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Le charivari — 15.1846

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Juin (No. 152-181)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17625#0603
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10NDI 1er Eï MARDI S JUIN 4846. QUINZIÈME ANNÈE.^-N. 452 ET 153.

juj de la rédaction et de Iadministration, à Paris, >m® KB^^^|LS[ PS? Publiant chaque jour un nouveau dessin en liograpn»

tX« UTJ CKOISSAXT, 16 (lIOTKr. COÏ.I.E1.1 ). NiA "^ÉmI > I '''l'I^SKn^'^l»®^ î " /û OU GRAVIIBES, ET VIGNETTES SUR BOIS.

an.

PAIliS llÉl'Al'.Tr.MKXS, ^^^^ç^^PSfflfflJE"^' '": "' -<!^-—|^^^HKÊ<^^J^====. PAFtIS. DÉPABTEllESiS.

■ 'if, r,% 18 fr- M^^^^WÊDyW^loSr^^^l^ÊSS^- Trois mois................... « fr. «*

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72

p,r!imiSro arec Iilliogra|>li!i!.. » m e. ^ipicg^iii^ Un numéro avec lithographie. » s0 c-

" bonnetnens datent des |w et ic, de chaque moi». 'i||^^Bl^É»MHE!VK .et msXÊSBÊÊmÊÊe ^fch Les abonnemens datent des\" et 16 de chaque mois.

q„ s'abonne, dans les déparlcmens, chez les Lihrai- WÊÊi^&ÊÊÊÊÊÊÊ1 ÊÊSfflfffîlïM ^ ^S. WÊÊÈÈÊÊÊPŒMl On reçoit en paiement des abonnemens , les mai;

jans les bureaux (les Messageries royales et des g^^^^^^^V ÊËËIt^r^V^î^m. WÊ>^wËÊi:m\\t flal3 à vue sur le Trésor et sur la Poste, et, les effets

^■iserics générales; à Lyon, chez M«« Philippe- ^lg|aWgHr M»BBEr7|i 1 IT / Jgjv ^^^Si^^. sur les maisons de Banque de Paris.-Tout ce qui

Lnrtlcr. ".r,lc Saint-Dominique: a Bordeaux, elle» ^F^^^^KÊÊL^^^ÊsMmÊ^^^^^^^^^ix^ concerne le Journal doit être adressé (franco) au IX-

„, Dclpecb, hbr., place de la Comédie; à Marseille, ^hr^^^^^9^^^X^^^HS^^^^^> recteur. - Les lettres non affranchies seront rigou

t* M. Michelet-Peyron, l.br.; ^^^^EZ^^^^S^^^T^-^"^^^-^ reusemont refusées.

res àtousterm
guérir les crevasses

LA P0PI1ARITÉ POUR SIX SOUS.

vund M. Thiers eut
prononcé les mémora-
bles discours de la se-
maine dernière, il s'es-
suya le front et se dit :
« Nom du petit capo-
rrl ! je viens de faire
beaucoup pour la Fran-
ce ; j'ai parlé une pre-
mière fois trois heures
vètemens tout fii'l l^^^^^^^^^Ê^ montre en main, et une

seconde fois trois heu-
res et demie consécutives. Mon ennemi intime,
Si. Sukot, n'a tenir la bouGhc ouverte que l'es-
se de trois heures un quart ; je l'ai distancé d'un
art d'heure sur le turf politique... Mais la France
en saura-t-elle gré-? Elle est capable de ne m'en
jeniraucun compte, la lorette qu'elle est?

Grand homme ! s'écria M. de Rémusat, vous
{tes plus modeste que l'humble violette. C'est-à-dire
pie la France vous vénère à cette heure et qu'elle
ipprend aux échos à répéter le doux nom d'Adolphe
Thiers. Yous êtes son petit caporal, sa blonde Ama -

i lins sur mesure
sa drap double broche ttijj

s, d'autres pour les panlilm
ns réel, c'est que les p

osséder la force du jugeât
• rapidement avec un fail
eile pour toujours imposi

les sans frais par LE
, médical, r. Montmartre,Kl

I SANG.

(composé), préparé parm
uccès constant pour la pi*
raches et Boulons àlip«
ices du Sang. D'un IMJ
struction.) Dépôt à Paris,»

des PAiNOKAMAS.ruelf
iceet de l'élr.imrer.

xrètes*

itouse de ces Maladies J»J

^gratuit» M M*

DaTce. (Arm^i

-C'est égal, répondit mélancoliquement M. Thiers,
je ne suis pas populaire.

— Je vous dis que si.

— Je vous dis que non.

— Je vous jure, reprit M. de Rémusat, que la
France est votre Héloïse et vous son Abélard. Quant
pu père Guizot, elle le considère comme une espèce
<le chanoine Fulbert. C'est tout dire.

— N'importe, soupira M. Thiers, je ne suis pas
jpopuiaire ; à quoi bon me le dissimuler ? C'est pour-

oi je voudrais faire quelque chose qui établît ma
pularité. Parlez , mon fidèle serviteur, que feriez-
pis à ma place ?

— Ma foi, je monterais à cheval et j'irais me pro-
mener dans les rues de Paris. Le peuple crierait :
Mive l'empereur! » Je connais le peuple français ;
k gloire militaire a toujours su le charmer.

— Votre idée me sourit, mais je ne suis pas so-
le à cheval; d'ailleurs, le Français est trop accou-
dé à mes exercices militaires, il est blasé sur ce
)int. J'ai eu tort de mettre si souvent mon petit
chapeau et ma redingote grise ; j'en ai abusé. Le peu-
\ sait trop que je suis son empereur, cela ne lui
fait plus d'effet. Je voudrais me montrer bonhomme
comme le roi René, ou parcourir mon royaume mo-
destement comme le roid'Yvetot. Béranger me chan-
tait. Crois-tu qu'il me chanterait, ô mon fidèle Ma-
Helouck?

— Parbleu ! Je cours vous chercher un âne.

— Un instant ; réflexion faite j'aime mieux ne,
"tonter à âne, ça prêterait à rire. Mais

une idée superbe. Suis-moi, Rustan. Il est quatre
heures ; à quatre heures un quart, j'aurai conquis la
popularité. Allons, ouste ! »

M. Thiers descendit dans la rue, suivi de M. de
Rémusat et s'établit sous une porte cochère, en at-
tendant l'omnibus. Aussitôt que les Béarnaises vin-
rent à passer, l'ex-ministre s'élança sur le marche-
pied et prit place dans le véhicule entre un charcu-
tier et une bonne avec son enfant.

« Grands dieux ! s'écria M. de Rémusat qui était
resté sous la porte cochère, est-ce bien M. Thiers
lui même que je vois monter en omnibus? »

La portière de la maison accourut à ses cris. «Voyez,

monsieur le concierge, lui dit M. de Rémusat, n'est-
ce pas M. Thiers qui monte là-bas dans les Béar-
naises, ou si c'est que j'ai la berlue? —C'est lui, dit
le portier... Ma foi, non... ma foi, si... »

On sortit des maisons voisines, on se mit aux fe-
nêtres, on encombra les trottoirs. On se demandait

que les Béarnaises auront écrasé un aveugle ; d'au-
tres, qu'un lancier était tombé de cheval sur la tête
de M. Thiers qui voulait le passer en revue. Tous
ces bruitssemèlant,on disait,—d'uncôté,danslafoule,
que c'était M. Thiers qui avait été écrasé par les Fa-
vorites;—d'un autre côté, qu'il s'était colleté avec un
aveugle, ailleurs, qu'un lancier était parvenu à s'in-
troduire avec son cheval dans l'omnibus.

« 0 grand homme ! s'écriait M. de Rémusat, trans-
porté d'admiration, en voilà de la popularité ! D'au-
tres la courent en poste, toi, tu l'attrapes en omni-
bus. Quand tu le voudras, tu passeras empereur. Je
cours à Notre-Dame commander les préparatifs de ton
couronnement. »

En chemin, M. de Rémusat fit réflexion qu'il va-
lait mieux couronner M. Thiers à Saint-Roch, afin
de vexer davantage les Tuileries.

qtjel événement venait d'avoir lieu. Les uns disaient

Voici une nouvelle bien agréable et bien rassu-
rante :

On annonce « qu'il se forme en ce moment à Pa-
ris une société d'assurances contre les risques et les
accidens des chemins de fer. »

Vous comprenez qu'il ne s'agit pas de garantir
autant que possible le public de ces sortes de risques
et de ces sortes d'accidens ; c'est l'autorité seule qui,
par un surcroît de précautions et de vigilance, pour-
rait constituer une pareille assurance ; mais elle a
bien d'autres soucis. Pourvu que les votes ministé-
riels arrivent bien portans à leur destination, c'est
tout ce qui l'inquiète.

Le but de la nouvelle société doit donc être d'offrir
aux voyageurs en chemin de fer des indemnités en
cas de sinistres. On ira faire assurer sa tête, ses bras.
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