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https://doi.org/10.11588/diglit.26127#0216
Description1.
*77
Ce sont un amour et un Faune de peu de va-
Jeur. On entre dans un petit sallon dont le
plafond fait honneur au pinceau de Guibal.
Ce célèbre artiste également cher aux arts a
passé de Lunéville à Mannheim, ün des cabi-
nets est tapissé en papier . vraiment de la
Chine, et a un beau lustre de Porcelaine de
Franhenthal. Un autre cabinet à deux colon-
nes d'Albâtre de Corinthe est boisé en bois
précieux, et a de riches paysages pleins de
goût, ouvrage de Cobell qui a long-tems en-
richi Mannheim de ses productions. Les deux
autres cabinets sont aussi richement décorés.
C’est dans le dernier qu’est placé le bain de
marbre. On y descend par des marches de
marbre. Deux serpens d’or entrelacés autour
d’un vase d’or y versent, l’eau froide ou chaude
selon la température que l’on désire. Un ri-
deau blanc en plâtre plissé avec élégance;
six Kimphes accompagnées de Vases ; des co-
lonnes d’albâtre ; des crystaux et autres pro-
ductions lytholiques incrustées dans les murs,
et un grand trumeau décorent ce réduit et
enveloppent le baigneur.
8) Le Bassin d’une seule pièce.
Il n’est pas loin du Bain. On voit aux deux
côtés des groupes d’enfans jouans avec des
chèvres, ouvrage de Linch. Une gerbe trans-
parente la vivifie.
q) L’illusion du paysage.
Le Cicerone conduit de ce bassin à quel-
ques pas plus loin en promettant la vue d’un
beau lointain. Une allée sombre longue de
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Ce sont un amour et un Faune de peu de va-
Jeur. On entre dans un petit sallon dont le
plafond fait honneur au pinceau de Guibal.
Ce célèbre artiste également cher aux arts a
passé de Lunéville à Mannheim, ün des cabi-
nets est tapissé en papier . vraiment de la
Chine, et a un beau lustre de Porcelaine de
Franhenthal. Un autre cabinet à deux colon-
nes d'Albâtre de Corinthe est boisé en bois
précieux, et a de riches paysages pleins de
goût, ouvrage de Cobell qui a long-tems en-
richi Mannheim de ses productions. Les deux
autres cabinets sont aussi richement décorés.
C’est dans le dernier qu’est placé le bain de
marbre. On y descend par des marches de
marbre. Deux serpens d’or entrelacés autour
d’un vase d’or y versent, l’eau froide ou chaude
selon la température que l’on désire. Un ri-
deau blanc en plâtre plissé avec élégance;
six Kimphes accompagnées de Vases ; des co-
lonnes d’albâtre ; des crystaux et autres pro-
ductions lytholiques incrustées dans les murs,
et un grand trumeau décorent ce réduit et
enveloppent le baigneur.
8) Le Bassin d’une seule pièce.
Il n’est pas loin du Bain. On voit aux deux
côtés des groupes d’enfans jouans avec des
chèvres, ouvrage de Linch. Une gerbe trans-
parente la vivifie.
q) L’illusion du paysage.
Le Cicerone conduit de ce bassin à quel-
ques pas plus loin en promettant la vue d’un
beau lointain. Une allée sombre longue de