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CATALOGUE.

[28a-30]
Une autre Cascade, dans le même sens que la gra-
vure , est dans la coll. Alfred de Rothschild, à Londres.
Mme Trouard-RioIIe, k Paris, possède deux pein-
tures représentant cette composition & son pendant,
dans le même sens que les gravures, & qui pro-
viennent de Russie, où elles faisaient partie, depuis
le début du xixe siècle, de la coll. Woronsof-Dachkoff.
Dans une étude sur quatre grandes tapisseries
conservées chez Lord Dysart à Ham House, qui
proviennent vraisemblablement de la manufaélure
fondée à Fulham par le Français Parisot & qui
sont des chefs-d’œuvre de la tapisserie anglaise du
xvme siècle, M. D. S. MacCoII a montré comment
l’une de ces pièces était direélement inspirée de
la Cascade (Bradshaw ’ s tape s trie s at Ham House,
dans the Burlington Adagagine, ocl. 1917, p. 14 8,
pi.). Alors que les trois autres pièces sont de
véritables « pots-pourris « de motifs empruntés à
Watteau, celle-ci reproduit très exactement la Cas-
cade, à cette différence près que l’auteur a ajouté,
vers la g., deux enfants tirés des Amusements cham-
pêtres. — Sur les tapisseries exécutées d’après Wat-
teau, voir : 2e partie, chap. VI, 1.
Selon Goncourt, ce la Cascade a été aussi gravée
à l’eau-forte, dans un format plus petit, par Mer-
cier;» (Philippe Mercier; Berlin, 1 689 —Londres,
1760; sur cet artiste, voir : ire partie).
Goncourt donne ce renseignement d’après le catai.
de la vente de Vèze (1855, n° 437 [1 2 y].).
Or Mariette, dans une note en marge de son ma-
nuscrit (op. cit., t. IX. fol. 193 [42]), en regard de
la Cascade, s’exprime ainsi : «P. Le Mercier a gravé
un tableau de la même pensée avec des change-
mens. Voy. p. 2933. Ce renvoi concerne l’estampe
de Mercier ainsi décrite par Mariette : «Un homme
se promenant, accompagné d’une Dame, dans un
bosquet où un autre homme couché à terre joue du
luth...33 [op. cit., t. IX, fol. 192 [29]), laquelle
n’est autre que la pièce généralement intitulée la Pro-
menade (voir au supplément de ce catai., n° 304),
variante de la Cascade, mais très différente.
28 a. — Manière noire allemande, imprimée en cou-
leurs, k la poupée, & dans laquelle le sujet est
présenté en' sens inverse & en largeur. — Au t. c. :
0,245 x 0,293.
L’épreuve que nous avons vue étant rognée & sans
aucune marge, nous ne savons si cette estampe ne
porte pas d’inscription.
£» (24ffi.-LA GROTTE.
Arabesque. — Au t. c. : 0,380x0,357.
A. Watteau inv. — [G.] Huquier Sculp.

l9
Chez la Vve de F. Chereau & chez Huquier.
Goncourt rapproche la Grotte de trois autres ara-
besques analogues, également gravées par Huquier ;
le Théâtre, le Berceau & la Déesse (catai., nos 24,
25 & 88).
30 (127).- LA DISEUSE DAVENTURE.
Titre & inscription en franc. & en lat. — Au t. c. :
0,3 39 X 0,274.
A. Watteau pinxit. — [Z.] Cars Sculp.
Chez F. Chereau. — Annoncée par lui au /Mer-
cure de déc. 1727 (ordinaire, p. 2677), sans nom
de graveur : première annonce détaillée, qu’ait pu-
bliée F. Chereau, d’estampes nouvellement gravées
d’après Watteau, au nombre de 22.
Ier ét. : eau-forte pure; — 2e ét. : pl. terminée
avant toute lettre; — 3e ét. : avec la lettre, mais sans
aucune mention de cabinet ni de privilège (reprod.);
— 4° ét. : avec les mots : du Cabinet de A4T Oppe-
nort; & avec le privilège dans l’angle inf. dr.
Citée par Mariette (notes mss, op. cit., t. IX,
fol. 192 [34]).
Le cuivre figure k l’invent. Chereau de 1755
& aux catai. Chereau de 1770 & de 1778.
La peinture originale, de la même grandeur que
l’estampe.
D’après l’estampe : du Cabinet de Adr Oppenort;
renseignement confirmé par Mariette qui ajoute :
« Architeéte de M. le duc d’Orléans 33.
Gilles-Marie Oppenordt, architeéle & décorateur
(Paris, 1672-Paris, 1742); élève de Jules Har-
douin-Mansart & pensionnaire de l’Académie de
France à Rome (1 692-1 698 ); architeéle & surinten-
dant des bâtiments du duc d’Orléans &, sous la
Régence, direéleur des Manufaétures & intendant
des Maisons royales. Parmi ses nombreux travaux
d’architeélure, on retiendra seulement ici qu’il était
l’auteur du petit château & de l’Orangerie dépen-
dant du château de Pierre Crozat, à Montmorency.
C’est lui également qui agrandit, vers 1730, l’hôtel
de P. Crozat, construit par Cartaud près de l’angle
S. O. de la rue Richelieu & du boulevard, hôtel où
Oppenordt fut hébergé. Plusieurs recueils de son
œuvre de décorateur sont célèbres & lui valurent
d’ètre appelé «le père du genre rocaiIIe33.
D’après les Annonces, affiches & avis divers (n° du
31 juill. 1752, éd. in-4°, p. 4^8), une Diseuse
d’aventure de Watteau passe dans la vente après décès-
de M. Barbier, capitaine au régiment d’Orléans, en
juill. 1752. — On citera ensuite : vente anonyme
( Colleâion of piâures from the grand cabinets of cardinal
 
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