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https://doi.org/10.11588/diglit.41977#0075
[136-138]
& à dr., deux vers allemands, en gothiques
Wann sic h der Kayser l'âst in seinem China sehen
L’épreuve que nous avons vue ne portait pas
d’autre inscription.
Cette pièce forme une suite avec ies réductions
analogues de Divinité chinoise (134A), les Jardins
de Cythere ( 15 2 a) & les Jardins de Bachus ( 1 5 3 a).
136 (ip4). — LE MARAIS.
Pendant de la suivante. — Au t. c. : 0,237
X 0,3 1 1.
A. Watteau pinxit. — L. Jacob Sculp.
Chez F. Chereau.
ier ét. : eau-forte pure; — 2e ét. : pi. terminée,
avec ïa lettre (reprod.).
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1755
& aux catal. Chereau de 1770 & de 1778.
La disposition courante veut que cette pi. & la
suivante soient tirées en largeur & chacune sur une
feuille. On rencontre par exception des feuilles au
format de l’Œuvre gravé, où les 2 pi. se trouvent
réunies & disposées l’une au-dessus de l’autre, dans
le sens de la hauteur de la feuille (coll. AL Fenaille).
Alariette cite en ces termes cette composition
& son pendant : «Ces deux veiies, qui ont été
peintes par Wateau d’après nature, dans le temps
qu’il demeurait au fauxbourg des Porcherons, ont
été gravées par L. Jacob » (notes mss, op. cit., t. IX,
fol. 192 [26]).
Le quartier des Porcherons était ce vaste quadrila-
tère de jardins maraîchers, semés de maisonnettes,
qui s’étendaient au delà du «boulevards & jusqu’aux
pentes de la colline de Alontmartre, entre la rue du
Faubourg-AIontmartre & la rue Tronchet aétuelles.
Le coquet pavillon de la Grange-Batelière destiné
aux jardiniers de Crozat, dont l’hôtel, à l’angle de la
rue Richelieu & du boulevard, communiquait avec
ses jardins par un passage souterrain, se trouvait en
plein quartier des Porcherons. Peut-être est-ce dans
ce pavillon que Watteau se retira pour travailler
quand il peignit ces paysages parisiens d’alors que
sont le Marais &. IAbreuvoir.
43V (195).— LA BREUVOIR.
Pendant de la précédente. — Au t. c. : 0,235
X 0,3 1 1.
A. Watteau pinxit. — L. Jacob Sculp.
Chez F. Chereau.
icr ét. : eau-forte pure; — 2e ét. : pi. terminée,
avant toute lettre; — 3e ét. : avec la lettre (reprod.).
69
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1755
& aux catal. Chereau de 1770 & de 1778.
Pour les épreuves où cette pi. est réunie à la pré-
cédente & tirée sur la même feuille, & pour la note
de Alariette sur cette composition & son pendant,
voir la notice du n° 1 3 6.
138 (54). — LES FATIGUES DE LA
GUERRE.
Pendant des Délassements de la guerre (n° 216’).
— Au t. c. : 0,2 15 x 0,3 2 5.
Watteau pinxit. — G. Scotin Sculp.
Chez Gersaint & chez Sjjrugue. — Annoncée par
Gersaint au Mercure de juin 1731 (t. II, p. 1 5 64),
— annonce énumérant les 1 7 estampes d’après Wat-
teau publiées par lui depuis deux ans.
ier ét. : eau-forte pure; — 2e ét. : pi. terminée, avec
la lettre, mais sans l’inscription Watteau pinxit sous le
t. c., à g.; — 3e ét. : avec les inscriptions ci-dessus
indiquées (reprod.).
Citée par Alariette : « Les Fatigues de la guerre, ex-
primées par un détachement de soldats en marche... >5
(notes mss, op. cit., t. IX, fol. 192 [24]).
La peinture originale, de la même grandeur que
l’estampe.
Cette peinture & son pendant, les Délassements de
la guerre (catal., n° 216), appartinrent à Gersaint,
qui les céda à Antoine de La Roque. En effet, à la
vente de ce dernier (1745), Gersaint, auteur du
catal., s’exprime ainsi à propos de ces deux tableaux
(n° 44 de la vente) : «Je les ai fait graver sous les
inscriptions des Fatigues & des Délassemens de la
guerre, par Al. Crépi «. II y a ici une inexactitude de
Gersaint : Crépy n’a gravé que le deuxième de ces
tableaux. Gersaint les racheta d’ailleurs tous ies deux
à la vente de La Roque. — Sur Antoine de La
Roque, voir la notice du n° 269.
Vente de La Roque (Paris, 1745? n° 445 avec son
pendant; cuivre; 12 po. de haut, x 12 po. 1/2 de
larg. [la dimension indiquée pour la hauteur est vrai-
semblablement inexacte : elle ne correspond pas à
celle des estampes, gravées de la même grandeur
que les tableaux; &, d’autre part, on ne connaît
aucun tableau militaire de Watteau qui mesure envi-
ron 0,324 X 0,3 37]; à Gersaint.— Coll, de L.-A.
Crozat, baron de Thiers (catal. 175 5, p. 57, sous le
titre de une Marche de troupes & une Halte, & i’indic.
qu’ils sont tous deux gravés dans le Recueil de AI. de
JuIIienne; cuivre; 8 po. x 1 p.). — C’est sous ces
deux titres que Dezallier d’Argenville ies cite parmi
les peintures de la galerie Crozat, dans son édit, de
1757 du Voyage pittoresque de Paris (p. 137). — La
CATALOGUE.
& à dr., deux vers allemands, en gothiques
Wann sic h der Kayser l'âst in seinem China sehen
L’épreuve que nous avons vue ne portait pas
d’autre inscription.
Cette pièce forme une suite avec ies réductions
analogues de Divinité chinoise (134A), les Jardins
de Cythere ( 15 2 a) & les Jardins de Bachus ( 1 5 3 a).
136 (ip4). — LE MARAIS.
Pendant de la suivante. — Au t. c. : 0,237
X 0,3 1 1.
A. Watteau pinxit. — L. Jacob Sculp.
Chez F. Chereau.
ier ét. : eau-forte pure; — 2e ét. : pi. terminée,
avec ïa lettre (reprod.).
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1755
& aux catal. Chereau de 1770 & de 1778.
La disposition courante veut que cette pi. & la
suivante soient tirées en largeur & chacune sur une
feuille. On rencontre par exception des feuilles au
format de l’Œuvre gravé, où les 2 pi. se trouvent
réunies & disposées l’une au-dessus de l’autre, dans
le sens de la hauteur de la feuille (coll. AL Fenaille).
Alariette cite en ces termes cette composition
& son pendant : «Ces deux veiies, qui ont été
peintes par Wateau d’après nature, dans le temps
qu’il demeurait au fauxbourg des Porcherons, ont
été gravées par L. Jacob » (notes mss, op. cit., t. IX,
fol. 192 [26]).
Le quartier des Porcherons était ce vaste quadrila-
tère de jardins maraîchers, semés de maisonnettes,
qui s’étendaient au delà du «boulevards & jusqu’aux
pentes de la colline de Alontmartre, entre la rue du
Faubourg-AIontmartre & la rue Tronchet aétuelles.
Le coquet pavillon de la Grange-Batelière destiné
aux jardiniers de Crozat, dont l’hôtel, à l’angle de la
rue Richelieu & du boulevard, communiquait avec
ses jardins par un passage souterrain, se trouvait en
plein quartier des Porcherons. Peut-être est-ce dans
ce pavillon que Watteau se retira pour travailler
quand il peignit ces paysages parisiens d’alors que
sont le Marais &. IAbreuvoir.
43V (195).— LA BREUVOIR.
Pendant de la précédente. — Au t. c. : 0,235
X 0,3 1 1.
A. Watteau pinxit. — L. Jacob Sculp.
Chez F. Chereau.
icr ét. : eau-forte pure; — 2e ét. : pi. terminée,
avant toute lettre; — 3e ét. : avec la lettre (reprod.).
69
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1755
& aux catal. Chereau de 1770 & de 1778.
Pour les épreuves où cette pi. est réunie à la pré-
cédente & tirée sur la même feuille, & pour la note
de Alariette sur cette composition & son pendant,
voir la notice du n° 1 3 6.
138 (54). — LES FATIGUES DE LA
GUERRE.
Pendant des Délassements de la guerre (n° 216’).
— Au t. c. : 0,2 15 x 0,3 2 5.
Watteau pinxit. — G. Scotin Sculp.
Chez Gersaint & chez Sjjrugue. — Annoncée par
Gersaint au Mercure de juin 1731 (t. II, p. 1 5 64),
— annonce énumérant les 1 7 estampes d’après Wat-
teau publiées par lui depuis deux ans.
ier ét. : eau-forte pure; — 2e ét. : pi. terminée, avec
la lettre, mais sans l’inscription Watteau pinxit sous le
t. c., à g.; — 3e ét. : avec les inscriptions ci-dessus
indiquées (reprod.).
Citée par Alariette : « Les Fatigues de la guerre, ex-
primées par un détachement de soldats en marche... >5
(notes mss, op. cit., t. IX, fol. 192 [24]).
La peinture originale, de la même grandeur que
l’estampe.
Cette peinture & son pendant, les Délassements de
la guerre (catal., n° 216), appartinrent à Gersaint,
qui les céda à Antoine de La Roque. En effet, à la
vente de ce dernier (1745), Gersaint, auteur du
catal., s’exprime ainsi à propos de ces deux tableaux
(n° 44 de la vente) : «Je les ai fait graver sous les
inscriptions des Fatigues & des Délassemens de la
guerre, par Al. Crépi «. II y a ici une inexactitude de
Gersaint : Crépy n’a gravé que le deuxième de ces
tableaux. Gersaint les racheta d’ailleurs tous ies deux
à la vente de La Roque. — Sur Antoine de La
Roque, voir la notice du n° 269.
Vente de La Roque (Paris, 1745? n° 445 avec son
pendant; cuivre; 12 po. de haut, x 12 po. 1/2 de
larg. [la dimension indiquée pour la hauteur est vrai-
semblablement inexacte : elle ne correspond pas à
celle des estampes, gravées de la même grandeur
que les tableaux; &, d’autre part, on ne connaît
aucun tableau militaire de Watteau qui mesure envi-
ron 0,324 X 0,3 37]; à Gersaint.— Coll, de L.-A.
Crozat, baron de Thiers (catal. 175 5, p. 57, sous le
titre de une Marche de troupes & une Halte, & i’indic.
qu’ils sont tous deux gravés dans le Recueil de AI. de
JuIIienne; cuivre; 8 po. x 1 p.). — C’est sous ces
deux titres que Dezallier d’Argenville ies cite parmi
les peintures de la galerie Crozat, dans son édit, de
1757 du Voyage pittoresque de Paris (p. 137). — La
CATALOGUE.