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Le charivari — 13.1844

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Novembre (No. 305-334)
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VENDREDI 1* NOVEMBRE 1844. -.—.-. « TREIZIÈME ANNÉE. — N° $%t

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*HE.

RÉBUS

ILLUSTRÉ,

UP d'amour-Br^

10 dfl la rédaction et de l'administratioD, à Paris, '^mS^^^^^m-^^ «SI ^anl C^8 m mmm ^ss'n en ^°8raP^11

BUE »" CROISSANT, 16 (HOTEL COLKERT). M/^^^~m^~^ieS^^^^^°^^^^^^Ê, WÈÊÊËi. =S =OSPl t tli, °U GRAVrRES> ÏT VIGNETTES SUR BOIS.

PARIS. DÉPARTES!ENS*

La collection complète de la nouvelle série, du l« jnn

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,,n s'abonne, pour la France et l'Étranger, aux bu- WÊÊÊËÊËÈÊÈÊsm ^iàïJM^Cfp W WH!ÊÈmW\\§I °n reî°l1 C" ^!hmml d(î8 abonnemens, les mar

du Journal, chez les Correspondans, les Li- ^ mjÊÊm/M^Wi'^k. WÊÊÊÊÊËMM1 <M& à VUC SUr le ""é30r et Sur !a P°Ste' et le3 effet3

'Tes les Directeurs de poste, et, sans aucune aug- ^^^^W^ml^W^^mmk %kmgk JPlÉ?^—fé, 6Ur ^ ma'SOnS de BanqUG d° PanS- ~ T°Ut 06 qui

ntati'on de prix, chez les Directeurs des messageries • f<^>^^^^S^^^^ilBftsB^M/^J^ jSP^! concerne le J ournal doit être adressé (franco) au Di-

! nnur la Belgique, chez Jules Geruaet, libraire, rue ^Szi^Vpïr-^^ vcctcur- ~ Lcs luttres non afiranchie8 seront rigou-

*iy * -, —reusement refusées.

't aujourd'hui si rém
et dans les fimiii fa ■

ntiste, souhaitante
niions qui existen
lJeses piècesded,
Si 1 on en est satis^
les reprend et onile
ations, il ieSfait^
is, rue de Bondv «
ît-Martin. h

ntilshommes — La S

■vais. Ménage-la ta
trier.

seigneur—la l«ïesTis

ar—Calypso.
Mable.

de Pendu—rUnifoiiii

nu ram»;

5 plane, 9fr.

nt à la cuisine de Paré,
>n cachet, son élégi
sont traitées avec la pins
'écialité du décor, les a-
quise où Paris excelle,
et d'après la pratique!
buffets de bal.

Avis aux Abonnés.

Les rédacteurs du Charivari seront occupés, au-
jourd'hui jour de la Toussaint, à supputer au juste
le chiffre des libertés mortes, des droits morts, des
franchises mortes , des espérances mortes , des
seraiens morts, des gloires mortes et autres morts
sous l'administration doctrinaire du Juste-Milieu,
ipi'il faudra pleurer demain jour des morts. Ce tra-
yait, nécessairement fort long, devant durer au moins
vingt-quatre heures, il ne paraîtra pas de numéro
le 2 novembre.

hotel

planches, lfi fr.
îx qui veulent vivre
le menu d'un diner
it-Pétersbourg, Milan.-
■ est donné par une suit
s pendant les quatre s»
Lavalette, le prince*
chez l'empereur Aiesa ;
wsse de Bagration, cte

Palais-Royal.

e tout produit avantagagj

;s médailles dontileW
poison s'est efforce de »|
fraude. Mon nom esu;|

, trois reprises différentes»
orables m'autor. ent à ||
lombinaisondesaPP"ij
oteur hydraul.que,J ft((
e n'avait jamais atteins

obtient ^tr^l
t acquis

-êtes.

eees Maladies ^

ON ORDRE DU JOUR ET UNE CIRCULAIRE.

Xfoçâra. du joui.

La moustache est
aujourd'hui, en
France, aussi per-
sécutée que la vertu
l'a été de tout temps
dans les mélodra-
mes ; encore n'a-t-
elle pas, comme la
vertu,la consolation
du triomphe final.
Loin de là, elle suc-
combe toujours, la
malheureuse ! elle
jonche de ses débris
le sol des boutiques
de barbiers ; on lui
l'une existence semée de rasoirs.
Si jamais elle parvient à sortir victorieuse de cette
lte engagée avec le système de paix à tout prix, le
"ins qu'on puisse lui accorder comme dédomma-
"W, ce sera le droit de pousser partout, selon sa
utaisie, dans un désordre vierge de toute culture
Ju mépris de toute ordonnance d'alignement.
°n se souvient que ce fut M. Soult qui commença
hostilités en proscrivant la moustache dans quel-
ics corps privilégiés et'sur la lèvre supérieure de
fls les employés du ministère de la guerre. Au
jWoù en est M. Soult, il n'y a que ce genre d'hos-
*s qui lui coûte peu. S'il s'agissait de raser Wel-
'S'on, ce serait une autre affaire. Mais un vétéran
°tcupe comme il peut ses loisirs: j'ai connu un v^ieux
plaine de dragons qui fit faire de sa latte deux
^niuques tranchelards ; le maréchal Soult a con-
fia sienne en rasoirs anglais. Trancher du lard
, ^ P°fls, c'est presque même chose.
^. exemple du ministre de la guerre, le major ge-
jle mafitime de Rochefort vient de rendre un or-
m,j u ïour qui condamne au défrichement les
Relies et les barbes de la marine dite royale. Ce

dignemajor général jouit probablement d'une paire de
lunettes bleues et d'un calvitie complète au menton,
ce qui lui fait voir de fort mauvais œil que de jeunes
officiers sans lunettes ou de robustes matelots por-
tent barbe et moustaches, quand la nature toujours
prévoyante s'est plu à lui refuser cet ornement à
lui-même, tout major qu'il est.

Je regrette de ne pas savoir le nom de cet infortu-
né major, mais je le prie tout de même de recevoir
mon compliment de condoléance. Je voudrais être
inventeur de quelque pommade de lion pour lui en
expédier cinq ou six pots et même plus, jusqu'à ce
qu'un épais duvet ombrageât sa lèvre supérieure.
Alors peut-être révoquerait-il ce cruel ordre du jour
qui rappelle assez bien le conseil donné par le renard
sans queue à ses confrères.

Cependant il est bon que des faits de ce genre
viennent de temps tàa to;r<pô iéâol^Uui.'' de la sollici-
tude de l'administration supérieure pour la prospé-
rité de notre marine. Par là on ferme également la
bouche aux plaintes de l'opposition. « Les ports,
dit-elle, sont déserts ; aucune activité dans les chan-
tiers, etc., etc., » et autres vieilles récriminations.
Eh! mon Dieu, la preuve que la marine est l'objet
d'une attention presque scrupuleuse, c'est qu'on va
jusqu'à rogner les moustaches des marins. On ferait
peut-être mieux de rogner les ongles des grapilleurs
du budget maritime ; mais tout ne se fait pas en un
jour. L'ordonnance moustachicide du major [géné-
ral de Rochefort est un premier %pas vers d'impor-
tantes réformes; je ne serais pas étonné qu'avant un
mois il y eût du nouveau dans le modèle des bou-
tons d'uniforme.

lia Circulaire.

Avec des hommes
qui voient|les choses
de haut, il faut s'at-
tendre à tout. Presque
en même temps que
paraissait l'ordre du
jour antibarbiste du
major, M. Yillemain
expédiait aux provi-
seurs des collèges
royaux une circulaire
contenant, pour la
présente année sco-
laire, des règlemens
qui feront époque dans
les annales de l'uni-
versité.

Voici un simple ex-
trait de ces règlemens :
« akticle 1er. Dans
les salles d'étude, de-
puis le 15 octobre jus-
qu'au 31 avril inclusivement, te élèves tiendront

leur encrier à leur droite et leur dictionnaire à gau-
che.

« article 2. Depuis le 1er mai jusqu'au 1er août,
l'encrier sera placé à gauche et le dictionnaire à
droite. »

Comme on le voit, M. Villemain et le major géné-
ral, quoique l'un à Paris et l'autre à Rochefort, ont
eu juste le même jour et peut-être à lamême heure un
coup d'œil également profond, sur de simples points
de discipline. Il va sans dire que le ministre, lui aus-
si, proscrit la barbe dans les collèges ; les grands es-
prits sont presque toujours d'accord sans le savoir.
M. Villemain et le major en lunettes sont-deux aigles
qui se sont rencontrés par hasard à la chasse aux
mouches.

11 est des faits qu'il faut raconter dans leur naïve
simplicité; ils perdraient trop au moindre commen-
taire.

Dans la dernière séance de l'Académie des scien-
ces, après avoir lu un long rapport sur un travail de
M. Hardy, directeur de la pépinière de Philippeville,
en Algérie, M. Payen terminait en disant : « Nous
proposons de voter des remercîmens à M. le ministre
de la guerre, à qui nous devons la communication
du'îmémoire si intéressant de M. Hardy.

m. le président eu. DijpiJM. — Permettez, mon-
sieur Payen... Proposez à l'Académie de voter des
remercîmens à M. Hardy, qui a fait un bon travail,
ce sera bien... Mais quant au ministre, ce serait à
lui à vous remercier pour avoir fait un rapport.

m. payen.—Cependant, si M. le ministre n'avait
pas communiqué le travail de M. Hardy, nous ne le
connaîtrions pas.

m. DUPiai.—Mais M. Hardy aurait pu communi-
quer son mémoire lui-même.

m. payen.—Nous devons suivre, pour les remer-
cîmens, la voie hiérarchique qu'a suivie M. Hardy.
Nous devons remercier leministre,qui remerciera M.
Hardy.

m. dupin. — Contentons-nous de remercier M.
Hardy, qui a fait le travail. M. le ministre pourra
prendre la part qui lui en revient... celle de commis-
sionnaire. »

L'Académie vote qu'elle remercie M. Hardy, au
milieu d'un rire général.

M.Payen n'en persiste pas moins dans son idée, el
la première fois qu'un de ses amis de Rouen lut en-
verra un cadeau de sucre de pomme, le savant comp-
te remercier avec effusion le chemin de fer.
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