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Le charivari — 16.1847

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Mai (No. 121-151)
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e, 30 ' avec autorisation de

ueces garanti) Prem5Tn„
^2 et 3 mois. Soins sE
3e. Prix de la pension fS
m. Lambert et Nicolas, r»i

■ue du Croissant, 16,

I-

* Meta, IHaycnce el

* heures 1|4.

tyence, par malle-poste,
l Francfort-sur-Mein, pat
fer.

à Hombourg, par om-
mbourg.

ar Strasbourg et
5 heures JI i-

■asbourg, par malle-poste.
y à Francfort, par chemin

à Hombourg, par om-

Dmbourg-

lliàles et «isus

AGHEMÎBES.

de la marque i
9 chaque objet
FILS et CS **

binet, marché un ^J
iorité c?!1f';Vin (l'argent.
5lb34. Médaille(

, plates sur
en or,

neutres, 5 1^
CT5rUeduCoq,S,P^dul

SAMEDI 1M MAI 4847.

, fck rédaction et de ladministration, à Paris, % JOm^IwIJ Im ^ ^ f mb™d™ ^

|0E BU CROISSANT, 16 (HOTKl ÇOI.BERT).

abonnemens datent des J« et 16 de ebaque mois.

SEIZIÈME ANNÉE.—N° 121.

OD GRAVURES, ET VIGNETTES SUR BOIS.

ATOHHIESiHglH&U

paris. dépabteiibns.

PARIS. DBPARfEMEHS. M^^^^WSÊl . àtilTj^^^^^^^S^ÊÊSBÊ Trois mois................... *» fr. .* ».

,oijmois.................... «fr. ^^f^^»» fifP^T®* «* «ois..................... *>

'mois...................... °° 36 ^SpA^Bl^^^S^^tMkP^ IMTOB ' On an....................... 60 72

numéro............■...... _ " _ B0 c- ^^^^g^^fPJJg^ ^^^^^^S^^K^^it^^^t Les abonnemens datent des i«' et 16 de chaque moau

fOn reçoit en paiement des abonnemens, les man-

W^^m^^mm J5B||l^^l.«vW PJSffiPPIln dats à vue sur le Trésor et sur la Poste, et les effets

me st-w»'1""!"" • » ■»" -»». — -......~r—» -^^^ÊBÊ^ÊSÊ^ WÊÊÊ^M\)iT^^ ^^^PâtfcMMl- sur les maisons de Banque de Paris. - Tout ce qui

jr ; à Marseille, chez M. Micbelet-Peyron et chez ^^^^^^^^.'^^^jWaiW^ffi. ^^^N^*^ concerne l'administration du Journal doit être adressé

'^Ctmoin, libr.; à Rouen, chez Mme Walré, 3), rue ^ ^~^^^^^^^^^^mS^^^^^^-/^^\L^^^^> (franco; au Directeur, rue du Croissant, 16 (ancien

j,Vieux-Palais; à Londres, chez W. Thomas, 21, Ca- ^^^Vf^t—^^^^^^^^^^^^^^^-S^^^^ hôtel Colbert). — Les lettres non affranchie» seront

mstreel;dans les bureaux des Messageries rova, w£?frS2Ett*si&ZL '-__rrr- rigoureusement refusées.

clgénérales, et chez lous les libraires.

LE

AVANTAGE OFFERT AUX ABONNÉS

DU CHARIVARI.

Tout abonné au Charivari a droit à recevoir,
ojennant deux FRANespour Paris et deuxfbancs
chqcante centimes pour la province, un exem-
plaire des cent et un rébus charivariques.
Cet Album, orné d'une élégante couverture im-
primée en lettres d'or, se vend invariablement au
pris de six francs à toute autre personne qui n'est
pas munie d'une quittance d'abonnement au Cha-
rivari.

Les Cent ei un Rébus charivariques forment un
Almîsi grand in—i° qu'il ne faut pas confondre avec
àv pabHé il y a deux ans.

L'ÉDUCATION ET L'ENSEIGNEMENT-

imon qui, à défaut de
l'autorité que donnait
à ses écrits son titre de
député, leur a conservé
l'autorité bien plus pré-
cieuse du sens droit et
de la logique,—Timon
publie aujourd'hui mê-
^ me un petit livre sur
li question si vivement controversée de l'instruction
publique. Au milieu de ces utopies qui fractionnent
1 opinion en mille petts partis sur la matière, — au
milieu surtout de tous les projets ministériels qui,
semblables aux wagons sortis de leur ornière, se
W entassés et culbutés les uns par-dessus les au-
ltes pour avoir déraillé des principes, l'auteur du
tau livre sur le conseil d'État a senti qu'il était
fcrops de faire entendre la voix d'un dialecticien et
ma organisateur. Il a écrit et pour beaucoup la
pœière s'est faite.

Timon établit une division qui est déjà, selon lui,
«solutiondu problème.
« L'instruction secondaire, dit-il, se divise en deux
l'es bien distinctes, savoir: l'éducation et l'en-
tynement.

" L'éducation comprend l'hygiène, la morale, la
"■"gioii, la philosophie.
a L enseignement comprend toute l'instruction
«sique. les sciences et les lettres.
' ^'éducation est donnée par le père de famille
mfc*** d616?ués ■—■'enseignement est donné par

^dttcoKon est libre et diverse ; — l'enseigne-
ra . 1 '^tat est ODligatoirc pour tous ceux qui as-
™t aux emplois de l'État.

» Véducation est particulière; — l'enseignement
de l'État est public. »

Tel est le plan résumé de Timon, plan qui lui
semble retirer la question du terrain de la dispute
interminable engagée entre — ceux qui prétendent
que le droit du père de famille est absolu, c'est-à-
dire comprend tout l'enseignement et toute l'éduca-
tion,—et ceux qui prétendent que le droit de l'Etat
est absolu, c'est-à-dire comprend toute l'éducation
et tout l'enseignement.

Cette thèse est plus qu'ingénieuse : elle est théo-
riquement vraie, et Timon expose uver jjcfùiiii ue
force de logique que d'éclat de style les raisons qui
font que Y éducation, cette conscience, cette morale,
cette religion du père, doit être laissée à la famille,
tandis que Y enseignement, ce besoin que l'Etat peut
satisfaire le mieux entre tous et au meilleur marché,
peut sans inconvénient et doit au nom de l'unité lui
être réservé.

Encore une fois, la théorie est bonne, et en par-
lant de théorie nous n'entendons pas dire que la pra-
tique soit mauvaise; nous indiquons seulement qu'elle
est plus susceptible de controverse et d'objections. Il
faut prendre comme ils sont la société et les citoyens,
et Timon le dit éloquemment en décrivant si bien
nos petits foyers et nos petites fortunes : or dans cet
état de choses, Y éducation, droit du père de famille,
et Y enseignement, droit de l'État,se distribueront si-
multanément. Dans nos familles, si peu riches et si
affairées,comment le père aura-t-il l'éducateur de son
choix en même temps qu'il acceptera l'enseigneur
de l'État? La double distribution étant impossible,
l'État s'en rapportera-t-il, pour Y enseignement, à
Y éducateur choisi par le père, ce qui serait l'absolu
dans le sens individuel ? ou le père s'en rapportera-
t-il, pour Y éducation, à l'enseigneur de l'État, ce
qui serait l'absolu dans le sens centralisateur? Dans
les deux cas disparaîtrait la sage pondération de Ti-
mon et de ces droits prudemment réservés dans la
théorie : l'un absorberait l'autre dans la pratique.

On comprend que nous ne voulons pas combattre
un plan à la fois si complet et si simple par une ob-
jection d'application et dedétail. Cette objection, nous
ne la faisons même pas, quant à présent, nous la pres-
sentons.

Nous nous bornons à cet exposé suivi d>
tion ; l'opinion de Timon sera assez influe*
discussion de la loi pour que les débats offrent à la
presse plus d'une occasion de revenir suite fcina&t'-
quablc ouvrage. Timon, l'an dernier, auHit 'etr^'

- 7 ka<*

donner, à propos de cette loi, une opinion discutée et
une boule ; les électeurs du monopole lui ont ôté la
boule; mais ils n'ont pu lui enlever l'opinion discu-
tée, c'est-à-dire la meilleure part, car la boule n'est
qu'un 459e de la chambre, l'opinion est une innom-
brable partie de la nation.

LA FONCTIONOCRATIE.

Il fut un temps où, du
petit au grand, la France
pib jfaf i J'échine si ^V:
courbette : c'était du temps
de Louis XIV. Un autre
temps où, du petit au grand,
elle révolutionnait, c'était
du temps de la république. Un temps enfin où, du
petit au grand, el! j se battait, c'était du temps de
l'empire.

Aujourd'hui, elle fonctionne. Toute la jou 'née, la
plume à l'oreille, une main sur des sacs d'écus et
l'autre sur des paperasses, elle s'assied devant son
bureau et donne audience.

Tout bon bourgeois, père de famille, qui a six gar-
çons, élève six fonctionnaires, et s'il n'est point par
trop de l'opposition, il a droit à six bonnes places
munies de six bons traitemens. Il peut choisir. Que
veut-il être, ou que veut-ils qu'ils soient?

Roi? c'est dommage, il n'y en a qu'un.

Ministres? c'est mieux, il y en a neuf.

Conseillers d'état ou maîtres des requêtes? il y^en
a deux cent deux.

Préfets? il y en a quatre-vingt-six.

Sous-préfets? il y en a deux cent soixante-dix-
sept.

Ambassadeurs, secrétaires, consuls, vice-consuls?
il y en a deux cent soixante-et-un.

Conseillers de cassation? il y en a cinquante-six.

Maîtres des comptes ou référendaires ? il y en a
cent six.

Conseillers de cour royale? il y en a sept cent
cinquante.

Procureurs généraux, procureurs du roi, substi-
tuts, présidens ou juges de première instance? il y
„gn a deux mille six cent soixante-dix.

greffiers, juges de paix, avoués? il y en a sept
quatre cent quatre-vingt-un.
ifrafesseurs royaux ou communaux, censeurs, pro-
visèufs, économes? il y en a sept mille quatre cent
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