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20

L’ŒUVRE GRAVE DE WATT EAU. [30 a-31]

Adavgirin and Prince Carignan, &c. ; Londres, 1765:
Gypsie telling fortune ; 2 p .7 po. X2 p.); d’après
Goncourt; — vente de Merval (Paris, 9 mai 1768,
n° 130 : la Bohémienne ; T., 2 p. 4 po. X 22 po.),
à Langlier; — vente Desenfans (Londres, 8 avril
1786, n° 298 : Fortune teller; T., 2 p. 9 po. X 2 p.
5 po.); — vente Fossard (Paris, 24 avril 1838,
n° 73 ; sans détail); — vente Stevens (Paris, ier mai
1847, n° 319; ibid.y,; — vente Gaudinot (Paris,
1 5 févr. 1 869, n° 1 19 ; T., 0,60 X 0,50); — vente
anonyme (Paris, 26 févr. 1 880, n° 12; avec l’indi-
cation : ccgravé avec quelques variantes par L. Cars;» ;
T., 0,75 X 0,58); — vente G. Bohn (Londres,
19 mars 1885, n° 63 ; 10x7 inches).
Aujourd’hui : Paris, coII. Léon Michel-Lévy.
30 a. — Il existe au Cabinet des Estampes (Œuvre
de Watteau) une épreuve, sans aucune lettre,
d’une pianche gravée d’après la même composition
& beaucoup plus chargée de travaux au burin que
celle de L. Cars (voir notamment tout un travail
de tailles sur la coiffe & la robe des femmes,
surtout celle de dr., sur le chien, sur tout le sol,
le mur & les arbres du fond); le ciel & le sol sont
assez différents (ie sol surtout, repris dans le milieu
du premier plan, où les pierres, les herbes & les
fleurs sont remplacées par des feuilles).
A l’examen, on constate qu’il s’agit ici d’une
autre pi. que celle de l’Œuvre gravé, & qui diffère de
celle-ci, non seulement par des détails caraéléristiques
(p. ex. les travaux ci-dessus décrits & ceci encore
que le pied droit de l’enfant est posé sur la chaussure
de la diseuse d’aventure), mais aussi par les dimen-
sions; au t. c. ; 0,340 X 0,257.
30 b. — The Fortune Teller.
Répétition en sens inverse, légèrement réduite,
par C. Du Bosc. — Au t. c. : 0,3 19 X 0,270.
Sous le t. c., à g. : A. Watteau pinx. ; — & à dr. :
C. Du Bosc sculp. U Ex.
Au-dessous, le titre & l’inscription sur 3 lignes,
en angl. & en franç. : à g, : the fortune teller
| The Original Painting, &c.; — & à dr. : LA diseuse
daventure | Le Tableau Original, &c.
En bas sur 1 ligne : Sold by C. Du Bosc at the
Goldenhead in Charles Street Covent Garden.
30 c. — The Fortune Teller.
Pvépétition, légèrement réduite, de l’estampe ori-
ginale, en sens inverse.—Au t. c. : 0,320x0,250.
Sous le t. c., à g. 1 A. Watteau pinx. — Pas de nom
de graveur à dr.
Au-dessous : The Fortune Teller.

En bas, sur 1 ligne : Sold by John Tinney at the
Golden Lion in Fleet Street.
Il existe deux états, dont la seule différence est
dans l’adresse : ier ét. : celui ci-dessus décrit; —
2e ét. : avec l’adresse suivante : Sold by T. Kitchin at
the Star FLolborn Hill London.
30 d. —- ^Der Furwis mochte. .. »
Réduélion partielle de l’estampe originale, en sens
inverse, par Martin Engelbrecht (1684-1756). H y
manque celle des femmes qui se trouve à dr. dans
la gravure de Cars. — Dim. au t. c., sans l’encadre-
ment : 0,2 50 X o, 190.
Aucune signature sous le t. c.
Dans la marge inf., quatre vers allemands, en
gothiques, & au-dessous, 4 vers latins, en italiques :
Der fur wis mochte gern Aukünftige Dinge uns s en
Die selbst nichtweisst, wie noch ihr Unglück vor der Thier.
Commuai s exus vitio vult nos se futur a
Quamfamæ ac vitæ propria damna latent.
En bas, à g. : Cum Pr. S. C. A4aj. ; — & à dr. :
A4 art. Eno-elbrecht exc. A. V.
O
3f ( 1 Gy).— LA SURPRISE.
Titre & inscription en franc. & en lat. — Au t. c. :
0,365 X 0,293.
A. Watteau pinxit. — B. Audran Sculp.
A Paris; sans nom d’éditeur. — Annoncée par
la Vve de F. Chereau & Surugue au ALercure de
juill. 173 1 (p. 1780).
Ier ét. : pi. terminée, avant toute lettre; — 2e ét. :
avec la lettre (reprod. ).
Citée par Mariette (notes mss, op. cit., t. IX,
fol. 193 [37]).
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1755
& aux catal. Chereau de 1 770 & de 1778.
La peinture originale, de la même grandeur que
l’estampe.
D’après l’estampe : Tiré du Cabinet de A4r de Jul-
ienne.
Mariette cite ce tableau comme un des plus
beaux de Watteau & dit qu’il avait été peint, comme
l’Accord parfait, pour N. Hénin. Voir sur cet ama-
teur la notice de l’Accord parfait (catal., n° 23), où
l’on trouvera les extraits des inventaires après décès
de N. Hénin & de sa femme (1724), concernant ces
deux peintures.
C’est après la mort de Hénin que la Surprise entra
chez Jullienne, comme la gravure en fait foi. Mais
 
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