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îMERCREDI 1er SEPTEMBRE 1847.

Buimu de la rédaction et de ladmmistration. à Paris. % Ifej^^^Mhil Publiant c^8 lour un ™ d«en liWhi!

i|.s (.| gciiiira(i!5. Qt «'l'w- Ions les libraires.

SEÎZIÈMEJANNÉE.—N» Wh.

alembot3r odi

Ue kg arlijtj^ 1 ,tue D" cr0issant> 16 (hotel coibert).

le soir? | - AffiosfBfJïSffiESyg.

ae'''= cornue il» paris, départemens. J^^^^^^Mi\sM^mm^^^^^^iKÊIt^ Trois mois................... 13 fr. .8 fr.

le le Pl,h, fî ' Trois mois................... «fr. 18 fr. *^§>i^~^M Six mofc..................... 30 36

„;n, llcei)|, six mois...................... 30 36 lÊm^m(^^ÊKm^S^L^^.^S^S>^ BTÈÊÊÊÊSÊSsZrT- Un an....................... fiO *2

J UrPOUr(ll, Un an........................ 60 72 W^^^^^Ê^^^^^^^^^^^^^^^^L■ Un numéro................... » so c.

ou gravures, et vignettes sur bois.

paris. departe91ens

'0re Que . on numéro................... » c. '^^^Miê^^^^^^T^f^ ^j^^^^fiÊ^tttÊSMM^L^^^^^^ Les abonnemens datent des 1" eH6 de chaque mois,

le r """lu (.es abonnenions datent des 1« et 16 de chaque mois.

«mu

^^^^g^^^^^MM] j^iiÉiBtttV l</,f ( W\ ^T"'' 'WrV ffiTO On reçoit en paiement des abonnemens, les mari-

On s'abonne . à Lyon, chez Mme Philippe-Baudier, 'WÊMwSÊÊÊËÊÊ1 mÊÊE^^^iei^K. ^wlf?' ni?' dats à vue 8ur lc Trésor et sur la Posle, et les effets

0 ^'ilj, ^rucSl-Dominique; a Bordeaux, chez Mme Delpech. '^^k^-^^Ê^^ wÊÊffl&fM.\lmiWÈk. ^^^^W^st: 3U1' 'es maisons de Banque de Paris. - Tout ce qui

Un- PuissanJil iitor-ï à Marseille, chez M. Michelet-Peynwt et chez ''^^^^'W^^^WÊ^^ÊMai^m, l&^K%s3^> concerne l'administration du Journal doit être adressé

Mm- Camoin, libr.; à Rouen, chez Mme Watré, 3), rut; ^ S^7^.-i.a^É^Ë^ MS^MËai^ \^ ^ZU-^, (franc0) au Directeur, rue du Croissant, 16 (ancieas

du Vieux-Palais; à Londres, chez W. Thomas, 21, Ca- Ï^^Or^^-^^^^S^^^^^^-S^^^?^ hôtel Colbert). - Les lettres non affranchies seroo»

(||0,.im; strcol;(lans les bureaux des Messageries roya- ^^iO^^^S^^r^f Z—jC"» - rigoureusement refusées.

ePutesontétéélt
ln M.l Daudé i
nnellemeatenl
outeslesréfonnf;

financières, %
Jtre M. Bert,
!nni'é, les mi
gens assez wf(l

prendre ceia, AVANTAGE DU REVERS A L'ENDROIT DE M. GUIZOT.

l°ns de foi éledo-

le comble èl> JPBBSISH!'^ V6Ut être Un gl'and mimstre>

nous quilet 'ÈMÏfâMMS 1111 indispensable ministre, un

it constitution! WJÎ lll 'U»strissime ministre! Il n'y a

LE CHARIVARI.

a Presse qui.àee KLff JÊÈ qu'à se Pr6sentcr > c"est à Ia P0l'~
Sy^ffiU tée de tout le monde, c'est simple

s ces pronm ESKÈÊM et facile con,mc un empoisonne-

vée des candidat ment de duc<

iolentes poimitt ^ue faut41 en effet P0ur Cek? T°Ut Uniment r6~

j/e dont « Bll garder M. Guizot à l'œuvre et faire exactement le

Voilà les can» contraire de ce ^ fait' 11 n'ï a certes Pas là

iels bien avi 8rande mauce ni grand etfort d'intelligence, et,

coup de poigne moyennant ce> l'on est assuré d'acquérir un renom

île non seule»1 flamboyant.

sûr la conscip V°yez Plutôt lord P^erston ; c'est là toute sa
rubrique politique. Si M. Guizot tourne à droite, il

oaç jiug Wp tourne à gauche ; si M. Guizot dit noir, il dit blanc,

îséquent, suint et ainsi du reste' En Suisse> en EsPagne> 11 n'a Pas
. ' suivi d'autre règle que de prendre la conduite de M.

Guizot, comme le roi Dagobert prenait sa culotte, à

l'envers.

De même, à présent en Italie, voyant le Vingt-
•. , . i Neuf-Octobre emboîter le pas aux blagueurs autri-
uil n y ajaraiB ior(j paimerston s'est dit: a Je m'en vais,

mées précédente: | ^ suivre ^ de pie ^ ce doit ^ Je boQ

côté. » Et il s'est tout aussitôt déclaré le soutien du
plaint de ce f Saint-Père, malgré l'antique papophobie de l'An-
sure. Cela vie* gleterre.

ise d'en prendre. On raconte même que les Anglais vont occuper
Ancône, naguère évacué par le Juste-Milieu, afin
lue le revers de médaille soit plus complet,
e peut pas, ^ gt cg g^st^me ^ ret,ours> d'un emploi si aisé,
t point des a t r.usgit merveiileuseraent à ior(j palmerston. Ecou-
;e cas averta ^ jez : les peuples étrangers chantent sa louange, sa
lies sont • perspicacité supérieure, son libéralisme éclaire, etc.,
etc- H passera bientôt pour un homme d'Etat de pre-
raient à dénoncer mière force, lui, le vieux dandy, qui jusqu'alors
viles. Vous * n «ait réellement brillé que dans l'art de mettre sa
iés seront enco" Savate et par la distinction de son jabot.

Cependant, encore une fois, tout son mérite est
de prendre le Guizot à rebrousse-poil,
lébert est aie ^ fl ^ ^ flat1eur pour ja France de possé-
oyant pours"1 der des ministres qui servent, dans un pareil sens,
:omme un so* de leçon aux autres.

»I. le garde-d^ --—---

côtés des sf"' Sftjuj^JoxsiEUR Pasquier a cru devoir, dans l'af-

faire Praslin, prendre la mesure insolite de
la 4e Pa9e' | t^^i»^^publier un rapport qui proclame hautement
culpabilité patente, évidente du suicidé. M. le

chancelier a bien fait. Il a compris combien était fâ-
cheux pour la justice et pour l'égalité devant la loi
le dénouement qui a interrompu l'instruction de cet
horrible crime, et il a voulu y remédier autant qu'il
était en son pouvoir. La mort de l'accusé étend un
voile sur le crime, mais le chancelier a tenu à ce que
ce crime fût vu et touché au doigt par, tous avant de
laisser retomber le voile.

Nous trouvons dans son rapport [la phrase sui-
vante :

« Le rang, la fortune, la situation dans le monde
» de M. de Praslin, lc plaçaient dans une sphère où
» la perpétration d'un crime tel que celui qui a été
» commis sur la personne de sa femme semble plus
» incompréhensible; mais par cela même aussi
» l'exemple d'un tel crime, tombant de si haut, a
» quelque chose d'effrayant pour la société tout
» entière. On ne peut donc s'empêcher de penser
» qu'il était à souhaiter que la réparation fût aussi
» éclatante que l'attentat. »

M. Pasquier reproduit précisément dans cette
phrase le sens de l'article qui a fait saisir le Chari-
vari : il y a même identité dans quelques expres-
sions.

M. Hébert doit être bien fâché de ne pouvoir sai-
sir le rapport de M. le chancelier.

n lit dans le National :

« Il semble que chaque jour doive désor-
mais apporter son tribut au scandale. Des
rumeurs très accréditées ont circulé aujourd'hui dans
les lieux publics : il s'agirait encore de deux fait?
d'une grande gravité attribués à deux hommes dont'
le nom et la qualité politique sont bien connus. Ces/
faits ont été tellement répandus que l'on croira san/g
doute convenable de donner à cet égard quelqu^s
éclaircissemens. Quant à nous, il nous répugner^
de raconter tous les détails qui nous ont été comnm_
niqués, et les détails ne sont pas nécessaires pour aue
l'on s'empresse de faire disparaître jusqu'au sou ^on
même d'accusations de ce genre quand elles po ptgQt
sur des gens ainsi placés. » J

C'est là un genre de rébus que M. Héber ^evjne

avec une grande facilité quand il veut y -r cjajr
mais ce garde-des-sceaux éprouve la pl ug r^
pugnance à mettre ses lunettes.

Iotre imberbe représentant ^
duc de Glucksberg, vient ^
'mains de S. M. la reine ^
dlsabèlle-la-Catholique. A quel p ' *Xn|K3 ÀSfc tes nombreux reprocher auxquels il a été

complètement impossible de le deviner; notre diplo-
matie aurait-elle commis là-bas quelque grande ac-
tion sans que cela paraisse ?

Nous ne concevons pas davantage cette persistance
à conserver parmi les décorations espagnoles celle
d'Isabelle-la-Ca/AoZî'çMe, car tout ce qui se passe de-
puis quelque temps, au sein de la cour de Madrid,
n'est, ce nous semble, guère catholique.

LE TRIOMPHE THERMAL

1>u bon m. cunin-gridaine.

Âu rédacteur du charivari.
Monsieur,

Ce bon M.
Cunin - Gri -
daine vient
d'être l'objet
d'une ovation
éclatante.
C'est bien la
première fois
qu'il y a eu
de l'éclat à
Ipropos de cé
bonM.Cunin-
Gridaine.
A la date de
^JZmalettre,vousj
^^pourriez croi-
are que l'ova-
tion a eu lieu à Sedan. Je me hâte de déclarer que
vous seriez dans l'erreur. Je tiens à justifier d'un
pareil soupçon ma ville natale.

Ordinairement, quand arrivait ce qu'on appelle le
temps des vacances politiques, c'est-à-dire la fin de
la session, ce bon M. Cunin-Gridaine venait directe-
ment passer ses doux loisirs dans le sein du foyer
domestique ; mais, cette année, il a préféré aller
prendre auparavant les bains de Plombières. Si l'on
tenait absolument à remonter aux causes on pourrait
en constater une double. — D'une parties 500 ac-
tions personnelles de M. Cunin-Gridaine père et fils,
tes à tous les autres scandales des divers minis-
ayant mis ce personnage dans une fâcheuse
n, il n'a pas osé revoir, étant dans de si vilains
une ville où les draps sont si beaux.—D'au-
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