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https://doi.org/10.11588/diglit.41977#0078
L’CEUVRE GRAVÉ DE WATT EAU.
Une peinture qui peut être la Pollonnoïse ou la
Rêveuse (la description ne permet pas de préciser) a
passé k la vente Lyne Stephens (Londres, 9 mai
i Bp 5, n° 3 67; 21 x 17 i/4 inches).
Aujourd’hui : Petrograd, musée de l’Ermitage.
140 (124). — LES DEUX COUSINES.
Au t. c. : o,2p4 X 0,3 36.
A. Watteau pinxit. — [5.] Baron Sculp.
Chez la Vve de F. Chereau & chez Surugue.
Ier ét. : pi. terminée, avant toute lettre; — 2e ét. :
la même, avec les adresses de la Vve de F. Chereau
& de Surugue (reprod.) ; — 3e ét. : avec l’adresse de
la Vve Chereau seule, celle de Surugue effacée.
Citée par Mariette (notes mss, op. cit., t. IX,
foL *93 [5 5])-
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1735
& aux catal. Chereau de 1 770 & de 177B.
La peinture originale, de la même grandeur que
l’estampe.
D’après l’estampe : Tiré du Cabinet de ALr Baron
en Angleterre.
Bernard Baron, graveur (Paris, 1696-Londres,
24 janv. 1762), beau-fils & élève de N.-H. Tar-
dieu, passa en Angleterre vers 1717 & se fixa à
Londres, où, d’après G. Vertue [Catal. of entra-
ver s. . ., 2nd ed. b y H. Wdpole, 1786), il aurait été
appelé par Cl. Du Bosc. Il y connut Watteau, lors
du voyage en Angleterre de ce dernier (1720),
qui l’a représenté en train de graver, dans un dessin
aujourd’hui au Musée Britannique (reprod., impar-
tie). II eut un procès avec Du Bosc en 172 5 , à pro-
pos de planches de l’Histoire d’Ulysse gravées d’après
des dessins de la célèbre colleétion du D' Mead (sur
cepamateur, voir n° 204); puis, les deux graveurs
réconciliés «vinrent k Paris ensemble en 172P où
Baron grava une pi. d’après Watteau [.l’Accord par-
fait, paru en juin 1730 (catal., n°23)], & s’engagea
k en faire une autre d’après un Titien de la coll. du
Roi, pour M. Crozat [Jupiter amoureux d’Antiope],
pour lequel il reçut 60 livres sterling. . . » (G. Ver-
tue, op. cit.). II a gravé six tableaux de Watteau,
quatre pour l'Œuvre gravé & deux autres, plus tard,
pour l’éditeur J. Boydell, qui l’employa beaucoup
(voir catal., nos 23 , 204, 268,290 & 291).
Peut-être, d’après la description, le tableau sans
titre d’une vente anonyme (Paris, 2 mai 1833,
n° 1 1 o; T., 11 po. 1/2x13 po.) ; — vente Patureau
(Paris, 20 avril 1837, n° 64; T., 0,29 x 0,3 3 1/2 ;
avec l’indic. de la grav. de Baron).
Aujourd’hui : Paris, coll. de Mrae la Clcsse de
Béhague.
[146-147]
144 (53). — RETOUR DE CAMPAGNE.
Pendant de la suivante. — Titre & inscription en
franc. & en lat. — Au t. c. : 0,3 1 8 x 0,434-
A. Watteau pinxit. — [Cf N. Cochin Sculp.
Ch ez F. Chereau. — Annoncée au Mercure de
déc. 1 727 (ordinaire, p. 2677), sans nom de graveur :
première annonce détaillée, qu’ait publiée F. Che-
reau, d’estampes nouvellement gravées d’après Wat-
teau, au nombre de 22.
Ier ét. : eau-forte pure; — 2e ét. : pi. terminée,
avant toute lettre; — 3e ét. : avec la lettre, avec le
privilège du Roi dans l’angle inf. dr., mais sans les
mots : du Cabinet de Mr Gersaint (reprod.) ; — If ét. :
avec cette mention.
Citée par Mariette (notes mss, op. cit., t. IX,
fol. 194 [72]).
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1733
& aux catal. Chereau de 1770 & de 1778.
La peinture originale, de la même grandeur que
l’estampe.
Voici en quels termes Mariette parle de cette pein-
ture & de la suivante :
cc Camp volant, gravé par Charles-Nicolas Cochin
d’après le tableau que Watteau avoit peint pour le
sieur Sirois peu après sa seconde arrivée de Flandres».
— Retour de campagne : « ce tableau, qui a été peint
dans le même temps que le précédent [Ca?np volant]
& pour lui servir de pendant, a pareillement été
gravé par Charles-Nicolas Cochin». Et il a ajouté
plus tard, en marge : ceII a été peint le premier».
De même, dans le catal. de la vente Quentin de
Lorangère ( 17445 P- 177- ï 78), Gersaint déclare que
le ce départ de troupes» & la «alte d’armées», l’un
acheté par son beau-père Sirois à Watteau avant le
départ de celui-ci pour Valenciennes, l’autre envoyé
de Valenciennes à Sirois pour servir de pendant au
premier, ont été tous deux gravés par Cochin.
On doit retenir cette double assertion. Toutefois,
il se peut que Mariette & Gersaint aient commis une
confusion & que leurs remarques s’appliquent à
Recrue allant joindre le régiment & à Détachementfaisant
alte (nos 178-179). F’une seulement de ces pein-
tures a été gravée par Cochin, mais toutes les deux
comptent parmi les 1 o premiers tableaux gravés
d’après Watteau, & précisément par les soins de Si-
rois , — ce qui n’est pas le cas de Retour de campagne
& de Camp volant—; or, il semble naturel que Sirois
ait d’abord compris, parmi les peintures de Watteau
gravées par ses soins, celles qui étaient en sa pos-
session.
D’après l’estampe : du Cabinet de MT Gersaint. ■—
Sur Gersaint, voir : iro partie.
Vente Danlos (Paris, 2 mars 1867 n° 36; avec
Une peinture qui peut être la Pollonnoïse ou la
Rêveuse (la description ne permet pas de préciser) a
passé k la vente Lyne Stephens (Londres, 9 mai
i Bp 5, n° 3 67; 21 x 17 i/4 inches).
Aujourd’hui : Petrograd, musée de l’Ermitage.
140 (124). — LES DEUX COUSINES.
Au t. c. : o,2p4 X 0,3 36.
A. Watteau pinxit. — [5.] Baron Sculp.
Chez la Vve de F. Chereau & chez Surugue.
Ier ét. : pi. terminée, avant toute lettre; — 2e ét. :
la même, avec les adresses de la Vve de F. Chereau
& de Surugue (reprod.) ; — 3e ét. : avec l’adresse de
la Vve Chereau seule, celle de Surugue effacée.
Citée par Mariette (notes mss, op. cit., t. IX,
foL *93 [5 5])-
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1735
& aux catal. Chereau de 1 770 & de 177B.
La peinture originale, de la même grandeur que
l’estampe.
D’après l’estampe : Tiré du Cabinet de ALr Baron
en Angleterre.
Bernard Baron, graveur (Paris, 1696-Londres,
24 janv. 1762), beau-fils & élève de N.-H. Tar-
dieu, passa en Angleterre vers 1717 & se fixa à
Londres, où, d’après G. Vertue [Catal. of entra-
ver s. . ., 2nd ed. b y H. Wdpole, 1786), il aurait été
appelé par Cl. Du Bosc. Il y connut Watteau, lors
du voyage en Angleterre de ce dernier (1720),
qui l’a représenté en train de graver, dans un dessin
aujourd’hui au Musée Britannique (reprod., impar-
tie). II eut un procès avec Du Bosc en 172 5 , à pro-
pos de planches de l’Histoire d’Ulysse gravées d’après
des dessins de la célèbre colleétion du D' Mead (sur
cepamateur, voir n° 204); puis, les deux graveurs
réconciliés «vinrent k Paris ensemble en 172P où
Baron grava une pi. d’après Watteau [.l’Accord par-
fait, paru en juin 1730 (catal., n°23)], & s’engagea
k en faire une autre d’après un Titien de la coll. du
Roi, pour M. Crozat [Jupiter amoureux d’Antiope],
pour lequel il reçut 60 livres sterling. . . » (G. Ver-
tue, op. cit.). II a gravé six tableaux de Watteau,
quatre pour l'Œuvre gravé & deux autres, plus tard,
pour l’éditeur J. Boydell, qui l’employa beaucoup
(voir catal., nos 23 , 204, 268,290 & 291).
Peut-être, d’après la description, le tableau sans
titre d’une vente anonyme (Paris, 2 mai 1833,
n° 1 1 o; T., 11 po. 1/2x13 po.) ; — vente Patureau
(Paris, 20 avril 1837, n° 64; T., 0,29 x 0,3 3 1/2 ;
avec l’indic. de la grav. de Baron).
Aujourd’hui : Paris, coll. de Mrae la Clcsse de
Béhague.
[146-147]
144 (53). — RETOUR DE CAMPAGNE.
Pendant de la suivante. — Titre & inscription en
franc. & en lat. — Au t. c. : 0,3 1 8 x 0,434-
A. Watteau pinxit. — [Cf N. Cochin Sculp.
Ch ez F. Chereau. — Annoncée au Mercure de
déc. 1 727 (ordinaire, p. 2677), sans nom de graveur :
première annonce détaillée, qu’ait publiée F. Che-
reau, d’estampes nouvellement gravées d’après Wat-
teau, au nombre de 22.
Ier ét. : eau-forte pure; — 2e ét. : pi. terminée,
avant toute lettre; — 3e ét. : avec la lettre, avec le
privilège du Roi dans l’angle inf. dr., mais sans les
mots : du Cabinet de Mr Gersaint (reprod.) ; — If ét. :
avec cette mention.
Citée par Mariette (notes mss, op. cit., t. IX,
fol. 194 [72]).
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1733
& aux catal. Chereau de 1770 & de 1778.
La peinture originale, de la même grandeur que
l’estampe.
Voici en quels termes Mariette parle de cette pein-
ture & de la suivante :
cc Camp volant, gravé par Charles-Nicolas Cochin
d’après le tableau que Watteau avoit peint pour le
sieur Sirois peu après sa seconde arrivée de Flandres».
— Retour de campagne : « ce tableau, qui a été peint
dans le même temps que le précédent [Ca?np volant]
& pour lui servir de pendant, a pareillement été
gravé par Charles-Nicolas Cochin». Et il a ajouté
plus tard, en marge : ceII a été peint le premier».
De même, dans le catal. de la vente Quentin de
Lorangère ( 17445 P- 177- ï 78), Gersaint déclare que
le ce départ de troupes» & la «alte d’armées», l’un
acheté par son beau-père Sirois à Watteau avant le
départ de celui-ci pour Valenciennes, l’autre envoyé
de Valenciennes à Sirois pour servir de pendant au
premier, ont été tous deux gravés par Cochin.
On doit retenir cette double assertion. Toutefois,
il se peut que Mariette & Gersaint aient commis une
confusion & que leurs remarques s’appliquent à
Recrue allant joindre le régiment & à Détachementfaisant
alte (nos 178-179). F’une seulement de ces pein-
tures a été gravée par Cochin, mais toutes les deux
comptent parmi les 1 o premiers tableaux gravés
d’après Watteau, & précisément par les soins de Si-
rois , — ce qui n’est pas le cas de Retour de campagne
& de Camp volant—; or, il semble naturel que Sirois
ait d’abord compris, parmi les peintures de Watteau
gravées par ses soins, celles qui étaient en sa pos-
session.
D’après l’estampe : du Cabinet de MT Gersaint. ■—
Sur Gersaint, voir : iro partie.
Vente Danlos (Paris, 2 mars 1867 n° 36; avec