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Le charivari — 15.1846

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Mars (No. 60-90)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17625#0235
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paris, dépautf.jip.sis. '^^ff^l^^L^ÉÊjÊÊL .A' >';•"'•'>!< #^NÏÏSP$fî§ï9|. 5 La collection complète de la nouvelle série, du 1er jan

m0la.................... « tt. 18 fr. *>?^Él|^">. vier 1838 au 31 déc. 1843, 13 vol. Prix. 390 Ir.

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DIMANCHE I« MARS 1846.

d, la Action et de l'admmlslratïûn, à Paris, ^^©^^^BBI E#l lï ' • PubliaDl chaqoe )our Un ™ faiû en

OU «ravurks, ET VIGNETTES SDK BOiS.

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................... eo ?2 ■mÊÈmsêÊÊÊÊnËk ^'^m^ÊÊÊ^m^kùî^^. cnuum.i.-ojSoi.saveciiuIo^Phil....... » Me.

W ohminemens datent des 1" et 16 de chaque mois.

163 H ^fflP!S^t% H:: ISSilllli

JJx'dn Journal, chas les Correspondans, les l.i- i^-^STSszFfè 1ur les maisons de Banque du Paris. — Tout ce qui

hraires, les Directeurs de poste, et, sans aucune aug- ^L^^^^^W^fc'^aS^i^-^Sis^ concerne le Journal doit être adressé (franco) au K-

1 . .!._ ,i„r,riï pher. les Directeurs des messageries: —*î»>-S.. . J^^~^~i^^^~^^i^SBué^^ i .s'LSws?'- ~J ___.____ ... ....________ . —______________. _____

Intalion deprix.chczles Directeurs des messageries; ^l^^^r-^^^^^^^^T^^^^^^ recteur. - Les lettres non affranchies seront rigou

J*d,n ! British and foreign advertising office, SI. ^^M®S&SSÇ=^ ■==£=—=-- " ' reusement refusées

On reçoit en paiement des abonnemens, les m&%-

,'alionne, pour la France et rétranaer, ant h\<- '■^^ÊÊBÊtBÊÊ^BÊÊÊ^/M\ W)*Wk.' ^^^SBÛlfii*. dais à vue sur le Trésor et sur la Poste, et les effets

Catherine Stroet Strand.

LE CHARIVARI.

'TE DES

.e jeunes demoisj
)udre du papier,
i suite. S'adress-
muaire de l'Àca
, 39, rue Sl-A«i
esol.

menuisitr,
, sans enfans,i
portier : l'ayau!
■e pour répondi
rue du Fonr-Si
u portier. Ries

;caniqne

oyal, 243.

is jours depuisi
lie de relevée, ei
et demie du soi!

MAUVAIS PRÉSENT FAIT A L'AVENIR.

l'Avenir aux députés du centre et de la gauche
opposition.

Ah ça, mes-
sieurs , aurez-
vous bientôt ces-
sé de vous ficher,
de moi? Parce
que tout le mon-
de se moque de
vous dans le pré-
sent, ce n'est pas
une raison pour
vous moquer de
l'avenir.

Quediable peut-
il y avoir de commun entre vos petites coteries de
parlement ou d'antichambre et l'avenir ? Opposition
et ministres qui vous ajournez réciproquement à
l'avenir, vous ressemblez à ces enfans bêtes et mu-
lins qui,1a voyant réfléchie dans un seau,veulent ab-
solument qu'on leur donne la lune.

C'est maintenant un parti pris de me renvoyer
toutes les misérables questions sur lesquelles vous ne
parvenez pas à vous mettre d'accord. Que voulez-
vous que j'en fasse? Est-ce que j'ai le temps de
m'occuper de ces misères-là ?

L'avenir est la consolation des affligés, l'espoir des
opprimés, la richesse des pauvres, l'asile des bons.
Vous en faites, vous, un portemanteau aux cham-
pignons duquel vous accrochez vos armes de parade
et vos querelles de bavardage.

Il y a quelques jours, je rêvais au moyen de donner
une revanche à la Pologne. Car elle est bien digne
d'occuper l'avenir, cette pauvre nation qui souffre
tant dans le présent, vaincue qui est tombée sous
la force d'autrui et non sous ses propres fautes, no-
ble opprimée en qui la nationalité vivra jusqu'à la
dernière pulsation de son dernier cœur I Je combi-
nais le plan d'un changement à vue, où l'orgueil
russe abattu devait implorer sa grâce aux pieds de
la Pologne triomphante... Tout à coup on frappe à
ma porte.
« Pan 1 pan !
d'Aumaletfsf —Qui est là?

rue Neu«* C>est M- Gustaye de Beaumont qui youB ren_

-wie la discussion sur l'Algérie.

f~ ~~Merci. Jettezcelaau panier. »
I A T ï Et je me remettais à réfléchir.
i&hï, «Pan! pan!

— Que me veut-on encore ?

i h T C eSt M* Muret de Bort <Iui vous envoie le dé-
idecLn%M 11 surlescrédits extraordinaires.
tne-Sa^l - Bien obligé. Au panier. -
Ltjerereréfléchissais.
* Pan 1 pan !

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; préparations «
1 l'IilX : 4 f»
'Étranger,

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IDE.

1

jnt curatif,
ce; ouvrai

m i ■ — o i

— Encore ! |

— Ce sont MM. Odilon Barrot' et Thiers qui vous
renvoient la question du conseil royal de l'Univer-
sité.

— Qu'ils aillent se promener... Au panier ! »

Et je condamnai ma porte... Si bien que je ne sais
pas si, ce jour-là, vous m'avez encore renvoyé quel-
que chose. Dans tous les cas, ça n'a pas dépassé
la loge de mon portier, ce qui n'a pas dû vous avan-
cer beaucoup, car le portier de l'avenir, c'est le pré-
sent.

Il est vrai que quand vous renvoyez toutes ces
choses à l'avenir, ce n'est pas pour avancer, c'est
pour reculer. L'avenir, comme vous l'entendez, c'est
le temps qui n'arrive jamais, lorsqu'une question
se présente et que vous lui dites : « Renvoyée à l'a-
venir, » c'est une antiphrase qui signifie : « Passez.»

Depuis quinze jours, vous ne m'aviez rien renvoyé
et je me croyais débarrassé de vous à tout jamais.
Mais voici que vous venez m'assaillir de nouveau. Je
vous préviens qu'il n'y a plus de place dans mon
panier.

Hier, je rêvais à la malheureuse Irlande, à laquelle
je dois bien aussi une revanche, pour tous les maux
qu'elle a endurés, pour toutes les injustices qu'elle
a subies.

« Pan ! pan !

— Je n'y suis pas.

— C'est M. Odilon Barrot qui, au nom de l'oppo-
sition, vous renvoie la discussion sur les fonds se-
crets.

— Et moi je la renvoie à tous les diables. »

Ah ça ! l'opposition française ne vit donc plus
dans le présent? elle ne discute plus, elle prédit:
elle a décidément pris le rôle d^e Cassandre ?

Que l'opposition en appelle à l'avenir pour être
pouvoir, c'est tout simple ; mais le présent est à elle,
opposition. Le triomphe est son avenir, à condition
que le combat est son présent.

Mais je suis bien bon de vous donner des avis,
quand mon but est de vous adresser une mercuriale.
Arrangez-vous comme vous pourrez 5 mais pour
Dieu ! ne me dérangez pas 1

D'ailleurs ce serait en pure perte. Je vous préviens
que, pour me mettre à l'abri de vos importunités,
je ne reçois plus rien de ce qui me provient de France,
à moins que ce ne soit contresigné LE PAYS. C'est
vous dire assez que je refuse impitoyablement tout ce
qui m'arrivera du ministère, de la gaucherie et de la
centre-gaucherie.

Agréez, etc. l'avenir.

La Gazette d'Augsbourg, quoique allemande, est
quelquefois très réjouissante. Elle dément grave-
ment le bruit qui avait couru que le gouvernement

reraient au nouveau catholicisme germanique. « Ce-
la n'est pas, dit-elle; seulement, les indigènes qui
embrasseront la nouvelle religion auront la liberté
de s'expatrier. «

Si nos soupçons sont fondés, Gribouille est rédac-
teur de la Gazette d'Augsbourg.

LE VRAI SEUL EST AIMABLE-

Nicolas Boileau, auteur
de l'axiôme ci-dessus, a bien
raison, et ce qui le démon-
tre c'est qu'un ministre du
Système qui a voulu se te-
nir dans le vrai a paru tel-
lement aimable que tout le
monde s'est empressé de
sourire en l'entendant.

Ce ministre qui a fait
ainsi l'épreuve des charmes
chatouillans de la vérité,
de la pure vérité, c'est M.
Duchàtel. Il s'est montré
candide comme un tout pe-
tit enfant ; cela vous étonne
sans doute? Pourquoi? par-
ce que M. Ducbâtel est gros.
__ Eh ! mon Dieu 1 la candeur
C7£r=.—,—_- n'est pas du tout incompa-
tible avec la graisse.

Il s'agissait, à propos de fonds secrets, des jour-
naux dits bien pensans, qui défendent tous les gou-
vernemens et tous les ministères quand même, et
qu'on a cru généralement jusqu'à ce jour être payés
pour cela. Erreur, profonde erreur! Il n'y a pas, il
n'y a jamais eu de presse subventionnée; c'est un
brait qu'on fait courir dans le monde, voilà tout.

M. Duchàtel est venu, avec l'adorable ingénuité
qui le caractérise, réduire enfin ce vain cancan à sa
juste valeur. Et nous nous faisons un vrai plaisir de
consigner ici sa déclaration solennelle : « L'honora-
» ble M. Aylies demande si les fonds secrets sont
» employés à subventionner la presse de Paris ou
» des départemens. Je réponds qu'il riexiste pas de
» presse subventionnée (Marques légères d'étonne-
» ment.), et que la presse qui défend les principes
» du gouvernement est aussi indépendante que celle
» qui défend les doctrines de l'opposition. (Stupéfac-
» tion générale.) »

11 est fâcheux seulement que l'affirmation ci-des-
sus ne soit pas venue le lundi-gras , YEpoque aurait
fait figurer cette vérité-là dans sa fameuse mas-
carade.

Ainsi donc, voilà qui est convenu ; les feuilles
connues sous le sobriquet de ministérielles, n'ont ja-
mais reçu un rouge décime à l'N de subvention : le

autrichien voulait punir de l'exil des sujets qui adhé- feu sacré du ministérialisme est entretenu par de
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