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L’ŒUVRE GRAVE DE WATTEAU.

64
cit.). A l’exception de diverses œuvres d’art laissées
en souvenir à des parents & à des amis, le peintre
légua sa colleéfion partie à sa sœur Marie-Anne
& partie à son neveu Pierre Massé, «sous condition
expresse de n’exposer en vente publique ni privée
aucun de ces morceaux ».
Vente de M. de Marigny, marquis de Ménars
(Paris, févr. 1782, n° 143 ; B., 9 po. X 6 po. 1/2 ;
avec son pendant), à Godefroy ; — vente Godefroy
(Paris, 2 5 avril 1 78 5, n°43 ; B., 9 po. x 6 po. ; avec
son pendant ; la provenance du Cabinet de Ménars
est indiquée), à Godefroy de Villetaneuse; — vente
Le Brun (Paris, 29 sept. 1806; B., 9 po. X 7 po.;
avec son pendant; les provenances Jullienne & Vil-
letaneuse & les gravures de B. Audran & de G. Scotin
sont indiquées) ; —vente Mera (Lyon, 8 févr. 1886,
n° 247 ; B., 0,64 X 0,53 ; seule [il s’agit ici d’une
réplique ou copie]).
Aujourd’hui : musée du Louvre (coll. La Caze).
128 A. ce F AIR Ameryllis can with ease
IMPART...»
La même figure, en sens inverse, gravée à la
manière noire par T. Ryley sur la même planche
que A4 crétin [n° 2 1 5] (celui-ci, à g. ; celle-là, à dr.).
Les deux figures sont réunies en une seule composi-
tion. — Dim. à l’image : 0,23 2 x 0,349»
Dans la marge infi, sous l’image, à g. : A. Wat-
teau pinxit ; — & à dr. : T. Ryley fecit.
Puis 6 vers anglais, 2 à g., 2 à dr., 2 au milieu
& au-dessous :
F air Ameryllis can ivith Ease Impart
Hâve made more Conquests than the Force of Arms.
Tout en bas, à dr., sur une ligne : Sold by
T. Ryley in Elme Court, Adiddle Temple.
f 39 (84). — L’INDIFFÉRENT.
Tirée sur la même feuille que la pi. précédente,
& à dr. — Au t. c., 0,2 5 3 x o, 190.
A. Watteau pinxit. — G. Scotin Sculp.
A Paris; sans nom d’éditeur. — Annoncée par la
Vve de F. Chereau & Surugue au ALercure de juill.
1 729 (p. 1 603 ), avec son pendant.
ier ét. : eau-forte pure; — 2e ét. : pi. terminée,
avec la lettre (reprod.).
Citée par Mariette : ceL’Indiffèrent, ou un Homme
qui danse...(notes mss., op. cit., t. IX, fol. 19 1
[§])•
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1755
& aux catal. Chereau de 1 770 & de 1778.

[128 a—130]
Dans l'Œuvre gravé, cette planche est tirée sur
la même feuille que la Finette. Toutefois, on ren-
contre exceptionnellement des épreuves au format
(par ex., coll. M. Fenaille), où elle est remplacée
par ALeietin (voir le n° 2 1 5 ).
La même figure, dans un plus petit format, a été
gravée à l’eau-forte, dans le même sens, d’après un
dessin, au n° 102 des Figures de différents car aller es,
d’abord par C.-N. Cochin, dont la planche n’a pas
servi (comme l’indique une note manuscrite sur
l’unique épreuve conservée dans l’exemplaire de la
Bibliothèque de l’Arsenal), puis par B. Audran.
La peinture originale, d’après l’estampe : Tirée
du Cabinet de ALr Alassé. — Sur cet amateur, voir
ci-dessus la notice du n° 1 24.
Sur les ventes dans lesquelles cette peinture a
passé (Ménars, Godefroy, Le Brun), voir la notice
du numéro précédent.
Aujourd’hui : musée du Louvre (coll. La Caze).
129 a. — Il existe dans la coll. du Bon Edmond de
Rothschild une épreuve de ce même sujet à l’état
d’eau-forte pure, mais tirée sur un cuivre différent,
œuvre d’un autre artiste que G. Scotin (au t. c. :
0,246 X 0,1 76).
G. Duplessis (Hist. de la gravure, 1880, p. 41 8 >
reprod.) attribuait cette gravure à Watteau lui-même.
Zimmermann [op. cit., p. 167) est également de cet
avis. II est absolument impossible de partager leur
opinion, quand on rapproche cette pièce des autres
gravures connues de Watteau. Nous croirions plutôt
que cette belle préparation, bien supérieure à l’es-
tampe de G. Scotin, est l’œuvre d’un professionnel
rompu à toutes les difficultés du métier, comme,
peut-être Benoît Audran, dont l’eau-forte pure du
ALejetin (au Cabinet des Estampes de la B. N.)
fournit un élément de comparaison des plus curieux
à cet égard.
Le Cabinet des Estampes de la B. N. possède une
épreuve de la même planche que celle de la coll.
E. de Rothschild, provenant de chez les Goncourt,
& dans un 2e état plus avancé : le sol, le fond d’arbres,
les nuages ont été repris, de même que le tricorne
du personnage, son visage, ses cheveux, son vête-
ment, ses mollets, &c. ; dans le cours d’eau qu’on
voit à g., se reflète le château du fond, & la silhouette
de ce château est accusée par de nouveaux travaux,
notamment des tailles horizontales sur la façade.
130 (1). — ^LES HABITS SONT ITA-
LIENS. . . »
Tirée sur la même feuille que la suivante, & à g.
- Au t. c. : 0,279 X 0,201.
 
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