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74
En bas, sous le titre : Soldby W. Humphrey. N° 227,
Strand.
140 (36). — DIANE A U BAIN.
Titre & inscription en franç. & en lat. — Au t. c.
0,273 X 0,282.
Watteau Pinxit. — P. Aveline Sculp.
Chez Gersaint & chez Surugue. — Annoncée par
Gersaint au Mercure d’avril 1729 (p. 73 1) :
a... Diane sortant du bain, gravé par Pierre Ave-
line; c’est une femme seule qui se ïave les pieds à
une fontaine, le sujet en est fort piquant & fa ma-
nière vague dont il est traité donne parfaitement
l’idée de l’original & rend une belle lumière».
i'r ét. : eau-forte pure; — 2e ét. : pi. terminée,
avec la lettre (reprod.).
Citée par Mariette (notes mss, op. cit., t. IX,
fol. ip4 [77]).
La peinture originale mesure, d’après l’estampe,
I p. 9 po. x 2 p. 3 po., c’est-à-dire o, 5 67 x 0,729 :
A propos de la Femme nue & couchée de Watteau,
qui se trouvait dans l’appartement de L.-A. Crozat,
baron deThiers, Goncourt écrit (p. 9 1) qu’elle faisait
pendant ce à fa Femme se baignant, baptisée par fa
gravure du titre mythologique de Diane au bain».
II commet une confusion : il n’y a pas de Femme se
baignant, chez Crozat, baron de Thiers, mais une
ce Femme à sa première toilette au sortir de son lit 35
(p. 63 du catal. de 1755), laquelle est le tableau de
la Toilette du matin, gravé par Mercier (voir plus
loin, n° 306).
C’est sans doute la peinture de Diane au bain,
dit ailleurs Goncourt, qui passe dans une vente
anonyme de 1782 (Paris, 13 janv. 1782, n° 34;
I 8 po. x 24 po.) ; nous n’avons pas trouvé ce cata-
logue. — On citera aussi : vente Green (Londres,
20 mars 1874, n° 96 : ce a Nymph bathing at a
fountain»; sans dim.); — & vente anonyme (Paris,
II mai 1896, seul numéro de cette vente; T.,
0,78 3 X 0,98 3 ; pi.), à Mme Christine Nilsson.
Aujourd’hui : Paris, coll. Groult.
Une composition analogue en hauteur (avec un
jet d’eau au fond) : vente du prince de Conti (Paris,
8 avril 1777, n° 667; T., 20 po. x 16 po.), à
l’abbé Renouard ; — vente Renouard (Paris, 1 o févr.
1780, n° 141 ; ibid.).
150 (23). — ce QU’AY JE FAIT, ASSAS-
SINS yJAA U DIT S... «
Au t. c. : 0,261 X 0,3do.
Sous le t. c., à g. : peint par Vateau; — & à dr. :

[149-150]
Gravé a l’eauforte par le C. C. \Je Comte de Caylus j
terminé au burin par F. Joullain.
Pas de titre, mais 8 vers sur 2 col. de 4 :
Qu’ay je fait, assassins maudits
Votre homicide Faculté.
Chez Gersaint & chez Surugue. — Annoncée par
Gersaint au Alercure de nov. 1 727 (p. 249 1 ), — pre-
mière annonce, qu’ait insérée Gersaint, d’estampes
de "Watteau : ce II paroit depuis peu deux estampes
nouvelles, très bien gravées d’après les tableaux de
Watau. La première, qu’on peut appeller satyrique,
est en large & représente un Alalade en fuite, pour-
suivi par des porte-seringues. L’auteur y a placé son
médecin d’une manière très comique. Le fond est
orné de cyprès & de tombeaux...».
ier ét. : l’eau-forte pure de Caylus, avant toute lettre;
— 2e ét. : la pi. terminée par Joullain, avant toute
lettre; — 3e ét. : la même, avec les signatures & les
vers, comme ci-dessus, mais avec l’adresse de Ger-
saint seul; — 4e ét. : la même, avec les adresses de
Gersaint & de Surugue (reprod.); — 3e ét. : la
même, avec les armes du comte de Brühl entre les
deux colonnes de vers ; au bas, on a effacé le pri-
vilège & les adresses de Gersaint & de Surugue,
pour les remplacer par l’inscription suivante, sur
2 lignes, coupée par les armoiries : Gravé d’apres
le Tableau Original Peint par Vatteau de même grandeur
qui est— dans la Gallerie de S. E. M'r Le Comte de
Brühl Chevalier de l’Ordre de l’Aigle j Blanc U Pre-
mier /Ministre de Sa Majesté — Le Roy de Pologne
Eleéleur de Saxe; — 6e ét. : la même, avec, en
plus, dans la marge inf., à dr. : N° y y; c’est l’état
du Recueil d’est, grav. d’ap. les tabl. de la Galerie de
S. E. M. le Cte de Brühl, &c. (Dresde, 1734)-
Le Cabinet des Estampes de la B. N. possède
une contre-épreuve de l’eau-forte pure, dans l’Œuvre
de Caylus (t. II, fol. 292).
Citée par Mariette : «Wateau malade se dérobant
à la médecine en fuyant les médecins & leurs re-
mèdes, gravé à l’eau-forte par M. le Comte de Cay-
lus & terminé ensuite par François Joullain. II y en
a icy deux épreuves, l’une sortant de Beau-forte
& l’autre terminée au burin» (notes mss, op. cit.,
t. IX, fol. 192 [20]).
Des trois tableaux de Watteau reproduits dans la
Galerie du Comte de Brühl (Dresde, 1734)» c’est ici
le seul dont les épreuves aient été tirées sur le cuivre
original; les deux autres ont été regravés, la Sainte
Famille, par C. L. Wiist (voir n° 26 a) & la Proposi-
tion embarrassante, par M. Keyl (voir n° 274 a).
La peinture originale, de la même grandeur que
l’estampe (d’après la lettre du 4e état).

L’ŒUVRE GRAVÉ DE WATTEAU.
 
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