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CATALOGUE.

[130 a—1 30 b]
On lit sous le t. c. : (à g.) Peint & Gravé a l’eau
forte -par Wattaux & — (à dr.) retouché au burin par
Simonneau l’ainé.
Pas de titre, mais 8 vers, signés Gacon, sur 2 col.
de 4 ’•
Les habits sont Italiens

De la france D de litalie.
Chez F. Chereau.
ier ét. : eau-forte pure (dans cet état, cette pièce
est Tune des dix qui constituent l’œuvre de Watteau
graveur; l’unique épreuve connue de cette eau-forte,
annotée par Mariette, est au cabinet des Est. de ia
B. N. ) ; — 2e ét. : la pi. avec les retouches de Simon-
neau, notamment sur les arbres du fond très pous-
sés, le béret du guitariste de g., ia souquenille du
Pierrot dedr., &c. ; mais sans aucune lettre; — f ét. :
la même, avec, sous le t. c., à g. : Peint & Gravé a
l’eau-forte par Wattaux & — à dr. : retouché au burin
par Simonneau l’ainé; sans plus; — 4° ét. : la même,
avec le titre, les 8 vers & l’adresse de Sirois, suivie
des lettres C. P. G. [sic pour G. P. P.]; — p ét. :
ia même, avec l’adresse de F. Chereau remplaçant
celle de Sirois (reprod.); — 6e ét. : ia même, avec ie
nom de Wattaux corrigé en Watteau.
Nous n’avons pas vu les ier & 6e états. — Sur un
prétendu état de cette pièce, sans le nom de Gacon
après les vers & sans les lettres G. P. G. après i’adresse
de Sirois, voir ci-après n° 130A.
Une des 10 pi. gravées d’après Watteau, dont ïes
cuivres, provenant de chez Sirois, sont mentionnés à
l’inventaire après décès de François Chereau, en
date du 12 sept. 1729 (doc. inéd.; minutierF. Deia-
paime). Voir : 2e partie, chap. II, 4-
Citée par Mariette : « Une femme habillée en
Arlequin, dansant avec une autre femme, accompa-
gnées de divers personnages déguisés pour le bai;
inventé & gravé à l’eau-forte par Wateau & terminé
au burin par Simonneau I’aisné« (notes mss, op. cit.,
t. IX, foi. 1 p2 [17]).
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1 735; il
est absent du catai. Chereau de 1 770.
Dans l’Œuvre gravé, cette planche est tirée sur la
même feuille que ce Sous un habit de A4eqetin.,, ^, qui
suit (n° 1 3 1). Alais on rencontre exceptionnellement
des épreuves au format où cette planche est tirée,
aussi en largeur, avec l’Amour paisible, gravé par J. de
havannes (catai., n° 74), bien que ces deux pièces
soient de formats tout à fait différents : l’Amour
paisible étant à ia fois moins haut & pius large que
ce Les habits sont italiens. . . ^ (coli. M. Fenaiiie). — II
existe également des feuiiies où cette planche est rem-
placée par la Troupe italienne (catai., n° 85).

<5j
La même composition, ici gravée d’après une
peinture, a été gravée par Boucher, d’après un des-
sin, sous le titre : la Troupe italienne (catai., n° 85 ).
Peut-être, vente Loiiier (Paris, 1789, n° 55 :
cc. . . Cinque figures vêtues de différens habiiiemens
de caraétère, vues jusqu’aux genoux « ; B., p po. 6 I.
X7 po.);—vente L’Homme (Paris, 1837, n°yp),
d’après Goncourt; — vente de Sir Andrew Foun-
taine (Londres, 7 juillet 1894, n° 37; panel, p 1/4
X 7 i/4 inches); — puis, coil. de Sir Edgar Vincent;
— en 1 p 1 2, Zimmermann (op. cit., p. 24) donne
cette peinture comme étant encore dans la coib
Vincent; or, le catai. Sedeimeyer de ipoj, décrit
une composition qu’il dit provenir des coli. de Sir
A. Fountaine & de Sir Edg. Vincent (n° 73 ; panel,
p 1/4x7 i/4 inches; pi.). Ce tableau est dans ie
même sens que la gravure, mais offre avec elle de
notables différences.
Un autre, aussi dans le même sens que ia gravure
& très exaéleinent reproduit par elle : Paris, coli. du
Bon Edmond de Rothschild.
130 a. — Les ouvrages spéciaux (Robert-Dumesnil,
Goncourt) signaient un état de cette pièce, qui
serait intermédiaire entre le 4e N Ie 5 e de ceux dé-
crits ci-dessus : dans cet état, à l’adresse de Sirois,
mais où le nom du graveur a été effacé, le nom de
Gacon ne se trouve pas après les vers, ni les lettres
C. P. G. après l’adresse de Sirois.
Or, il ne s’agit pas ici d’un état de ia planche
qu’on vient de décrire, mais d’une contrefaçon an-
cienne, dans le genre de celles qu’on a mentionnées
pour ce B elle, riêcouteg rien... » (catai., n° 82 a),
ce Pour garder l’honneur... >3 ( catai., n° 8 3 a), Arlequin,
Pierrot & Scapin... >3 (catai., n° p<5 a) & ce Pour nous
prouver que cette belle... « (catai., n° p7 a).
C’est seulement en ayant k ia fois sous les yeux une
épreuve de l’Œuvre gravé & une épreuve de la con-
trefaçon qu’il est possible de déterminer les différences
de détail permettant de distinguer les deux pièces..
Néanmoins, il est une de ces différences qui frappe
au premier coup d’œil : dans la contrefaçon, l’adresse
de Sirois : sur le quay neuf... a été écrite par ie faus-
saire qui a gravé ia lettre à l’eau-forte : sur le quesy
neuf. Nous avons, du reste, donné dans le texte de
notre 2e partie la reproduction des deux pièces jux-
taposées (voir : 2e partie, chap. V, 2).
II existe un pendant de cette contrefaçon : c’est Ç
copie servile de la pièce suivante : ce Sous un habit de
ALeggetin... >3 (n° 13 1 a).
130 b. —- Balet Italien.
Réduction anonyme — Au t. c. : o, 1 1 2 X 0,08 1.

ni.

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