DOI issue:
Septembre (No. 245-273)
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.17365#0999
Fcnelon pourrait crier au plagiat et réclamer [des
dommages-intérêts s'il ressuscitait à l'état de mem-
bre de la société des gens de lettres. En effet, l'ou-
vrage de MM. Coignardest une copie exactement pa-
rodiée des Aventures de Télémaque. Jupiter, Neptune,
Vénus, l'Amour et Minerve, son antidote, y figurent
en grand costume et dans leurs rôles traditionnels.
Il y a de l'esprit et de la grosse gaieté dans les pre-
mières scènes; mais les quatre vents ont passé sur
le reste, et leur souffle l'a un peu refroidi.
Gabriel et Nestor sont plaisans dans le» rôles de
Télémaque et de.Mentor. Que dire des danseurs et
danseuses de la localité ? La danse n'est pas ce que
j'aime.
Le succès du reste n'a pas été contesté.
Ceaax. de MM. les Souses*
dont l'abonnement expire le 11» de ce
m&is sont priés de le renouveler s'ils
ne renient pas éprouver de retard
duos l'envoi du Journal.
CAH.ILL01T.
L'aide de camp du prince de Joinville, à peine
arrivé, a été séquestré soigneusement comme M.
Reine. Est-ce qu'on veut faire faire à nos diploma-
tes une étude du régime cellulaire ?
— Le général d'antichambre Athalin vient d'être
envoyé à Londres, où le roi doit se rendre prochai-
nement. C'est'sans doute pour préparer leslogemens.
— Quelques journaux semblent voir dans l'envoi
à Londres du général Athalin une question de cabi-
net. Ce n'est qu'une question d'antichambre.
— Le vénérable Pritchard va recevoir vingt-cinq
mille francs d'indemnité pour nous avoir accablés
d'avanies. Que n'y ajoute-t-on un prix Montyon ?
— Le Morning-Chronicïe dit que le dernier ^dis-
cours de la reine Victoria est le plus nul qu'il ait
jamais entendu. S'il veut trouver mieux, en fait de
discours nuls, il n'a qu'à passer la Manche.
— L'amiral Casy vient d'être nommé préfet mari-
time à Rochefort. Rien ne devait mieux convenir à
un système quasi-marin qu'un Casy-préfet maritime.
— Les journaux britanniques ne peuvent cacher
la joie que leur cause la perte du Groenland^ Nos
excellens amis sont si heureux de voir échouer des
Français!
— La reconstitution des hospices d'enfans trou-
vés est encore différée par le ministère. Malheureuse-
ment, en fait d'administration constitutionnelle, ce
qui est différé est souvent perdu.
— La statue de Wellington qui s'est rencontrée
nez à nez avec celle de Bonaparte a coûté quarante
mille francs. Lord Guizotne manquera pas de trou-
ver qu'un Wellington vaut deux mille Napoléon.
Aujourd nui, aux français, le Mari à la camvam>a-* ,
Menteur : Régnier, Provost, Brindeau; Mmes Desmon«S e
Noblet, Brohan, Volnys et Doze joueront dans cette soirée '
A Ce soir, à l'Opéra-Comique, la Part du Viable un,,,,
rentrée_de Roger, et le Diable à l'école, pour les débuts
d'Hermann Léon.
**« Aux Variétés, la Fille de VAvare, par Bouffé- une n, .
ne à rompra, par Lepeintre, Romand, MmeBoisgo'nli'ei- in
cinella et le Bal Mabille avec le quadrille polka. '
Grande affluence ce soir au Palais-Roval pourvoir
applaudir le Tourlourou, F.-. Galfâtre et'la charmant//
médie un Enfantillage. co"
Je suis rond sur cinq pieds et souvent plat sur qualre
Mots du dernier logogriphe : charge, rage.
Le gérant, léopold pannier.
Le proprietaire d'un hotel de prem1eh ordre
à Paris, situé entre le Palais-Royal et la Bourse, voulant se
retirer des affaires, offre de céder son établissement. S'adres-
ser à M. Garnier, faubourg Poissonnière, 6, à Paris de 9
heures à midi. [Affranchir.)
AVIS AU COMMERCE.
Il n'existait jusqu'à ce jour, en France, que quatre dic-
tionnaires de musique ayant une valeur réelle. Le pre-
mier remonte à 1470; il a été écrit par Jean Victor. Com-
me on le pense bien, c'est un essai de littérature musi-
cale qui aujourd'hui n'a plus aucun intérêt. Plus tard
sont venus les dictionnaires de J.-J. Rousseau, de Cas-
til-Blaze et du docteur Lichtenthal. Celui de MM. Escu-
dier frères, qui a paru il y a quelque temps, est une œu-
vre remarquable et des plus complètes. Ce dictionnaire
résume tout ce qui a été fait en musique depuis que la
musique existe, c'est-à-dire depuis le commencement du
monde jusqu'à aujourd'hui. Les auteurs ont habilement
profité des travaux de leurs devanciers; il y a de tout
dans leur livre, de la science, de l'histoire, de l'anecdo-
te, de la biographie, etc., etc. Ce n'est pas un mince
mérite que d'être parvenu à composer un livre intéres-
sant avec'des matières en général peu attrayantes. Nous
recommandons donc le Dictionnaire de Musique de MM.
Escudier frètes aux artistes et aux amateurs, comme
un excellent recueil à consulter. Une preuve de son suc-
cès, c'estquel'on annonce déjà la seconde édition.
•t Estinal, flerimes.' «l'An*
nonces, direeteair de l'Agence de
Publicité, nie Retive-Vivienne, 53
(maison des Concerts), 'se charge
spécialement de l'insertion «les An»
nonces pour tons les Journaux de
Paris, «les départemens et «le ï'é»
tranger.
Le prix courant des annonces et réclames des journauxcsl
envoyé aux personnes qui en font la demande par lettres al.
franchies.
11 Sï
alî de la rédaction et c
bbe bu aoïsaurr. I
jtoiî mois............
Si mois................' "
-m
,™ du Journal, chez le
,;m les Directeurs de p
L la Belgique, chez J
Aeronniers. 6, à Bru*
PAYE
le dernier courrier d'A
siiizotin les lettres
opéra. —
français.—Le Mari à la campagne—le Menteur.
opera-comique. — La Part du Diable—le Diable à l'Ecole,
vaudeville.—Satan—Turlurelte—les Marocaines.
variétés. — Pulcinella—Une Chaîne à rompre—la Filledt
l'Avare—le Bal Mabille.
gymnase.--Les Surprises —l'Aumônier du régiment—la
Famille du Fumiste—la Raison propose.
palais-royal. — F.\ Galfâtre—le Tourlourou—Enfantilla-
ge,—les Mémoires.
porte-samt-martin. — Don Cézar de Bazan.
gaité. — Les Sept Châteaux du Diable.
amrigu.—Le Miracle des Roses.
cirque-olympique (Champs-Elysées). — Exercices d'équi-
tation, dansss et voltiges à cheval.
comte. — Maître Corbeau—la Pendule.
■SLa FJRAIÏCE ÏHÉIMCAXE (deniièssaè et dernière-édition), Statîstirçne général© de Mil. les médecins, ehirw
giens, pharmaciens «1© IParis et d© tons les départemens» eSas&és par cantons et par comsMBines, avec l'isidica"
taon exact© dn lien de Sens* résidence et de lénr domicile, contenant les divers extraits d© lois et règlent
relatifs à l'exercice d© la médecine, de la chirurgie ©t d© la pharmacie. Cet ouvrage Important, utile anï
gens du monde, ©st indispensable ans. personnes uni veulent établir des rapports avec Fart médical, et est
le SEri. qui renferme plus d© S®,©©© adresses de médecins, chirurgiens et pharmaciens du royaume, fi vol.
in-18 près de®©© pages. Prix: 5 fr. — S'adresser à M. Norbert Dstibal, rue Neuve-Vivienne, 5$, ou l'on reçoit
les annonces et insertions pour tous les Journaux.
Théâtre du Vaudeville, place d© la Bourse.
Folie-Vaudeville,
Par MM. Clairville et Damarin.
OU LE DIABLE A PARIS ,
Par MM. Clairville et Damarin.
Ces deux pièces, jouées par l'élite de la troupe, attirent chaque soir une
oule nombreuse au théâtre du Vaudeville.
TRAITEMENT DES DARTRES ET MALADIES SECRETES.
de 10 h. a 2 h.^AlflilUX SJSS VlVlïlJlJliJlllliUlllJcorrespon-
et gratuites .__T «„^,_r,_,_TI_> dance.
de 3 h. à 5. h. »U DOCrKl'I* Ecrire franco.
T
Rue Richer, n. 6, à Paris.
MBS BAS lilASTIQUES
pebfectionnés de leperdriel.
Pour varices et engorgemens
obtiennent de plus en plus l'approba-
tion des médecins etdu nombre consi-
dérable des personnes qui en font usage
leperdriel, Faub.-Montmartre,7S-
II AL tllli:S SECRETES.
JLa Lopahine mege est le dernier médicament
adopté par l'Acad. de Méd. sur le rapport de
M. Cullerier, méd. en chef de ï'hop- des Véné-
riens; aussi les premiers méd.de Paris n'em-
ploient-ils plus que fui. Seul il guérit eu 6 jours
les écoulements sans nausées, coliques ni maux
d'estomac. La boite de 100 dragées ne coûtant que
4 fr., c'est letrattement le moins cher. DEPOT
jozeau, pharmacien, rue Montmartre,,161, e'
dans les meilleures pharmacies.
ARGENTURE ET DORURE DE
BOISSEAUX, ©ET®!' et Ce?i
Bue Neuve-Vivienne, 26, au coin de celle Feydeau, àP«-ns,,_
Seule maison spéciale d'orfèvrerie mixte dorée et argentée par les Pr0*
dés brevetés de MM. de RUOLZ et ELK1NGTON. Tous les couverts m
marqués des poinçons B. D. et d'une balance garantissant GO grammes o
jçent par douzaine. Ceux contrefaits, quoiqu'ayant Je même aspect, se»
notent promptement à l'usage. , tll.
Grand assortiment d'Orfèvrerie, Service de Dessert en vermeil, RearBe'
re du vieux plaqué. —Écrire franco.
Pour la toilette et pour mouchoirs.
KA1" MES PRISfCES.
Cette eau du docteur Barclay, d'un
parfum doux et suave, remplace avec
avantage les eaux de Cologne, exlraits
de Lavande et les vinaigres aroniali
LE I
propriétaire de l'hôtel du
»
10, rue Ste-Hyacinthe-St-Honoré,
A Paris,
Informe MM. les étrangers que son
hôtel est remis sur un nouveau pied
et que tout le confortable s'y trouve
réuni à des prix très avantageux.
TMC1 BIS HM1S ITTOMBimpi M î. POITfilT,
DIVERSITÉ le 7 juin 1844.Beau ^lume-in-86'avec 4 cahiers
d'exercice, l'rix : 10 fr.
Leçons uarticulières, Cours perrnanens, séances gratuites les dimanches, de 10 à 11 heures. — A l'aide de sa
métk033e, l'auteur *e charge de démontrer et redresser les écritures avec promptitude et économie. — assor
timent de registres de commerce.— Place des Victoires, rue Croix-des-Petits-Champs, 55.
PRIX DES AMOÏCES ! '
60 centimes la petite ligne.
Imprimerie LANGE LÉVY et Ce, rue du Croissant, 16.
ques. L'Eau des Princes fila"'.11^.
peau, enlève les démangeaiso in»,,
rit les boulons et le» dartres w> „
ses occasionnées par le granu '
par le feu du rasoir. Un quan,w |
con parfume un bain a la ni""rI]l).
Orientaux. Prix : 2 fr. A la
cie hygiénique, r. J.-J. •Roussi''
nourriture des enfab» *
dames. ,
Ce nouvel aliment breveté: est >
léger et très agréable au gout''
placé le café au lait, l'inû'Sf ^tî
colat, ainsi que toutes les P'1.^)
rines, qui sont lourdes et i .m
l'estomac. Comme analeptiqu'V.t
rit les affections nerveuse»,. (i
greurs, les gastrites, les f"\M
toutes les irritations du tas |
Prix: 4 fr.-Rue J.-J.-Ron^
a Paris.
VOUS vou:
«use attitude
*™«lu acquérir la
U1)e des illustri
clB re»attuqui pay
e*.ffrederindemi
(JWW mille \rm
J dn:otration'
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CoÏÏPcela'.ily
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Bien ppJr. Le sera
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cordial
es.
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Vénus, l'Amour et Minerve, son antidote, y figurent
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Il y a de l'esprit et de la grosse gaieté dans les pre-
mières scènes; mais les quatre vents ont passé sur
le reste, et leur souffle l'a un peu refroidi.
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Télémaque et de.Mentor. Que dire des danseurs et
danseuses de la localité ? La danse n'est pas ce que
j'aime.
Le succès du reste n'a pas été contesté.
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heures à midi. [Affranchir.)
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tionnaires de musique ayant une valeur réelle. Le pre-
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me on le pense bien, c'est un essai de littérature musi-
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sont venus les dictionnaires de J.-J. Rousseau, de Cas-
til-Blaze et du docteur Lichtenthal. Celui de MM. Escu-
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vre remarquable et des plus complètes. Ce dictionnaire
résume tout ce qui a été fait en musique depuis que la
musique existe, c'est-à-dire depuis le commencement du
monde jusqu'à aujourd'hui. Les auteurs ont habilement
profité des travaux de leurs devanciers; il y a de tout
dans leur livre, de la science, de l'histoire, de l'anecdo-
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