Le charivari (16.1847)

LE CHA.RIVAR1.

où on ne discute plus avec l'argent.

— Quinze jours suffiront à peine pour que les
centriers puissent entendre la lecture des chapitres.
Mais centre affamé n'a pas d'oreilles.

— Au lieu de songer à réduire le chiffre énorme
des dépenses, nos honorables ne pensent qu'à par-
tir pour leur campagne. Quand on leur parle de ré-
duction sur le budget, ils ont l'esprit aux champs.

— La police portugaise assure que les rebelles se
servent de l'entremise des chiens pour se transmet-
tre des dépêches. On voit que le monde est renversé
là-bas. Ce sont les chiens qui t'ont des niches aux
hommes.

»*» Aujourd'hui, à l'Ambigu-Comique, le Tremplin, le Jour
du Terme et la Duchesse de Marsan. C'est inviter la foule à
s'y porter.

„% Aujourd'hui, au théâtre Comte, la prem. rep. de Barbe

LUNDI 24 ET »

On lit dans les Débats
Le long débat et tous les procès de châles et tis- tall de la rédactî
sus cachemires sont enfin terminés. M. Biétry
triomphé de tout et partout devant l'opinion nubli

L------- - - r—IJuuu-

bleue, pièes féerique à grand spectacle dans laquelle l'admi- que comme devant les tribunaux. Cette longue dis-
nistration a déployé un grand luxe de costumes et de décors. | cussion aura pour résultat :

1° De prouver qu'avec du courage, de la persévé-
rance et l'appui de la presse (qui, dans ce cas, ne
fait jamais défaut) le bon droit et la vérité triomphe-
ront toujours ;

2° De rendre à cette industrie sa valeur réelle
contre la ruse et la fraude, d'après la décision des
tribunaux et l'arêt de la cour royale, qui déclarent
qu'on ne peut et qu'on ne doit vendre sous le titre
de cachemire que des châles et tissus fabriqués avec
cette belle matière ;

3° De mettre les acheteurs de ces beaux tissus s
même de n'être plus trompés puisqu'ils ont le pou-
voir d'exiger toutes garanties.

»*„ Par une heureuse exception et grâces à un ingénieux
système de ventilation, la salle des Spectacles-Concerts offre
aux promeneurs du soir une température aussi fraîche que
celle des Tuileries et des Champs-Elysées.

»% Jardix d'Enghien. Les deux premières fêtes ont été
magnifiques, une foule élégante s'y pressai!. C'est le rendez-
vous des jolies femmes de Paris. Aujourd'hui Pentecôte, si le
temps est beau, le parc aura peine à contenir la foule qui s'y
portera.

EXPLICATION DU DERNIER RÉBUS ILLUSTRÉ.
Un homme qui court à perdre haleine (Alêne).

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Le gérant, léopold pannuk.

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lis cl générale», et uh'e'j

Le tome sixième du grand ouvrage de M. Dalloz vient de
paraître; il renferme des Trailés fort considérables. On y trou-
ve les articles : Avoués, Banque, Banquier, Biens, Bornage,
Bourse de commerce (Agens de change et Courtiers), Brevet
d'invention, etc.

—Il faut voir les admirables gilets d'été exposés dans les ma-
gasins de Blanc, 159, gai. de Valois, au Pal.-Royal, pour ima-
giner la perfection que peut atteindre un seul article de la tôt
lette.En se vouant à une spécialité unique, Blanc s'est fait uni
réputation, et son nom est désormais inséparable du mot ytlel.

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AVIS A MESSIEURS LES SOUSCRIPTEURS.

M. Dalloz, député, ancien président de l'ordre des avocats à la Cour de cassation, vient de faire paraître le sixième volume de la nouvelle édition de la JURIS-
PRUDENCE GÉNÉRALE DU ROYAUME en matière civile, commerciale, criminelle, administrative et d'économie publique. Cette édition, à laquelle M. Armani
Dalloz frère de l'auteur, donne une collaboration fort assidue, se poursuit avec célérité. Le tome 7e paraîtra le mois prochain.
Le tome 6e, que l'on annonce, renferme plusieurs Traités considérables; on y trouve, entre autres articles : Avoués, Banques, Banquier, Biens, Bigamie, Bor- lJuchàtel qui en leî

nage, Bourse de commerce (agens de change et courtiers), Brevet d'invention, etc._____ s'appljquer_t 'de ra]

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ptout et toujours, :
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