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https://doi.org/10.11588/diglit.41977#0027
CATALOGUE.
[32-34]
elle n’y était plus en 1756, époque vers laquelle fut
rédigé un catalogue manuscrit, illustré de dessins,
des peintures composant la galerie de cet amateur
(coil. M. Fenaille).
On trouve mentionnée au catal. de la coil. de
Lalive de Jully (1 764, p. 79) : «une Pastorale de
Watteau, sur bois, de i4 po. de haut sur 1 1 de larges,
que l’on dit gravée par Audran; d’après les dimen-
sions & en l’absence de toute description, on ne
voit que la Surprise, parmi les compositions gravées
par Audran, qui puisse être retenue. —. Cette pein-
ture ne se retrouve pas au catal. de la vente Lalive
de Jully (1770). — Vente Harenc de Presle (Paris,
1 6-24 avril 1792, n° 51 ; T., i4 po. X 1 1 po.; avec
indic. de la grav. d’Audran); — vente anonyme
[Robit?] (Paris, nov. 1800, n° 1445 T., 0,37
X 0,30; avec l’indic. du Cabinet Harenc de Presle);
— vente Robit (Paris, 11 mai 1801, n° 1 <55 ; ibid. ) ;
— le tableau' se trouve en 1819 à Carlton, dans la
coil. du prince régent d’Angleterre; il est à Windsor,
en 1 824 & à Buckingham depuis 1863; — ce n’est
donc pas de lui qu’il s’agit dans une vente anonyme
faite à Paris, le 12 déc. 1 83 1 (n° 67 : «Trois per-
sonnages dans un jardin; l’un d’eux joue L gui-
tare », sans dim., mais donné comme gravé [ce
tableau serait plutôt le Lorgneurf).
Aujourd’hui : Londres, coil. de S. M. le roi
d’Angleterre, Buckingham Palace.
3£ (93). _ LE CHAT MALADE.
Au t. c. : 0,324 X 0,261.
Peint par A. Watteau. ■— Gravé par J. E. Liotard.
Sous le titre, 1 6 vers sur 3 col. (4 à g., 8 au mi-
lieu , 4 à dr. ) :
Iris idolâtre Minet
Croit le rappeler à la vie.
L’adresse porte, par exception : A Paris, rue S1
Jacques, aux 2 pilliers d’or [c.-à-d. chez la Vve de F.
Chereau]. — Annoncée par elle au Mercure de
sept. 173 1 (p. 2209 ).
Citée par Mariette : «Un sujet grotesque, repré-
sentant un médecin qui tâte le pouls à un chat
malade, gravé par J.-E. Liotard « (notes mss, op.
cit., t. IX, fol. 197 [22]).
Selon Goncourt, on ne connaît pas d’épreuve
d’eau-forte pure ni avant la lettre de cette estampe.
II cite une fausse épreuve avant la lettre, tirée avec
une cache.
M. J. Herold possède une contre-épreuve de
cette pièce (ét. terminé avec la lettre).
2 1
33 (IO). _ A. WATEAU.
Tirée sur la même feuille que la planche suivante
& au-dessus. — Au t. c. : o, 1 3 7 X o, 1 2 1.
Ipse se pinxit. — L. Crepy Jilius Sculp.
Sous le titre, 4 vers, signés J. Ver duc :
Avec un air-aisé, si vif, Et si nouveau,
Des Grâces, des Amours semblent tenir la vie.
Chez Gersaint. — L’existence de cette pièce est
rappelée par lui au Mercure de nov. 1727 (p. 249 1 ),
dans sa première annonce d’estampes nouvellement
gravées d’après Watteau.
1er ét. : pi. terminée, avant toute lettre ; — 2e ét. :
avec seulement : Ipse se pinxit, à g., & le titre
A. Wateau, au milieu; sans le nom du graveur, ni
les vers, ni l’adresse de l’éditeur; — 3e ét. : avec le
nom du graveur, le titre, les quatre vers & l’adresse
de Gersaint (reprod.).
Citée par Mariette (notes mss, op. cit., t. IX,
fol. 197 [2]).
Par suite d’une confusion avec le portrait de
Watteau gravé par Lépicié (catal., n° 302), le catal.
de la vente de Vèze (1855, n° 437 [2]) donne, du
portrait gravé par Crépy, deux états qui concernent
celui de Lépicié : l’un où le nom de Crépy est
effacé, & l’adresse de Gersaint remplacée par :
A Paris, cheç Odieuvre, & l’autre où la pi. est cou-
pée au-dessus des vers.
Dans l’inventaire après le décès de Marie-Louise
Sirois, première femme de Gersaint (26 avril 1725),
on lit : «... Item, une planche gravée en cuivre
d’après Vatteau, avec une cinquantaine d’épreuves
de ladite planche», le tout prisé 100 I. (doc. inédit;
minutier Dutertre). Après avoir pensé à identifier
cette gravure avec le portrait de Watteau par Crépy,
nous croyons plutôt qu’il s’agit ici de la petite pièce
Galants propos (catal., n° 293 bis).
34 (I9). _ cc LA PLUS BELLE DES FLEURS
NE DURE QU’UN MATIN...»
Tirée sur la même feuille que la planche précé-
dente, & au-dessous. — Au t. c. : 0,192 x 0,1 54*
A. Watteau pinxit. --T. M. Liotard Sculp.
Pas de titre. — Cinq vers :
La plus belle des fleurs ne dure qu’un matin
Peut-elle vous rendre si f lre.
Chez Thomassin le fils.
Goncourt, ayant rencontré «un état de cette pièce»
[32-34]
elle n’y était plus en 1756, époque vers laquelle fut
rédigé un catalogue manuscrit, illustré de dessins,
des peintures composant la galerie de cet amateur
(coil. M. Fenaille).
On trouve mentionnée au catal. de la coil. de
Lalive de Jully (1 764, p. 79) : «une Pastorale de
Watteau, sur bois, de i4 po. de haut sur 1 1 de larges,
que l’on dit gravée par Audran; d’après les dimen-
sions & en l’absence de toute description, on ne
voit que la Surprise, parmi les compositions gravées
par Audran, qui puisse être retenue. —. Cette pein-
ture ne se retrouve pas au catal. de la vente Lalive
de Jully (1770). — Vente Harenc de Presle (Paris,
1 6-24 avril 1792, n° 51 ; T., i4 po. X 1 1 po.; avec
indic. de la grav. d’Audran); — vente anonyme
[Robit?] (Paris, nov. 1800, n° 1445 T., 0,37
X 0,30; avec l’indic. du Cabinet Harenc de Presle);
— vente Robit (Paris, 11 mai 1801, n° 1 <55 ; ibid. ) ;
— le tableau' se trouve en 1819 à Carlton, dans la
coil. du prince régent d’Angleterre; il est à Windsor,
en 1 824 & à Buckingham depuis 1863; — ce n’est
donc pas de lui qu’il s’agit dans une vente anonyme
faite à Paris, le 12 déc. 1 83 1 (n° 67 : «Trois per-
sonnages dans un jardin; l’un d’eux joue L gui-
tare », sans dim., mais donné comme gravé [ce
tableau serait plutôt le Lorgneurf).
Aujourd’hui : Londres, coil. de S. M. le roi
d’Angleterre, Buckingham Palace.
3£ (93). _ LE CHAT MALADE.
Au t. c. : 0,324 X 0,261.
Peint par A. Watteau. ■— Gravé par J. E. Liotard.
Sous le titre, 1 6 vers sur 3 col. (4 à g., 8 au mi-
lieu , 4 à dr. ) :
Iris idolâtre Minet
Croit le rappeler à la vie.
L’adresse porte, par exception : A Paris, rue S1
Jacques, aux 2 pilliers d’or [c.-à-d. chez la Vve de F.
Chereau]. — Annoncée par elle au Mercure de
sept. 173 1 (p. 2209 ).
Citée par Mariette : «Un sujet grotesque, repré-
sentant un médecin qui tâte le pouls à un chat
malade, gravé par J.-E. Liotard « (notes mss, op.
cit., t. IX, fol. 197 [22]).
Selon Goncourt, on ne connaît pas d’épreuve
d’eau-forte pure ni avant la lettre de cette estampe.
II cite une fausse épreuve avant la lettre, tirée avec
une cache.
M. J. Herold possède une contre-épreuve de
cette pièce (ét. terminé avec la lettre).
2 1
33 (IO). _ A. WATEAU.
Tirée sur la même feuille que la planche suivante
& au-dessus. — Au t. c. : o, 1 3 7 X o, 1 2 1.
Ipse se pinxit. — L. Crepy Jilius Sculp.
Sous le titre, 4 vers, signés J. Ver duc :
Avec un air-aisé, si vif, Et si nouveau,
Des Grâces, des Amours semblent tenir la vie.
Chez Gersaint. — L’existence de cette pièce est
rappelée par lui au Mercure de nov. 1727 (p. 249 1 ),
dans sa première annonce d’estampes nouvellement
gravées d’après Watteau.
1er ét. : pi. terminée, avant toute lettre ; — 2e ét. :
avec seulement : Ipse se pinxit, à g., & le titre
A. Wateau, au milieu; sans le nom du graveur, ni
les vers, ni l’adresse de l’éditeur; — 3e ét. : avec le
nom du graveur, le titre, les quatre vers & l’adresse
de Gersaint (reprod.).
Citée par Mariette (notes mss, op. cit., t. IX,
fol. 197 [2]).
Par suite d’une confusion avec le portrait de
Watteau gravé par Lépicié (catal., n° 302), le catal.
de la vente de Vèze (1855, n° 437 [2]) donne, du
portrait gravé par Crépy, deux états qui concernent
celui de Lépicié : l’un où le nom de Crépy est
effacé, & l’adresse de Gersaint remplacée par :
A Paris, cheç Odieuvre, & l’autre où la pi. est cou-
pée au-dessus des vers.
Dans l’inventaire après le décès de Marie-Louise
Sirois, première femme de Gersaint (26 avril 1725),
on lit : «... Item, une planche gravée en cuivre
d’après Vatteau, avec une cinquantaine d’épreuves
de ladite planche», le tout prisé 100 I. (doc. inédit;
minutier Dutertre). Après avoir pensé à identifier
cette gravure avec le portrait de Watteau par Crépy,
nous croyons plutôt qu’il s’agit ici de la petite pièce
Galants propos (catal., n° 293 bis).
34 (I9). _ cc LA PLUS BELLE DES FLEURS
NE DURE QU’UN MATIN...»
Tirée sur la même feuille que la planche précé-
dente, & au-dessous. — Au t. c. : 0,192 x 0,1 54*
A. Watteau pinxit. --T. M. Liotard Sculp.
Pas de titre. — Cinq vers :
La plus belle des fleurs ne dure qu’un matin
Peut-elle vous rendre si f lre.
Chez Thomassin le fils.
Goncourt, ayant rencontré «un état de cette pièce»