DOI Heft:
Août (No. 214-244)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.17365#0959
fiiE €IIAlS.aVAKI.
dragons ailés ou des pierrots. C'est tout simplement
une petite bergère du nom de Fleurette, enfant trou-
vé qui a été recueilli par un bourgmestre. On l'ap-
pelle la fée, parce qu'elle a apporté le bonheur dans
la maison, qu'elle y a fait pleuvoir les richesses et les
dignités. Cette fée apocryphe est protégée par une
autre du même genre, intitulée la.Dante noire. Les
auteurs ne voulant pas être accusés de plagier la
Dame blanche, ont inventé la Dante noire. Pour peu.
qu'ils continuent à se mettre ainsi en frais d'inven-
• tion, ils nous donneront sans doute successivement
la Dame bleue, la Dame coquelicot, la Dame choco-
lat, etc., etc., jusqu'à la consommation des couleurs
et des vaudevilles.
Quoi qu'il en soit, un beau jour le bourgmestre,
furieux de voir que la fée enlève un amoureux à sa
propre fille, l'apostrophe très durement et italique
son bonheur à la porte.
Mal lui en prend, il tombe aussitôt dans la dis-
grâce et la débine. Un paysan, séduit par les quali-
tés lucratives delà jeunefille, s'en charge à sou tour
et la conduit à la cour de l'endroit. Là,|le mystère de
la naissance de la dame noire se découvre. Cette da-
me n'est autre que la grande duchesse de nous ne
savons quellejprincipauté allemande. (Qui nous dé-
livrera des grands-ducs et des grandes-duchesses?)
Fleurette est le fruit d'une union morganatique de
cette souveraine en miniature avec une façon de Co-
bourg. La grande-duchesse reconnaîtra-t-elle, oui ou
non, son fruit ? Telle est la question palpitante qui
se débat pendant deux actes avec' toutes sortes de
péripéties diplomatiques. Or, on sait ce que c'est que
la diplomatie de vaudeville.
Ajoutons que le nœud de l'intrigue est une moitié
de bague, dont il s'agit de retrouver le pendant. Ce
qui a paru également d'un intérêt majeur.
Enfin tout s'arrange ; la grande-duchesse embras-
se sa fille ; Fleurette, qui aimait un comte de Maxe-
bourg ou de Philisbourg, nous ne nous rappelons pas
au juste, voit couronner sa flamme. Le mariage.du
jeune couple se conclut, et le public, se mêlant à la
fête, fait entendre certains instrumens qui, cepen-
dant, ne figurent pas d'ordinaire dans un orchestre
de noce.
La toile se relève pour la proclamation du nom
des auteurs. Nous ne pensons pas que la pièce fasse
comme la toile.
Les feuilles anglaises nous présagent des troubles
parmi les populations marocaines. Depuis que le
canon français a retenti au Maroc, les journaux an-
glais ne voient plus que troubles.
— Les mêmes journaux parlent sans cesse de la
manière dont nos troupes se forment en carrés. Les
Marocains ont pu voir que ces carrés-là ne nous em-
pêchent pas de les mener rondement.
— Un brigadier de l'armée d'Afrique vient de tuer
un lion à l'affût. M. Cui/.ot, qui a |cru voir là une
allusion au lion de Waterloo, parle de désavouer ce
chasseur compromettant.
— Le Morning-Eerald dit que'notre susceptibilité
dans l'affaire de Taïti provient d'une erreur. Vous
verrez que les insolences de la presse anglaise fini-
ront par n'être aussi qu'un malentendu.
— On a distribué, hier, à l'Académie française des
prix de vertu. Inutile de dire que la politique n'y était
pour rien.
— Les journaux anglais s'évertuent à faire de
grosses plaisanteries au sujet du parasol pris dans la
tente du fils d'Abder-Rhaman. Ce parasol leur donne
de l'ombrage.
*, On parle beaucoup dîme pièce en deux actes intitulée
les Caravanes d'Ulysse, dont la première représentation doit
avoir lieu aujourd'hui aux Délasscmens-Comiques.
„*. Deux des découvertes les plus heureuses qu'on ait fuj[e.
en France sont assurément les spéciliques de feu M. IIusson
C***. Voir l'annonce Spécifique, dont chaque mot est une
vérité.
La fête des Loges commencera dimanche dans
la forêt de Saint-Germain ; les petites eaux joueront
à Versailles. On prend des omnibus spéciaux des
chemins de fer de la rive droite : Au Carrousel au
coin de la rue de Chartres ; cour des messageries
royales, rue Montmartre, 109 ; cour Batave rue
Saint-Denis, 122; au Palais-de-Justice, cour du Har-
lay, et au boulevard Saint-Denis, 18, cité d'Orléans.
Je vais lentement sur six pieds.
Et pas vite sur quatre pieds.
Mots du dernier logogriphe : j-oie.
,% Aux Français., Fpar extraordinaire, Andromaque : Mlle
Racliel, Hermiône ; Mme Melingue, Andromaque ; Beauvallet,
Oreste, et les Trois Chapeaux,
,*» Avec l'Eau merveilleuse et la Part du Diable l'Opéra-
Comique est bien sûr de faire courir tout Paris ce soir.
»*» Ce soir, aux Variétés, la Fée du Logis avec Madame
(ribou et Madarr.e Pocket, par Odrv. A lundi la rentrée de
Bouffé.
/«Le succès des Marocaines, au Vaudeville, grandit à cha-
que représentation en comoagnie de Satan- On commencera
par la Veille du Mariage*
**• Ce soir, au Gymnase, la 6e représentation de la Raison
propose, ce grand succès de Mlle Rose Chéri ; les Surprises,
CAmant malheure ux, par Klein et la jolie Mlle Fargueil ; le
charmant vaudeville des Premières Amours terminera gaî-
ment la soirée.
*** Aujourd'hui samedi, au Palais-Royal, première repré-
sentation d'Un 'Enfantillage,
Le gérant : léopold pannhsh.
CHEMISIER des PRINCES I
Rue de Richelieu,JI04, en face rnôfel des Princes. i
EN VENTE, à l'Administration des Annonces, rue Neuve-Vivienne, 53. 2™=et dernière édition.
Statistique générale «Se MM. Ses nnédecims, eliimgi'gÂen.s, nisarinaeiens
«le Paris et de «©sas Ses «Ség»ai.*tenBens, classé» par- eaBafrosB® et jpmr cojaaa-
munes, avec ï'indie&âiosi. exacte «Isa lien «Hé leur résStlwnce et «Se leur
domicile, contenant les divers exftpaSt® «Se lois et règteanens relatifs
» l'exercice «Se la médecine, «I® la cBnirnrgîe et de îa mmaxrmacie. Cet
ouvrage Important, utiBe aux gens du inonde, est indispensable aux
personnes qui ■veulent ét&Wie- «lies rapports avec l'ara médical, et Se
Seiji. qui renferme plus «Se %®,04D® adresses «Se médecins, eSafrurgiens
et pharmacies» du royaume, a vol. fin-aS* près «8e <3»®<5î pages, i»j-îx s & f.
S'adresser à M. Norbert Estiftal, rue IVeuVe-Vivienne, i>£, «sa l'on re-
çoit les annonces et insertion» peut* ï«pua le» journaux.
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Le constitutionnel (10 fr. par trimestre pour Paris
12 fr. pour les départemens) a commencé le 25 juin dernier
la publication du juif eiirant, par m. jeugène sue.
Les nouveaux abonnés qui s'inscriront à dater du l« sep.
tembre recevront encore, sans frais, An 1" au 5, tous les
chapitres du juif bruant parus en juin, juillet et août jus-
qu'au 31 inclus : deux volumes plus cinq feuilletons. -
Le tirage du constitutionnel est aujourd'hui de seize
mille cinq cent quatre-vingts exemplaires.
— Dimanche, grandes eaux à Saint-Cloud ; les bateaux à
vapeur (au pont Royal) partiront d'heure en heure de 8 heu-
res du matin à 10 heures du soir.
—Nous recommandons la France Médicale à tous ceux qui
veulent établir des rapports avec l'art médical. Cet ouvrage,
dans un volume in-lS, dernière édition, est le seul qui ren-
ferme plus de 20 mille adresses de MM. les médecins, phar-
maciens, chirurgiens du royaume, classés par communes et
cantons, etc. Prix, 5 fr. Chez l'éditeur, rue Neuve-Vivienne,
53.
opéra. —
français.—Andromaque—les Trois Chapeaux.
opéra-comique. — L'Eau merveilleuse—la Part du Diable.
vaudeville.—La Veilledu Mariage—les Marocaines—Satan.
variétés. — Les Bédouines—la Fée du Logis—MmeGibou;
gymnase. — L'Amant Malheureux —les Surprises —les Pre-
mières Amours—la Raison propose.
palais-royal. — Paris voleur — la Ire d'Un Enfantillage,
porte-saint-martin. — Don César de Bazan.
gaité. — Les Sept Châteaux du Diable.
ambigu.—Le Miracle des Roses.
cirque- olympique (Champs-Elysées). -- Exercices d'équi-
tation, dansss et voltiges à cheval.
comte. — Maître Corbeau—la Polka.
déLassemens. — Les Caravaues d'Ulysse — le Roi des Go-
guettes—Intermèdes—Rigolette.
panorama-national des champs-élysées. — Bataille
d'Eylau.—Prix d'entrée : 2 fr. Su c.
Imprimerie lange lévy et O, rue du Croissant, 16.
ADMINISTRATION pour us ANNONCES m INSERTIONS
Dans tous les journaux de Paris des départemens et de l'étranger.
S'adresser à M. NOEBEUT ESTIBAL, fermier d'Annonces, rue Neuve-Vivienne, 455
(Maison des Concerts).
Théâtre du Vaudeville, place de Sa Bour»*
LES MAROCAINES. I SATAN,
Polie-Vaudeville, OU LE DIABLE A PARIS ,
Par MM. Clan-ville et Damarin. I Par MM. Clair-ville et Damarin.
Ces deux pièces, jouées par l'élite de la froupe, attirent chaque soir une
foule nombreuse' au théâtre du Vaudeville.
INTORE ET DORURE DE 1.1ÏÏD
Rue Neuve-V'wienne, 2C, au coin de celle Feydeau, à Pans-;
Seule maison spéciale d'orfèvrerie mixte dorée cf. argentée par les p''0^'
dés brevetés de MM. clo RUOLZ et ELKINGTON. Tous les couverts m
marqués des poinçons B. D. et d'une balance garantissant 00 grammes û ;
jîént par douzaine. Ceux contrefaits, quoiqu'ayant le même aspect, se eu.
riorent promptcment à l'usage. ,
Grand assortiment d'Orfèvrerie, Service de Dessert en vermeil, Reargem
re du vieux plaqué. — Écrire franco. __-
A vendre, pour cause de départ,! -._TV nn
rue de l'Ouest, 48 ; un cheval de six PRIX B!'!
ans, un cabriolet à quatre roues, har- . /; ,w
nais, etc.— Prix : 1,600 fr. ! (10 centimes la petite lift1"'
O.sWne.pour'a France
^dU^i,i de poste.
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roc. En effet notre f
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it-ce qu'il appartient à
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'mire côté de la Manche c
!f! touche aux règles et
s-Aussi, là-bas, le soin
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dragons ailés ou des pierrots. C'est tout simplement
une petite bergère du nom de Fleurette, enfant trou-
vé qui a été recueilli par un bourgmestre. On l'ap-
pelle la fée, parce qu'elle a apporté le bonheur dans
la maison, qu'elle y a fait pleuvoir les richesses et les
dignités. Cette fée apocryphe est protégée par une
autre du même genre, intitulée la.Dante noire. Les
auteurs ne voulant pas être accusés de plagier la
Dame blanche, ont inventé la Dante noire. Pour peu.
qu'ils continuent à se mettre ainsi en frais d'inven-
• tion, ils nous donneront sans doute successivement
la Dame bleue, la Dame coquelicot, la Dame choco-
lat, etc., etc., jusqu'à la consommation des couleurs
et des vaudevilles.
Quoi qu'il en soit, un beau jour le bourgmestre,
furieux de voir que la fée enlève un amoureux à sa
propre fille, l'apostrophe très durement et italique
son bonheur à la porte.
Mal lui en prend, il tombe aussitôt dans la dis-
grâce et la débine. Un paysan, séduit par les quali-
tés lucratives delà jeunefille, s'en charge à sou tour
et la conduit à la cour de l'endroit. Là,|le mystère de
la naissance de la dame noire se découvre. Cette da-
me n'est autre que la grande duchesse de nous ne
savons quellejprincipauté allemande. (Qui nous dé-
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péripéties diplomatiques. Or, on sait ce que c'est que
la diplomatie de vaudeville.
Ajoutons que le nœud de l'intrigue est une moitié
de bague, dont il s'agit de retrouver le pendant. Ce
qui a paru également d'un intérêt majeur.
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bourg ou de Philisbourg, nous ne nous rappelons pas
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de noce.
La toile se relève pour la proclamation du nom
des auteurs. Nous ne pensons pas que la pièce fasse
comme la toile.
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parmi les populations marocaines. Depuis que le
canon français a retenti au Maroc, les journaux an-
glais ne voient plus que troubles.
— Les mêmes journaux parlent sans cesse de la
manière dont nos troupes se forment en carrés. Les
Marocains ont pu voir que ces carrés-là ne nous em-
pêchent pas de les mener rondement.
— Un brigadier de l'armée d'Afrique vient de tuer
un lion à l'affût. M. Cui/.ot, qui a |cru voir là une
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— Le Morning-Eerald dit que'notre susceptibilité
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ront par n'être aussi qu'un malentendu.
— On a distribué, hier, à l'Académie française des
prix de vertu. Inutile de dire que la politique n'y était
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— Les journaux anglais s'évertuent à faire de
grosses plaisanteries au sujet du parasol pris dans la
tente du fils d'Abder-Rhaman. Ce parasol leur donne
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en France sont assurément les spéciliques de feu M. IIusson
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La fête des Loges commencera dimanche dans
la forêt de Saint-Germain ; les petites eaux joueront
à Versailles. On prend des omnibus spéciaux des
chemins de fer de la rive droite : Au Carrousel au
coin de la rue de Chartres ; cour des messageries
royales, rue Montmartre, 109 ; cour Batave rue
Saint-Denis, 122; au Palais-de-Justice, cour du Har-
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Comique est bien sûr de faire courir tout Paris ce soir.
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**• Ce soir, au Gymnase, la 6e représentation de la Raison
propose, ce grand succès de Mlle Rose Chéri ; les Surprises,
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charmant vaudeville des Premières Amours terminera gaî-
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*** Aujourd'hui samedi, au Palais-Royal, première repré-
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Rue de Richelieu,JI04, en face rnôfel des Princes. i
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Statistique générale «Se MM. Ses nnédecims, eliimgi'gÂen.s, nisarinaeiens
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chapitres du juif bruant parus en juin, juillet et août jus-
qu'au 31 inclus : deux volumes plus cinq feuilletons. -
Le tirage du constitutionnel est aujourd'hui de seize
mille cinq cent quatre-vingts exemplaires.
— Dimanche, grandes eaux à Saint-Cloud ; les bateaux à
vapeur (au pont Royal) partiront d'heure en heure de 8 heu-
res du matin à 10 heures du soir.
—Nous recommandons la France Médicale à tous ceux qui
veulent établir des rapports avec l'art médical. Cet ouvrage,
dans un volume in-lS, dernière édition, est le seul qui ren-
ferme plus de 20 mille adresses de MM. les médecins, phar-
maciens, chirurgiens du royaume, classés par communes et
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Dans tous les journaux de Paris des départemens et de l'étranger.
S'adresser à M. NOEBEUT ESTIBAL, fermier d'Annonces, rue Neuve-Vivienne, 455
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Théâtre du Vaudeville, place de Sa Bour»*
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Rue Neuve-V'wienne, 2C, au coin de celle Feydeau, à Pans-;
Seule maison spéciale d'orfèvrerie mixte dorée cf. argentée par les p''0^'
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