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Le charivari — 16.1847

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Juillet (No. 182-212)
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LE CHARIVARI.

te rond de deux milliards. En pareille matière, les
ministres du bon marché ne sont pas gens à faire les
choses à demi.

— Les chroniques agricoles proclament l'abon-
dance de la récolte du foin. Sera-ce une raison pour
en mettre encore plus dans ses bottes?

— La session étant terminée, les ministres s'ap-
prêtent, dit-on, à triompher sur les résultats de la
Grande Politique. Ne ressembleront-ils pas aux coqs
qui chantent orgueilleusement sur le fumier.

CHRONIQUE.

*¥ Tandis que l'élite de la troupe de l'Ambigu,
sous la conduite de son habile directeur, M. Antony
Béraud, recueille à Rouen, de brillans et fruc-
tueux succès, les travaux de reconstruction et d'em-
bellissemens se poursuivent avec une activité telle
qu'il paraît certain que le Fils du Dlab e et Mlle
Sara Félix feront sous peu leur apparition sur le
nouveau théâtre de l'Ambigu, qde l'on dit être aussi
confortable que de bon goût.

S'adresser au caissier du Chaivari, de 10 heures
à cinq, rue du Croissant, 16.

„*» Aujourd'hui, lundi, à l'Ecole lyrique, rue de La Tour-
d'Auvergne, la Perruquière de Meudon, le Moulin à pa-
roles, la Meunière de Alarly et l'apprenti. Jolies pièces et
jolies actrices. 11 y aura foule.

»*»M. Luff, bien connu en Angleterre pour la bonne fa-
brication des pianos vient de se rendre à Paris avec niissiou
d'acheter pour les Grandes-Indes une fuite partie à'harmo-
niuns et i'antiphonels, dont MM. Al. Debain est seul inven-
teur.

Le gérant, léopold pannier.

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Ce volume-album, élégamment cartonné, s'était
toujours vendu au prix de vingt-quate fanes; il
en reste quelques exemplaires que l'on peut se pro-
curer au prix réduit de DIX FRANCS.

On parle beaucoup dans le monde musical d'une jeune pia-
niste, dont le talent déjà fort remarquable donne les plus bel-
les espérances. Mlle Pauline Chasuren est une des meilleurs
élèves de Listz et de Chapin, et promet de marcher de très
près sur les traces de ces grands maitres. Les dilettantis se
proposent bien de suivre les concerts que Mlle Chasaren doit
donner cet hiver à Paris.

— Il vient de se créer une. administration dans la cité Ber-
gère, dont le but est de donner aux propr'étaires le moyen le
plus ellicace pour louer leurs appartemens, et aux locataires
la facilité la plus grande pour les trouver. Désormais l'usage
ne permettra pas plus à un propriétaire de mettre unécriteau
pour louer un appartement, qu'à un locataire de courir les
rues pour le chercher.

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