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Le charivari — 13.1844

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Novembre (No. 305-334)
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Bïl ami atr Vri»i 1

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RÉBUS ILLUSTRÉ

VENDREDI 15 NOVEMBRE 184*. ^--^--1_,« TREIZIÈME^ANNÉE. — N° 319.

Iif^ij 3e la rédaction et de l'administration, à Paris, "^itSMwBB^jB wÊ) [j ^3 ^an* c^ue iour 1111 MVOau ^m en ^%aP^

MJB BD CROISSANT, 16 (HOTEL COLBERT). ^r^^k^^l—^^^^^^^^^^^^^ÊÊ^' " // ' ' \ °V GRAVl'RES> ET VIGNETTES SUR BOIS.

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Six mois.........— »........ 3» 36 '^^^^^^BlWiMBi^M^B^^^^^y ^t>^ j^lfes^- Chaque volume......................... 30

Cn <'n............6° . , 72 Un numéro isolé avec lithographie...... » aoc.

lesabonnemens datent desior et 16 de chaque mois.

m j'abonne, pour la France et l'Étranger, aux bu- ^WEBÊÊÊBÊiB^^mÊtÊÊlX^i^ F MrïjHmnhff 0n rcîoit cn liment des abonnemens, les mar

IX du Journal, chez les Correspondant, les Li- '^^^^^^r^^^^§ÊBWr^m^Tf^i,\ rWÊÊMmÊaMWi.' <îa,s à Tue Bur le ïi'ésor et sur Ia Poste, et les effets

■ mires, les Directeurs de poste, et, sans aucune aug- '^^^^^^^^ÊKt^WÊK^mlÊtw^m^^ ^HfcÊ 108 maisons de Bancme de Paris- _ Tout ce qui

mutation de prix, chez les Directeurs des messageries ; *2^--^^^^^^^^^S^^^^^^9bs4^^^^^H/f^^^^^) ^559-?^ concerne le Journal doit être adressé (franco) au Di-

"1 nour la Belgique, chez Jules Géruzet, libraire, rue ^'y&ïf^--^^^^ss^^^^^^^^fS^^^^fe^^fr^ recteur. — Les lettres non affranchies seront rigou-

ei 'v •: —'— :=^=^-^~- ^"-«^^^—^ reusement refusées.

LES.

Marie,
e Chalet.

;— ies Nuées.
'— le Clien.
ier — les Vieux Péché

Joblot- le Premier Cl

Vert,-Vert —

ÎLE DE BR01

premiers Souscripteur;

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abonné qui réunira il
Souscripteurs.

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Abonnés.

In, indiquantes me»
;é ou de se guérir m
.revue etaugmmlk"
îultédeParis. lbeauv.f
près de 500 pages. A»
1 Bourse, 13. Prix,!'1'

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M. soult. — Met-
tez-vous en place ,
secrétaire. Il s'agit
d'arrêter définitive-
ment la liste des é-
lèves admis-t-à l'é-
cole de Saint-Cyr.

le secrétaire.—

Mille pardons, mon-
seigneur; mais Vo-
tre Excellence m'a-
vait fait l'honneur
de me dire qu'elle a-
vâit des raisons pour ajourner cette liste.

m. soult. —■ La publication, oui> mais la confec-
tion, non. Tant que la liste n'est pas publiée, les
parens des jeunes gens, qui font naturellement par-
tic des classes influentes, sont dans la plus vive in-
quiétude, et, comme les députés partent en ce mo-
ment, chaque père presse le sien de parler pour son
fils et de le recommander vivement. Le député qui
tient-z-à contenter le père, lequel est électeur, viendra
m'en dire quelques mots à l'oreille, et moi, qui ne
suis pas manchot, je répondrai à tous ces messieurs :
«Jeveux bien-z-être complaisant pour vous ; mais
ne soyez pas sévères pour nous.» Cette liste de Saint-
Cyr peut nous valoir au moins douze voix de dépu-
tés. 11 faut-z-être politique dans ce bas monde.
le secrétaire. — Surtout dans le haut monde,
monseigneur.

m. soult. — Nous disions donc que, cette année,
Il promotion d'élèves doit aller jusqu'à 250.
£é secrétaire. — 11 me semblait que Votre Ex-
cellence avait dit trois cents.
». soult. — J'y avais songé pour me ménager
Plus de moyens d'influence ; mais, toutes réflexions
laites, il vaut mieux s'en tenir-z-à 250.11 ne faut pas-
t-cncoinbrer l'école, ce qui empiéterait sur les pro-
motions à venir, et ce qui nuirait à la fois à l'avan-
cement-z-et aux études. D'ailleurs il n'y a pas assez de
place à l'école, et un entassement trop considérable
compromettrait la santé des élèves. Toutes ces con-
sWératioris ont du poids.
^ secrétaire. — Telles que vous les présentez,
Monseigneur, elles me paraissent en effet très lour-
^ Nous allons donc nous arrêter au chiffre 250.

soult. — Oui... A. propos, le jeune Apollinai-
'fi le fils de mon excellent ami M. X..., pair de
|Snce, doit s'y trouver compris?
^secrétaire, après avoir examiné. — Non : il a
«numéro 271.

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iris. . f igcnce m
franco à 1*8

/ivienne^--

&

* soult. — Diable... Néanmoins, en réfléchissant
j ,! ie crois que votre observation était fondée. Al-
^ti 300, ce serait trop ; mais aussi 250, c'est bien
f11; Si nous prenions un juslc-milieu !... Allons,
^lons 275.

le secrétaire. — Va pour 275.

m. soult. — Ah çà, Epaminondas, le neveu de
mon excellent ami, le député Y..., fait inévitablement
partie de la liste ?

le secrétaire.— Non,pasdu tout, monseigneur.
Il a le numéro 294.

m. soult.— Diable! diable!... C'est une question
bien difficile que ce chiffre de promotion. Il y a du
pour et du contre. Cependant, z-à tout prendre, un
peu d'encombrement ne nuirait pas aux études ; cela
donnerait, z-au contraire, de ^émulation. S'il n'y a
point-z-assez de place à l'école; tant mieux : les élè-
ves camperont : ça les habituera-t-à la guerre. On
n'y a pas toutes ses aises... Ainsi, c'est décidé, nous
z-hausserons le chiffre. MaR comme je persiste à
croire que 300 c'est trop-z-éiové, nous nous en tien-
drons à 295.

le secrétaire. — Soit !... Une réflexion, monsei-
gneur : en vous arrêtant à 295, vous faites entrer
dans la promotion les jeunes Alcibiade et Anaxa-
gore, de qui vous avez à vous plaindre et qui reste-
raient en dehors si vous vous en teniez à 250.

m, soult.—Comment! le fils d'un député del'oppo-
sition et celui d'un journaliste radical feraient par-
tie de la promotion ? Non pas, non pas ! Décidément,
l'encombrement serait fâcheux ; les études et la santé
des élèves en souffriraient. Arrêtez-vous à 250.

le secrétaire. — En ce cas, MM. Apollinaire et
Epaminondas sont mis de côté.

m. soult.—Un instant, z-un instant!... Rayer
deux amis, c'est dur!... mais aussi nommer deux
ennemis, c'est plus dur encore ! Quel parti prendre ?
Voilà qui prouve bien qu'il n'y a pas moyen de gou-
verner sans arbitraire.

le secrétaire. — A quoi vous décidez-vous,
monseigneur?...

m. soult. —j'y réfléchirai-z-et je statuerai quand
j'aurai calculé quel parti nous rapportera le plus en
influence et en votes. 11 ne faut perdre aucune res-
source.

le secrétaire. — Vous avez raison , monsei-
gneur : il vaut mieux perdre l'école.

Le maréchal s'est enfin décidé : le Moniteur pu-
blie ce matin une liste de 301.

« On assure, dit la Réforme, que le gouvernement
est en marché avec M. de Ruolz pour qu'il redore
par son procédé le dôme des Invalides. Sous l'empi-
re, cette opération coûta un million et demi ^l'au-
teur de la galvanoplastie l'entrep " pour la
moitié de cette somme. »

(rjîift/i ©s'userait une f mse pour

;ôS^r%tfl4tat. Il re faut pas plus jeter
l'or sMjes lljipfqiïo par. les fenêtres.

Du reste, il n'est pas à craindre que la France
d'aujourd'hui se ruine en pareils frais. Sous le gou-
vernement actuel, il y a, en France, si peu d'objets
à dorer.

DÉCIDÉMENT L'AFRIQUE

NE SERA PAS ABANDONNÉE... DES FEMMES,

Voici une nouvelle qui va faire sensation dans le
quartier latin, remuer de fond en comble les maga-
sins de la rue Saint-Denis, transporter au troisième
ciel les mansardes déjà passablement aériennes del-
rue Bourg-PÀbbé.

Ovous, lingères, couturières, gantières, culotliè-
res et giletières, doreuses, brunisseuses, ravaudeu-
ses, blanchisseuses, repasseuses, brocheuses et bor-
deuses!

0 vous, dis-je, qui constituez cette intéressante
partie de la population si active, si gaie, si pimpan-
te, si chantante, si dansante et si aimante !

Vous qui rêvez trésorset cachemires,engagnant 75
centimes par jour; palais et tentures de soie, dans
une chambrette dont une chaise et un lit se dispu-
tant l'étroit espace ; banquiers et grands seigneurs,
en polkant avec l'étudiant de la Chaumière !

Réjouissez-vous ; tout songe n'est pas mensonge.
Une ère nouvelle va commencer pour vous, ère de
sultanes, d'odalisques et de houris ; vous êtes appe-
lées à réaliser toutes les féeries des Mille et une Nuits,
des Mille et un Joursfies Mille et un Quarts d'heure.

Qu'est-ce, je vous le demande, que le ciel terne et
froid de Paris auprès du ciel rayonnant et chaud de
l'Afrique? Qu'est-ce que le brouillard des Tuileries et
du Luxembourg auprès de l'air embaumé des jar-
dins de l'Algérie ? Qu'est-ce que l'étudiant auprès du
marabout ?
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