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Le charivari — 13.1844

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Novembre (No. 305-334)
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j|LUNItt 25 NOVEMBRE 18**. jJj « [.TREIZIÈME ANNÉE— N* 329.

îajjn de la rédaction et de l'administration, à fa* JjÇiM|«^ lOT Publiant chaque jour un nouveau dessin en liftograplâau

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PARIS. DÉPAKTEMENS.

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ra„s du Journal, chez les Correspondans, les Li- ^HBB| jHH^^U)^ ,MH| ' I Rits à vue sur le Trésor et sur la Poste, et les effet»

!ir,liMS,les Directeurs de poste, et, sans aucune aug- WmÈËmBBÈ^MÈÊ,WU'Tkï W ilÈlk WÊP%W®& ife 6U1' Ics maisons de Banque de Paris. - Tout ce qo

natation de prix, chez tes Directeurs des messageries ; ^^SSH^tP^HlnSJ^ ^ concerne le Journal doit cire adressé (franco) au Dl

t».P°m'!il Jules Géruset,libraire, rue ^^^^^^^^H^^^^B^^L^^^ recteur. - Les lettres non affranchies seront rigou-

jcb Eperonnicra, 8, à Bruxelle». —^S^^^^^^^^^^^L^^^^P"^ reusetnent refusées.

'31

DAHSEÏ-MOI LA CHARITÉ, S'IL VOUS PLAIT !

ouciiANTE nou-
velle !

— Qu'est-ce
donc? Le droit
de visite serait-il
aboli ?
—Allons donc!
—On a renon-
cé peut-être à la
dotation ?

—On y tient
plus que jamais.
—S'agit-il de
l'ouverture d'une enquête sur Vorganisation du tra-
vail? »

—Vous n'y êtes pas... il s'agit de l'ouverture des
bals. Oui, l'autorité, prenant en considération la
naissancè précoce du carême, a décidé que, par com-
pensation, cette année,le carnaval viendrait au mon-
de de meilleure heure.

—Voilà une décision qui fera tressaillir de joie
plus d'un mollet I... Mes complimens à l'autorité,
s'il vous plaît... Et dans quel but cette inappréciable

largesse?

-Devinez; je vous le donne en mille.

—J'y suis : c'est une concession que la galanterie
bien connue du Système n'a pu refuser aux sollici-
tations de la gracieuse reine Pomaré.

—La gracieuse reine Pomaré est trop puissante
pour solliciter; en fait de concessions, elle en accor-
de beaucoup, mais n'en demande jamais.

—Alors on a voulu voir se vider plus tôt la que-
relle entre la mazurka et la polka? •

la meilleure intelligence; l'entente cordiale n'est pas
chez elles une métaphore de tribune.

—Je tiens le mot de l'énigme.La chambre est con-
voquée pour le 26 décembre ; elle veut faire danser
M. Guizot ; il fallait bien que les violons fussent
prêts pour cette époque.

—La chambre et M. Guizot s'en tiendront aux ré-
vérences... Cherchez encore.

—J'y renonce.

—Eh bien ! si l'époque ordinaire de l'ouverture
des bals est devancée, c'est dans un but uniquement
philanthropique.

—Vraiment ?

—C'est pour alléger la m'sère des pauvres.
—Ah bah 5

—C'est pour que les indigens ne soient pas privés
d'une partie de cette bienfaisante ressource qu'on
nomme le droit des pauvrrs, et qui est le onzième de
la recette.

—Voilà les indigens bien heureux !

—Aussi les administrateurs des hospices se frot-
tent-ils les mains, parce que les entrepreneurs des
bals de l'Opéra redoublent, cette année, de presti-
ges et de merveilles... toujours pour qu'il vienne
plus de monde, et que par conséquent les pauvres
aient plus d'argent. Voilà de la philanthropie!

■—0 Daumier! tu n'aurais jamais imaginé celle-là !

""h tout; polkéuses o> mazurkeuses vivent tla'rts

Le Times accuse nos marins de Taïti d'offenser
la morale britannique en se livrant à des polkas exa-
gérées. Sous le ministère Guizot, c'est le seul genre
de danse dont il nous soit permis d'affliger les An-
glais.

UNE VILAINE BOUTIQUE.

Eh bien ! à la bonne
heure ! nous savons du
moins à quoi nous en
tenir. Notre honnête Sys-
tème jette définitivement
le masque et le voilà qui
se montre m nçiluralihus.
Ah ! qu'il est laid !..

Naguère la corruption
croyait devoir encore
, garder quelques ména-
gemens; elle dissimulait,
elle se cachait dans l'om-
bre pour se livrer à ses
tripotages. A présent elle
marche le front levé ; les
Phrynés bien pensantes
travaillent en plein jour.

La pudeur a été mise au rebut, comme un vieux

préjugé; le monde officiel ne consomme plus d'é-
ventails.

Le commerce électoral, qui pendant longtemps
s'est tenu secret et se niait lui-même, s'étale ef-
frontément aux yeux de tous ; il s'installe ouverte-
ment en boutique, il prend une enseigne sur laquelle
on lit : « Un tel, électeur bien pensant, tient votes,
consciences, opinions, en un mot tout ce qui concerne
son état. »

C'est avec ce sans-gêne et ce sans-façon édifiant
que les choses se passent à Reims à propos de la no-
mination d'un député en remplacement de M. Hou-
zeau-Muiron. A cette heure, dans la ville de Reims,
on trafique des suffrages comme des biscuits.

Peut-être l'austère Guizot a-t-il âhoisi cette cité ja-
dis destinée au sacre des rois, pour y faire publique-
ment sacrer le système de la corruption.

Le journal ministériel du cru discute sans la
moindre équivoque ce qu'il peut y avoir de plus à
gagner au choix des candidats ; il fait observer que
« M. Léon Faucher ne pourrait pas s'employer au-
près du gouvernement et des administrations pour
faire obtenir à ses amis politiques ainsi qu'à la ville
des avantagss-ei des faveurs qui sont des droits. » Il
démontre qu'on aura évidemment béaucoup plus de
bénéfice à nommer M. Chaix-d'Est-Ange, reconnu
pour un solliciteur habile et heureux. Donc, en le
choisissant on ferait une excellente opération; les
censitaires bien pensans placeraient leurs votes à 75
p. 100.

Ah ! c'est un beau spectacle à ravir la pensée,
que celui de candidats à la représentation nationale,
ainsi marchandés et pesés, comme des veaux ou des
bœufs au marché de Poissy.

Vous voyez que la halle aux votes est ouverte avec
approbation et privilège. Nous attendons la publica-
tion régulière des mercuriales annonçant le prix des
suffrages et des opinions.

Mais puisque le trafic censitaire est officiellement
reconnu, pourquoi les marchands de suffrages ne
seraient-ils pas astreints comme les autres à payer
patente?

Bientôt sans doute on établira, à l'instar des ma-
gasins de la Ville de Paris, de la Chaussée-d'An-
tin et de la maison Chambellan, d'immenses maga-
sins pour la vente des marchandises électorales.

Ainsi la corruption se fera en grand. C'est tout ce
qu'il y aura jamais eu de grand sous le Système ac-
tuel. "

M. d'IIaubersaert, dit unj journal de Douai,
parcourt très rapidement l'arrondissement électoral
qui l'a nomme. Cela n'a rien d'étonnant : son ami
Casimir Périer lui a appris jadis à jouer des jam-
bes.
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