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MARDI 2-2 OCTOBRE 1844. _ -r—, v TREIZIÈME - ANNÉE. — N° 295.

resfaï'J.pJi Bureau de la rédaction et de l'administration, à Paris, Wi \WtB\ Publiant chaque jour un nouveau dessin en li%apldi

u°de sur la U^l mie bu croissait, 16 (hotei. colbert). /f/^&k^at .-^^^^^^^SSÊÊk LlmluLlk °« gravures, et vignettes sdr bois.

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Trois moi3.................... •> ir. 18 tr. W^'l§ 9^^IKIÊSs^^^^&^*^^0^ I iWHSsSeb^ vierl838 au ni déc. 1843, 13 vol. Prix. 390 fr. ..

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On s'abonne, pour la France et l'Étranger, aux bu- ^E^^^^flHt '/WÊëW^^ïï] W ' v^''-1 Jtï!1 fllfff 0n reîoit en riment des abonnemens, les »dar

x du Journal, chez les Correspondons, les Li- *^pte^Pfejj^gP»|™HB^^T]lTWiL^^^^^ÊmoSSÏL daU vuc 8ur le ,,;sor et 8ur la Posto> (;t le3 effets

iraires, les Directeurs de poste, et, sans aucune aug- ^^^^p^^P®'S^^/M4©4^^ X^^^^—J^. 8Ur 1(;s maisona du Banque de Paris. — Tout ce qui

entatiOT de prix, chez les Directeurs des messageries ; ' W^V^^^fg^^SB^^ttA^ jËjU^ concerne le Journal doit Être adressé (franco) au Di-

"I nour la Belgique, chez Jules Géruzet, libraire, rus ^Z^^^sr-^^2^^^ recteur. — Les lettres non affranchies seront rigou-

w'"" ^=ïï^i.-:S^:S3===sr=r^^ - :~^.--<^=^-— reusement refusées.

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e me sens aujourd'hui plus
philosophe qu'Aristote, Dio-
gène et M. Cousin réunis. Cela
tient peut-être à ce qu'il pleut
et à ce que j'ai mangé à mon
déjeuner un bifteck qui,de son
vivant, sentit battre un cœur
de cheval. Rien ne pousse aux
idées sombres comme la pluie
et les biftecks coriaces.

Mais peu importe la cause
de mes pensées philosophi-
ques et profondes : je vais en
r enrichir votre esprit, et c'est

| Je point important pour tous.

D'abord pourriez-vous me dire à quoi sert la gloi-
re,.. Mais, pardon, je vous pose un point d'interroga-
tion, tandis que c'est moi au contraire qui dois vous
instruire. Tous les grands philosophes sont distraits,
témoin toujours Aristote, Diogène et même M. Cou-
sin, qui, au temps où il était ministre, promettait la
place à vingt candidats... ce qui fait que la plupart
du temps il la donnait à un vingt et unième, toujours
par distraction.

La gloire, monsieur? moi je vais vous apprendre
ce que c'est que la gloire. Ce n'est rien du tout, et
par conséquent cela ne sert pas à grand'chose.

Jusqu'à ce jour je m'étais imaginé que la gloire
servait au moins à populariser le nom de celui qui est
i-esax ledciifS'l mmm^ Qes iauriers de lavictoire, comme Napoléon
et M. Bugeaud ; des lauriers des neuf sœurs, comme
Virgile et M. Liadières, ou des lauriers delà cuisine,
comme feu Carême et Flicoteaux. Je me disais pour
m'encourager dans un travail opiniâtre : «Ecrivons,
écrivons,c'est l'encre qui manque le moins; et quand
j'aurai illustré mon beau nom de Cabassol, tout
le monde apprendra à orthographier ce nom de mes
ancêtres. Lorsqu'on m'adressera une lettre, on ne
Wtra plus sur l'enveloppe :« A Monsieur, monsieur
CaWwsctu/e, » ou tout autre nom qui ne sera pas le
mien. »

Eh bien ! cet unique agrément de la gloire n'existe
toèmeplus de nos^jours; je viens d'en acquérir une
dernière preuve en lisant ce matin un papier public
«ré à un tas de milliers d'exemplaires, et qui devrait
£U?cr^:d»étuï'3 !,aîoir au moins comment on orthographie le nom de

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Bérangcr.

pertes, si jamais poëte fut populaire en France,
^st bien l'illustre chansonnier. Un auteur dont les
^vres se sont vendues jusque dans les villages où
jjepuis un temps immémorial on ne connaissait en
toit de poésie que la complainte du Juif errant,—un
?uteurpareil, disons-nous, a bien le droit d'espérer

que les Français savent qu'il se nomme Béranger, et
non pas Bérenger.

Bien des gens se demandent pourquoi notre célèbre
chansonnier s'obstine à ne plus rien faire paraître.
Parbleu ! je comprends parfaitement ses raisons :
c'est qu'il désespère actuellement de parvenir jamais
à faire connaître son nom en France. 11 ne tient plus
à travailler pour illustrer M. Bérenger ou M. Bé-
ringer.

Jusqu'à ce jour on n'avait encore confondu le
chansonnier de Passy qu'avec le conseiller à la cour
de cassation ; mais je ne désespère pas de le voir
confondre avec M. Béringer, l'arquebusier, et il est
très possible qu'on ait déjà fait souvent compliment
à Béranger de ses nouveaux fusils qui se chargent
par la culasse.

Ce qu'il, y a de pln« décatie dans le manque
de procédés et d'orthographe dont on use vis-à-vis de
Béranger, c'est qu'il provient presque toujours de
journalistes, c'est-à-dire de gens qui savent écrire,
qui par conséquent sont censés savoir lire et avoir

alors au moins jeté un coup d'œil, ne fût-ce qu'une
fois en passant, sur le titre des ouvrages de Béranger.

Si l'illustre poëte voyait simplement estropier son
nom dans la conversation par des gens n'ayant pas
la moindre teinture des belles-lettres et des jolies
chansons, il en prendrait son parti, et il rirait tout
le premier quand un individu viendrait frapper à sa
porte en demandant M. Belangé ou M. Dérangé; mais
il ne pardonne pas aux journalistes leur conduite à
son égard.

Décidément, il ne faut pas attribuer à une autre
cause le silence obstiné qu'il garde depuis une di-
zaine d'années; nous sommes même d'autant plus
certains de ce que nous avançons que Béranger ne
nous en a jamais soufflé le moindre mot.
"•Ce qui prouve bien que ce sujet de conversation
serait si pénible pour lui qu'il n'a pas encore eu le
courage d'épancher ce secret dans le sein d'aucun de
ses contemporains. Mais après sa mort on trouvera
de bien gros volumes écrits là-dessus.

UN MARIAGE RBÏÏEOSPECTÏF.

Quelqu'un qui aurait eu l'idée
d'accaparer, il y a quinze jours,
tous les mouchoirs en magasin ou en
fabrique, aurait fait une excellente
spéculation.

Tout mouchoir qui valait, alors
cinquante centimes vaut rondement
un franc aujourd'hui. Cent pour
cent de gain, c'est magnifique! Il
n'y a que les loups-cerviers qui vont
mieux, et les voleurs mieux encore
que les loups-cerviers. Les loups-
cerviers gagnent un chiffre indé-
terminé pour cent ; les voleurs ga-
gnent tout pour cent.

Si les mouchoirs doivent subir une
hausse considérable, cela tient à une
nouvelle qui va faire naître un atten-
drissement général. Les larmes, de
douces larmes, vont couler par tor-
Tens, et tout cœur un peu humain devra changer de mouchoir au moins tout les quarts d'heure. Les |cœurs
plus particulièrement sensibles ne pourront sortir sans avoir au moins une douzaine de mouchoirs dans
leur poche.

Cette nouvelle, la voici telle que la donnaient hier les journaux officiels :

« Le mariage de la reine Christine avec le duc de Riançarès sera prochainement publié. »

Eh quoi ! la régente d'Espagne, cette auguste veuve de Ferdinand, comprend qu'un mariage secret n'est
pas une couverture suffisante pour les amours d'une reine, et que, sous nos gouvernemens de publicité, les
mariages des princesses doivent être publics? Plus d'entrevues galantes dans le mystère des boudoirs! ce
sera désormais la vie commune dans la chambre à coucher bourgeoise. La régente et Munoz ont assez long-
temps joué à Diane et Endymion; il est temps qu'ils deviennent Philémon et Baucis.

Pleurez, mes yeux, pleurez!... C'est-à-dire que les mouchoirs de dix sous vaudront au moins un franc
cinquante.

Veuillez cependant demander à votre émotion un moment de trêve afin de saisir une observation logique.
La nouvelle, telle que je^viens de la citer d'après les journaux officiels, en disant que le mariage serait pro-
Image description

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Un mariage rétrospectif
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Traviès, Joseph-Charles
Entstehungsdatum
um 1844
Entstehungsdatum (normiert)
1839 - 1849
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur
Initiale
Mann <Motiv>
Stütze
Hochzeit <Motiv>
Brautpaar
Publikum <Motiv>
Priester <Motiv>
Ministrant
Muñoz, Agustín Fernando

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
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Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 13.1844, Octobre (No. 274-304), S. 1157

Beziehungen

Erschließung

Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
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