perfection, du moins avec un
eharme qui donne à sa lecture le plus grand attrait, et lui a
mérité à juste titre le surnom d'heureux imitateur.
*» Dimanche prochain 2 juin, les grandes et les petites eaux
oueront dans le parc de Versailles, les courses de chevaux
seront disputes. La proximité de Paris Ie*mnwnimJpor,iin'4.
transport,(amèneront à Versailles une aranrir-m cil('S|'e I. 1 1 'J 4V„ „t ^
• voyageurs. Le Musée sera ouvert de 10 heures à i h 'Cnce ^ I fa'J M a reQaCtlûïl et CE
I On délivre dès aujourd'hui des places d'àvanro n Ur,es- I
le retour à la gare du chemin de. la rive droite rl J all"ret I «ce dv croissant, ic
zare, 120. ' ,uc S*U.
L"s omnibus spéciaux qui desservent celte li"ne ™nt -, , l
au Carrousel, au coin de la rue ds Chartres-"— i / „ ,i8s
cour des Messageries royales, rue Montmartre W-_'îi'lt'
cour Bafave, rue Saint-Denis, 122- — au Palais h ; '""e'
a^éans."'"'13^- 61 ^ b°taeoard Saint~»°Z moiS'
<jx mois.
Un an-
[a abonnemens datent des
-<838
M Norbert Estibal, fermier d'annonces, previcJ Abonne, pour la Fra,
MM. les exposans que pendant toute la durée.àl fe | Wux d« Journal, chez le
sinon des produits de industrie nationale il sera pu &m,to Directeurs de p
dans le Charivari un Bullctininduslriel. ^ i «nt^n de prix, chez les!
A cote d une savante et grave observation peuventw I et pour la Belgique, chez .1
p acer avec avantage des aperçus vifs, rapides et multi.l ^Épcronnicrs, 6, à Brus
plies. L'industrie et le public ont besoin d'établir entr» I
eux une communication prompte et de tous les instant
Tel est le but, du Bulletin industriel. Il est ouvert i
averiissemens, indications, notes et documens de tout, I
espèce que l'industrie veut porter tout de suiteà la con
naissance du public.
En un mot, c'est un secrétaire toujours prêt à écrira I
sons la dictée de l'industrie elle-même, et d'après les
renseignemens précis qu'il lui importe tant de faire c»
naître au moment opportun.
MM. les exposans peuvent, dès ce jour, adresser leurs
demandes d'insertion à M. Norbert Estibal, rue Neuve-1 TfS 0FFIT¥s
Vivienne, 53 (maison des Concerts).
iLe gérant, léopold pannier.
avis. — M. N. Estibal, directeur de VAgença de pulliciti
rue Neuve-Vivienne, 63 (maison des Concerts), croit devoir
rappeler, dans un moment si favorable au commerce et à l'in-
dustrie, qu'il se charge des annonces à insérer pour tous ta
journaux.
—-Le ballant Dubos ne pourra manquer d'être compté a
nombre des découvertes utiles dont l'Exposition des prodiÉ
de l'industrie est si riche cette année.
SPECTACLES.
opéra. —
français.— Le Barbier de Sévile,
opera-comique. — La Sirène.
odeoiv —Antigone.
vaudeville.'— La Veilje du Mariage — la Polka-le Car-,
lin—Dagobert.
vakieteis.— Une Séparation — le Chevalier de Grignon-I PïfY"/
—lesTrois Polka. I i> rY"j»
gymnase. — Docteur Robin—l'Oncle à succession- Alberto I ' Objet aune société
Zélis. I précautions; on se li
palais-royal. — Galfâtre — la Peau du Lion — Rosiè I miriipn,. nhnmipr
et Nourrice-la Polka. 1 \ , ne PaS cll0(Iuer
porte-saint-mautin. — Tronquette— le Barbier-1811 I trente-Six codes.
gaite. - Jacques le Corsaire. I II paraît nu'aiijoui
cirque-olymiioue (Champs-Elysées). — Grands exact»J „„„ ,.,- , ,
d'équltation, danse et voltige à chevol, chevaux dressés. | «ne ueiicate nypocr
raissent se soucier di
Imprimerie lange lévy et ce, rue du Croissant, 16. | me de la loi desdouz
A l'heure qu'il est,
tauBMMMjMHiBBMM^^ que jamais à exploit
A SA1NT-ROCH fUITlflT 1 ¥ ÏTEITI HH ÏHfVTT 1111 A SAINT-ROCHi I «"sociétécollective,
« statuts sociaux dans
res, comme si c'était
298et 300. iJI llUliiilli II Ull 1 UllllîU. 298et300. I
De toutes les spécialités qui se sont montées à Paris depuis lO ans, celle des toïs-es et du linge est sans contre i commercial dont Na]
la plus utile, car aucun article n'exige, autant que celui-là, de connaissances particalières et approfondies. aussi peu respecté qi
La MAISON DE SAINT-ROCH, la première en ce genre, et la mieux assortie en tcki.es, iinge de table, xingebJ anS^ wfï
blanc de coton, tt tout ce qui concerne les Fodrwitubes de Matons, réunit aux avantages d échange et rembourse»" titués e„ com^mand
qui ont toujours existé chez elle, celui d'offrir aux prix l«s plus modérés les meilleures qualités de marchandises. Q(i feg premièreg ch.
PRIX MARQUÉS EN CHIFFRES, ENVOIS EN PROVINCE ET RETOURS A SES FRAIS. _
--———= -----------— — —.— -----I—~ ~—=-----3fti-i- •=—.-------1—----ï„«îf 1a hon. )«'.** un collège électon
saint Vincent-de-Pa
Pour l'exploitation c
putés.
Le fonds social sei
qu'il y aura d'élei
^puté se compose
dro»ts et avantages c
vec les divers minis
Chaque action doi
lo A une part p
annuels ;
2° A trois kilomè
3° A six kilomètn
\n A différentes p
CMESIBSIER. SI» rue Kftf I&elseu, à reiïts*esoï.— Cette maison spéciale de lingerie pour homme réunit le bon, -JjJt
- g le bien fait et le bon marché. Ces avantages remarquables ne peuvent pas se réaliser dans les maisons obligées à un grand luxe et
pTétentaU^Faux cols piqués 5 fr. la douzaine; chemises en bonne toile percale depuis 12 fr. jusqu'à 5 fr. Nouveaux modèles, confection garantie. (On se charge des façons.)
Théâtre «loi Vawilevillc, place de la. Bourse.
ie CARLIN m u MARQUISE,
vaud. en 2 actes, deMM.Varin, Clairville et Jaime.
DAGOBER
CLEMENCE
ou
LA FILLE DE L'AYOCAT,
comédie-vaudeville,
pau madame ancelot.
Crs nièces écrites avec verve, seront lues avec plaisir par tous ceux qui
nepeuPvent alleriéfvoir représenter au Vaudeville, cm ehaqu e soir c- es at-
tirent une foule nombreuse. Arnal n'a jamais. Joue avec p n s l er a m q e
dans le Carlin de la Marquise ; aussi y cst-il d un comique via,, lin et spi
rituel.
FESPOSITÏOW,
vaud.-revue, représenté pour la pre-
mière fois ic 20 mai I3'i'i.
IBrevei d'iaivesslioas et de perfectionnement.
BUBOS^ ALPHONSE HASBOIJ ET COMPe'
FABRICANS DE BATTANS MÉCANIQUES A BOÎTES A ROTATIONS
servant à la fabrication
DES CHALES CACHEMIRES IMDOUS ET
ISsie du Fanlïoiirg-Saint-JîacqHes,
mm ANGLAISE
ineffaçable pour marquer le linge et
les tissus, à la pharmacie, rue Vivian-
né, 19. Le morceau peut être enlevé,
mais la marque est indestruct^ole.
Pour embellir le teint cl blanchir
la peau.
COLÎ) CilEAM WILSON.
Cette crème onctueuse, d'une odeur
suave et. délicieuse, blanchit la peau
et guérit toutes les iitn'"gr^
piderme, telles <P-J^£fa8&
des, taches de rousse r, roi» f
la ligure, efllorescences, d» . rm
neuses, etc. — Prix : *
J.-J .-Rousseau, 2t.
rouges. Le peu pie, n'en déplaise à M. Guizot, ne com-
prend rien à l'entente cordiale, et je m'étonne que la
censure n'ait pas encore songé à proscrire de la scène
l'uniforme de la Grande-Bretagne.
Les auteurs auraient pu être mieux secondés par
leurs interprètes. Nous devons pourtant rendre jus-
tice à Chilly, à Lacressonnière et à M,ne Virginie
Martin, qui, habituée à remplir avec succès les pre-
miers emplois, a bien voulu, par une complaisance
louable, se charger d'un rôle secondaire. Ces traits
de modestie et d'abnégation sont assez rares au théâ-
tre pour que nous trouvions un véritable plaisir à
les signaler.
CARILLON.
— Le tableau de M. Couture, Y Amour de /'or, a été
acheté pour le compte du gouvernement. Est-ce à ti-
tre d'actualité politique?
— Un journal prétend que le Suisse-Italien Rossi
f st un des plus dévoués courtisans. Pourtant il est
du nombre de ces professeurs qui font très rarement
leur cours.
— M. Rossi recevrait avec le portefeuille de l'ins-
truction publique le cordon de la Légion d'honneur.
Rien ne saurait mieux convenir à un Suisse que le
cordon.
— L'ambassade de Chine nous coûte déjà près de
500,000 fr. Ainsi le résultat le plus clair de nos re-
lations avec la terre des magots, c'est qu'on nous ro-
gne le nôtre.
— On est furieux, aux Tuileries contre la note pu-
bliée par le prince de Joinville. M. Vatôut prétend
que cette note a valu au Château beaucoup de sou-
pirs.
— Le prince a été, dit-on, l'objet des reproches
les plus sévères. Le jeune marin n'aurait jamais cru
qu'une simple note pût lui amener de pareilles
gammes.
— Un facteur d'orgues, dont les instrumens figu-
rent à l'Exposition des produits de l'industrie, a cru
charmer la cour en lui jouant le Gocl save llie queen.
Il aura pris le duc de Nemours pour un de nos minis-
tres.
— Un journal accuse M. Guizot d'aimer à se dra-
per. A quoi bon, en effet? le public et la presse font
tout ce qu'ils peuvent pour lui épargner ce soin.
— On a remarqué au convoi de M. Laffitte qu'un
très petit nombre de pairs de France s'étaient joints
au cortège. Au fait, la pairie marche si difficilement.
— Un journal reproche à l'opposition d'oublier fa-
cilement ses griefs les plus légitimes. C'est que cha-
que jour lui en apporte de nouveaux.
jcommencoront le même jour, clks nromctlcnt rVfii
mecs et fort intéressantes ; einq prix d'une <»r»nSn • ,R'S »fc
ImiiA ,i„ n___s. , n""1"!' mil)ni'|.,„
SAMEDI 1"
.„*, La revue de 1844 et Paris dans cent ans attire la foule
à la Porte-Saint-Martin. Le Barbier du roi d'Aragon, par
Frederick, complète un spectacle des plus attrayans.
»*» L'Industrie aux Champs Êlysées des Délassemens-
Comiques fait chaque fsoir salle pleine. La gaité de la pièce,
les décors, les costumes font merveille, et les représentations
s'arrêteront à cent et peut-être au-delà.
,*» En voyant nos amis Aubert et Philipon publier les Modes
parisiennes, nous avons prédit un succès, nous avons compris
que le temps des poupées de modes mal bâties, mal gravées et
revêtues de costumes fabuleux comme on n'en voit jamais que
chez les pacolilleurs était passé. Aubert devait publier un jour-
nal bienfait,et Philipon nepouvaituïianquer de nous présenter
de jolis diSsins.G'estdonc sans surprise aucune que nous avons
vu réussir cette charmante publication, mais ce quipetitàbon
droit nous étonner, c'est que les éditeurs des Modes pari-
siennes ne croient pas encore avoir assez fait en révolutionnant
toute la pressé des modes et en offrant à leurs abonnés, en
outre des 52 jolies gravures qu'ils leur donnent, 3D0 dessins
de broderies qui coûteraient à eux seuls quatre fois le prix de
l'abonnement; depuis deux, mois presque tous les dessins co-
loriés sont accompagnés d'un patron de grandeur naturelle qui
explique et rend facile pour tout le monde la coupe et l'exécu-
tion de la robe, du chapeau ou du fichu représenté, de telle
sorte que les modistes, couturières et lingères des départerrens
et de 1 étranger, guidées par ces patrons, qui sont pris chez les
plus habiles faiseuses de Paris, peuvent se tenir parfaitement
au courant de la confection parisienne. Les Modes parisiennes
ne seront donc plus seulement le journal de-la société riche,
elles deviennent le véritable manuel des personnes qui par état
ont besoin d'être renseignées sur tous les détails de la toilette.
Sans cesser d'être le journal du grand luxe, elles seront désor-
mais le plus populaire des journaux de modes.
Les première livraisons de la seconde série de la Biblio-
thèque latine-française de M. C. L. F. Panckouke contien-
nent des poêles, des écrivains distingués; tous appartiennent
aux époques dites de la décadence, mais on retrouve dans leurs
créations unvif refieràVs originaux. Ou s'arrêtera entre autres
sur Calpurnius, qui célèbre dans ses vers l'âge d'or et la paix,
la gloire des Céears. Le tour de ses louanges est ingénieux; il
chante les mêmes prés, ies mêmes bois, les mêmes amours
que Virgile et Horace, et il les chante sous le même soleil, au
bruit des mêmes eaux. Cette fraîche et élégante muse a des
vers pleins de charme et de mélancolie. Aucun imitateur des
maîtres ne rappelle mieux la campagne de Rome, ses chauds
paysages. Calpurnius, gracieux et élégant écho de Virgile,'le
reproduit, sinon avec toute sa perfection, du moins avec un
eharme qui donne à sa lecture le plus grand attrait, et lui a
mérité à juste titre le surnom d'heureux imitateur.
*» Dimanche prochain 2 juin, les grandes et les petites eaux
oueront dans le parc de Versailles, les courses de chevaux
seront disputes. La proximité de Paris Ie*mnwnimJpor,iin'4.
transport,(amèneront à Versailles une aranrir-m cil('S|'e I. 1 1 'J 4V„ „t ^
• voyageurs. Le Musée sera ouvert de 10 heures à i h 'Cnce ^ I fa'J M a reQaCtlûïl et CE
I On délivre dès aujourd'hui des places d'àvanro n Ur,es- I
le retour à la gare du chemin de. la rive droite rl J all"ret I «ce dv croissant, ic
zare, 120. ' ,uc S*U.
L"s omnibus spéciaux qui desservent celte li"ne ™nt -, , l
au Carrousel, au coin de la rue ds Chartres-"— i / „ ,i8s
cour des Messageries royales, rue Montmartre W-_'îi'lt'
cour Bafave, rue Saint-Denis, 122- — au Palais h ; '""e'
a^éans."'"'13^- 61 ^ b°taeoard Saint~»°Z moiS'
<jx mois.
Un an-
[a abonnemens datent des
-<838
M Norbert Estibal, fermier d'annonces, previcJ Abonne, pour la Fra,
MM. les exposans que pendant toute la durée.àl fe | Wux d« Journal, chez le
sinon des produits de industrie nationale il sera pu &m,to Directeurs de p
dans le Charivari un Bullctininduslriel. ^ i «nt^n de prix, chez les!
A cote d une savante et grave observation peuventw I et pour la Belgique, chez .1
p acer avec avantage des aperçus vifs, rapides et multi.l ^Épcronnicrs, 6, à Brus
plies. L'industrie et le public ont besoin d'établir entr» I
eux une communication prompte et de tous les instant
Tel est le but, du Bulletin industriel. Il est ouvert i
averiissemens, indications, notes et documens de tout, I
espèce que l'industrie veut porter tout de suiteà la con
naissance du public.
En un mot, c'est un secrétaire toujours prêt à écrira I
sons la dictée de l'industrie elle-même, et d'après les
renseignemens précis qu'il lui importe tant de faire c»
naître au moment opportun.
MM. les exposans peuvent, dès ce jour, adresser leurs
demandes d'insertion à M. Norbert Estibal, rue Neuve-1 TfS 0FFIT¥s
Vivienne, 53 (maison des Concerts).
iLe gérant, léopold pannier.
avis. — M. N. Estibal, directeur de VAgença de pulliciti
rue Neuve-Vivienne, 63 (maison des Concerts), croit devoir
rappeler, dans un moment si favorable au commerce et à l'in-
dustrie, qu'il se charge des annonces à insérer pour tous ta
journaux.
—-Le ballant Dubos ne pourra manquer d'être compté a
nombre des découvertes utiles dont l'Exposition des prodiÉ
de l'industrie est si riche cette année.
SPECTACLES.
opéra. —
français.— Le Barbier de Sévile,
opera-comique. — La Sirène.
odeoiv —Antigone.
vaudeville.'— La Veilje du Mariage — la Polka-le Car-,
lin—Dagobert.
vakieteis.— Une Séparation — le Chevalier de Grignon-I PïfY"/
—lesTrois Polka. I i> rY"j»
gymnase. — Docteur Robin—l'Oncle à succession- Alberto I ' Objet aune société
Zélis. I précautions; on se li
palais-royal. — Galfâtre — la Peau du Lion — Rosiè I miriipn,. nhnmipr
et Nourrice-la Polka. 1 \ , ne PaS cll0(Iuer
porte-saint-mautin. — Tronquette— le Barbier-1811 I trente-Six codes.
gaite. - Jacques le Corsaire. I II paraît nu'aiijoui
cirque-olymiioue (Champs-Elysées). — Grands exact»J „„„ ,.,- , ,
d'équltation, danse et voltige à chevol, chevaux dressés. | «ne ueiicate nypocr
raissent se soucier di
Imprimerie lange lévy et ce, rue du Croissant, 16. | me de la loi desdouz
A l'heure qu'il est,
tauBMMMjMHiBBMM^^ que jamais à exploit
A SA1NT-ROCH fUITlflT 1 ¥ ÏTEITI HH ÏHfVTT 1111 A SAINT-ROCHi I «"sociétécollective,
« statuts sociaux dans
res, comme si c'était
298et 300. iJI llUliiilli II Ull 1 UllllîU. 298et300. I
De toutes les spécialités qui se sont montées à Paris depuis lO ans, celle des toïs-es et du linge est sans contre i commercial dont Na]
la plus utile, car aucun article n'exige, autant que celui-là, de connaissances particalières et approfondies. aussi peu respecté qi
La MAISON DE SAINT-ROCH, la première en ce genre, et la mieux assortie en tcki.es, iinge de table, xingebJ anS^ wfï
blanc de coton, tt tout ce qui concerne les Fodrwitubes de Matons, réunit aux avantages d échange et rembourse»" titués e„ com^mand
qui ont toujours existé chez elle, celui d'offrir aux prix l«s plus modérés les meilleures qualités de marchandises. Q(i feg premièreg ch.
PRIX MARQUÉS EN CHIFFRES, ENVOIS EN PROVINCE ET RETOURS A SES FRAIS. _
--———= -----------— — —.— -----I—~ ~—=-----3fti-i- •=—.-------1—----ï„«îf 1a hon. )«'.** un collège électon
saint Vincent-de-Pa
Pour l'exploitation c
putés.
Le fonds social sei
qu'il y aura d'élei
^puté se compose
dro»ts et avantages c
vec les divers minis
Chaque action doi
lo A une part p
annuels ;
2° A trois kilomè
3° A six kilomètn
\n A différentes p
CMESIBSIER. SI» rue Kftf I&elseu, à reiïts*esoï.— Cette maison spéciale de lingerie pour homme réunit le bon, -JjJt
- g le bien fait et le bon marché. Ces avantages remarquables ne peuvent pas se réaliser dans les maisons obligées à un grand luxe et
pTétentaU^Faux cols piqués 5 fr. la douzaine; chemises en bonne toile percale depuis 12 fr. jusqu'à 5 fr. Nouveaux modèles, confection garantie. (On se charge des façons.)
Théâtre «loi Vawilevillc, place de la. Bourse.
ie CARLIN m u MARQUISE,
vaud. en 2 actes, deMM.Varin, Clairville et Jaime.
DAGOBER
CLEMENCE
ou
LA FILLE DE L'AYOCAT,
comédie-vaudeville,
pau madame ancelot.
Crs nièces écrites avec verve, seront lues avec plaisir par tous ceux qui
nepeuPvent alleriéfvoir représenter au Vaudeville, cm ehaqu e soir c- es at-
tirent une foule nombreuse. Arnal n'a jamais. Joue avec p n s l er a m q e
dans le Carlin de la Marquise ; aussi y cst-il d un comique via,, lin et spi
rituel.
FESPOSITÏOW,
vaud.-revue, représenté pour la pre-
mière fois ic 20 mai I3'i'i.
IBrevei d'iaivesslioas et de perfectionnement.
BUBOS^ ALPHONSE HASBOIJ ET COMPe'
FABRICANS DE BATTANS MÉCANIQUES A BOÎTES A ROTATIONS
servant à la fabrication
DES CHALES CACHEMIRES IMDOUS ET
ISsie du Fanlïoiirg-Saint-JîacqHes,
mm ANGLAISE
ineffaçable pour marquer le linge et
les tissus, à la pharmacie, rue Vivian-
né, 19. Le morceau peut être enlevé,
mais la marque est indestruct^ole.
Pour embellir le teint cl blanchir
la peau.
COLÎ) CilEAM WILSON.
Cette crème onctueuse, d'une odeur
suave et. délicieuse, blanchit la peau
et guérit toutes les iitn'"gr^
piderme, telles <P-J^£fa8&
des, taches de rousse r, roi» f
la ligure, efllorescences, d» . rm
neuses, etc. — Prix : *
J.-J .-Rousseau, 2t.