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https://doi.org/10.11588/diglit.41977#0076
7°
L’ŒUVRE GRAVE DE WATTEAU.
coiï. du baron de Thiers fut vendue en bloc à Cathe-
rine II en 1772 & devint le noyau du musée de
l’Ermitage, où se trouvent aujourd’hui cette peinture
6 son pendant.
Répétitions ou copies : vente de Baudouin (Paris,
15 févr. 1770, n° 4rh avec son pendant; donnés
sous leurs titres habituels, mais comme des peintures
« dans le goût de Watteau « ; B., 8 po. X 1 1 po. 9 1. ) ;
— vente de M*** [l’abbé de Gevigney] (Paris,
ier déc. 1779, n° 528, avec son pendant; B.,
7 po. 1/2 x 12 po.); — vente anonyme (Paris,
Ier mars 1906, n° <58; sans son pendant; B., 0,26
X 0,3 1 ; la grav. de Scotin jointe).
Pour les autres compositions de Watteau à sujets
militaires gravées, & pour les compositions à sujets
militaires vendues sous le nom de Witteau du
xvme siècle à 1921, voir ci-dessus, à la fin de la
notice sur Escorte d’équipages (catab, n° 125).
139 (108). — ASSEMBLÉE GALANTE.
Titre & inscription en franç. & en lat. — Au t. c. :
0,371 x 0,51 6.
A. Watteau pinxit. — Le bas [J.-P h. Le Bas^\
Sculp.
A Paris; sans nom d’éditeur. — Annoncée par la
Vve de F. Chereau & par Surugue au ALercure de
nov. 173 1 (p. 2623), sans nom de graveur.
Ier ét. : eau-forte pure; — 2e ét. : état intermé-
diaire; la pi. déjà reprise au burin, mais sans les
vigueurs (Cab. des Est. de la B. N.; réserve); —
3e ét. : pi. terminée, avant toute lettre; avec les
vigueurs, notamment sur le ciel où l’on voit des
contre-tailles qui n’existent pas dans l’état précédent;
— 4e ét. : avec la lettre (reprod.).
Citée par Mariette (notes mss, op. cit., t. IX,
fol. 194 [82]).
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1755
& aux catab Chereau de 1770 & de 1778.
La peinture originale, de la même.grandeur que
l’estampe.
D’après l’estampe : Ce tableau est dans le Cabinet
de Mad‘ la Cicsse de Venue.
Jeanne-Baptiste d’Albert de Luynes, née en
1670, fut mariée, à l’âge de treize ans, à G. Sca-
giia, comte de Verrue, gentilhomme piémontais au
service de la France. A Turin, elle devint la maî-
tresse de Viétor-Amédée II, duc de Savoie, sur qui
elle exerça un pouvoir absolu; puis, lasse de la vie
renfermée qu’elle menait à Turin, elle s’enfuit à
Paris en 1 700. Son hôtel de la rue du Cherche-Midi
& son petit château de Meudon devinrent le rendez-
vous d’une cour d’épicuriens, amateurs, lettrés & ar-
[139-143]
tistes, parmi lesquels Leriget de La Faye, le ministre
G.-L. Chauvelin & sa femme, les cousins de Jul-
lienne Glucq de Saint-Port & J.-B. de MontuIIé,
tous grands amateurs de Watteau. C’est au milieu
de cette petite cour que la spirituelle « Dame de
volupté comme on l’appelait, passa très agréable-
ment le reste de sa vie dans une aimable insouciance.
Elle mourut en 173<5, laissant une bibliothèque
magnifique & une admirable colleélion de peintures
& d’œuvres d’art, lesquelles furent dispersées en
vente publique en 1737; cette vente, où l’on
remarque deux tableaux de Watteau, est la première
où l’on ait vu passer des peintures de ce maître.
Vente de la comtesse de Verrue (Paris, 27 mars
1 73 7 ; c’est l’un des « deux petits tableaux » de Wat-
teau, désignés, sans plus de détails, sous le n° 83,
l’autre étant ce Heureux âge! âge d’or...» [catab,
n° 75])*
Pour mémoire : vente M. R... (Paris, 13 déc.
1858, n° 65; sans descript. ni diin.; avec l’indicat.
de la grav. de Le Bas & de la colb de Mrae de Ver-
rue); — vente Hyndrerick (Ypres, 27 avril 1880,
n° 90; B., o,41 X 0,52).
On rapprochera de cette composition la Réunion
en plein air du musée de Dresde, qui en est une
variante, mais qui n’a pas été gravée au xvme siècle.
140-143. — [LES SAISONS, suite de 4 pb
d’arabesques tirées deux à deux; paysages ani-
més, dans des cartouches ovales en hauteur.]
Les titres sont gravés au-dessus de la composition.
140-141 (285-286).
L’ESTÉ.
Au t. c. : 0,299 x 0,195.
L’AUTO N NE.
Au t. c. : 0,269 X o, 193.
Toutes les deux : Watteau in. — G. Huquier Sculp.
Ni l’une ni l’autre n’ont d’adresse.
143-143 (287-284).
L’HIVER.
Au t. c. : 0,286x0,182.
LE PRINTEMPS.
Au t. c. : 0,297 x o, 19 1.
Toutes les deux : Watteau in. — Huquier Sculp.
Le Printemps seul porte une adresse : celle de la
Vve de F. Chereau.
L’ŒUVRE GRAVE DE WATTEAU.
coiï. du baron de Thiers fut vendue en bloc à Cathe-
rine II en 1772 & devint le noyau du musée de
l’Ermitage, où se trouvent aujourd’hui cette peinture
6 son pendant.
Répétitions ou copies : vente de Baudouin (Paris,
15 févr. 1770, n° 4rh avec son pendant; donnés
sous leurs titres habituels, mais comme des peintures
« dans le goût de Watteau « ; B., 8 po. X 1 1 po. 9 1. ) ;
— vente de M*** [l’abbé de Gevigney] (Paris,
ier déc. 1779, n° 528, avec son pendant; B.,
7 po. 1/2 x 12 po.); — vente anonyme (Paris,
Ier mars 1906, n° <58; sans son pendant; B., 0,26
X 0,3 1 ; la grav. de Scotin jointe).
Pour les autres compositions de Watteau à sujets
militaires gravées, & pour les compositions à sujets
militaires vendues sous le nom de Witteau du
xvme siècle à 1921, voir ci-dessus, à la fin de la
notice sur Escorte d’équipages (catab, n° 125).
139 (108). — ASSEMBLÉE GALANTE.
Titre & inscription en franç. & en lat. — Au t. c. :
0,371 x 0,51 6.
A. Watteau pinxit. — Le bas [J.-P h. Le Bas^\
Sculp.
A Paris; sans nom d’éditeur. — Annoncée par la
Vve de F. Chereau & par Surugue au ALercure de
nov. 173 1 (p. 2623), sans nom de graveur.
Ier ét. : eau-forte pure; — 2e ét. : état intermé-
diaire; la pi. déjà reprise au burin, mais sans les
vigueurs (Cab. des Est. de la B. N.; réserve); —
3e ét. : pi. terminée, avant toute lettre; avec les
vigueurs, notamment sur le ciel où l’on voit des
contre-tailles qui n’existent pas dans l’état précédent;
— 4e ét. : avec la lettre (reprod.).
Citée par Mariette (notes mss, op. cit., t. IX,
fol. 194 [82]).
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1755
& aux catab Chereau de 1770 & de 1778.
La peinture originale, de la même.grandeur que
l’estampe.
D’après l’estampe : Ce tableau est dans le Cabinet
de Mad‘ la Cicsse de Venue.
Jeanne-Baptiste d’Albert de Luynes, née en
1670, fut mariée, à l’âge de treize ans, à G. Sca-
giia, comte de Verrue, gentilhomme piémontais au
service de la France. A Turin, elle devint la maî-
tresse de Viétor-Amédée II, duc de Savoie, sur qui
elle exerça un pouvoir absolu; puis, lasse de la vie
renfermée qu’elle menait à Turin, elle s’enfuit à
Paris en 1 700. Son hôtel de la rue du Cherche-Midi
& son petit château de Meudon devinrent le rendez-
vous d’une cour d’épicuriens, amateurs, lettrés & ar-
[139-143]
tistes, parmi lesquels Leriget de La Faye, le ministre
G.-L. Chauvelin & sa femme, les cousins de Jul-
lienne Glucq de Saint-Port & J.-B. de MontuIIé,
tous grands amateurs de Watteau. C’est au milieu
de cette petite cour que la spirituelle « Dame de
volupté comme on l’appelait, passa très agréable-
ment le reste de sa vie dans une aimable insouciance.
Elle mourut en 173<5, laissant une bibliothèque
magnifique & une admirable colleélion de peintures
& d’œuvres d’art, lesquelles furent dispersées en
vente publique en 1737; cette vente, où l’on
remarque deux tableaux de Watteau, est la première
où l’on ait vu passer des peintures de ce maître.
Vente de la comtesse de Verrue (Paris, 27 mars
1 73 7 ; c’est l’un des « deux petits tableaux » de Wat-
teau, désignés, sans plus de détails, sous le n° 83,
l’autre étant ce Heureux âge! âge d’or...» [catab,
n° 75])*
Pour mémoire : vente M. R... (Paris, 13 déc.
1858, n° 65; sans descript. ni diin.; avec l’indicat.
de la grav. de Le Bas & de la colb de Mrae de Ver-
rue); — vente Hyndrerick (Ypres, 27 avril 1880,
n° 90; B., o,41 X 0,52).
On rapprochera de cette composition la Réunion
en plein air du musée de Dresde, qui en est une
variante, mais qui n’a pas été gravée au xvme siècle.
140-143. — [LES SAISONS, suite de 4 pb
d’arabesques tirées deux à deux; paysages ani-
més, dans des cartouches ovales en hauteur.]
Les titres sont gravés au-dessus de la composition.
140-141 (285-286).
L’ESTÉ.
Au t. c. : 0,299 x 0,195.
L’AUTO N NE.
Au t. c. : 0,269 X o, 193.
Toutes les deux : Watteau in. — G. Huquier Sculp.
Ni l’une ni l’autre n’ont d’adresse.
143-143 (287-284).
L’HIVER.
Au t. c. : 0,286x0,182.
LE PRINTEMPS.
Au t. c. : 0,297 x o, 19 1.
Toutes les deux : Watteau in. — Huquier Sculp.
Le Printemps seul porte une adresse : celle de la
Vve de F. Chereau.