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https://doi.org/10.11588/diglit.41977#0101
CATALOGUE.
95
[•205-207]
a ajouté, debout sous un baldaquin, deux person-
nages de théâtre qui ne sont pas de Watteau : à g.,
Raymond Poisson, en Crispin, d’après le tableau de
T. Netscher, gravé par Edeïinck; & à dr., Angelo
Constantini, en Mezzetin, d’après le tableau de
F. de Troy, gravé par C. Vermeulen. Le soi imite un
dallage à damiers, & le haut de la tapisserie est orné
d’un décor d’arabesques. — H., 3 m. 05 x L. 4 m. 3 3.
£05 (64). — COMÉDIENS FRANÇOIS.
Titre & inscription en franc. & en iat. — Au t. c. :
0,329 x 0,4.03.
A. Watteau pinxit. ■— Joannes Mica'élLiotard Sculp.
A Paris; sans nom d’éditeur. — Annoncée par la
Yvc de F. Chereau & par Surugue au Mercure de déc.
1731 (t. II, p. 3091) : «... des Comédiens Fran-
çois, représentant une tragi-comédie... 33, sans nom
de graveur.
O
1er ét. : eau-forte pure ; — 2e ét. : pi. terminée, avec
la lettre, mais avant l’adresse de la Vve Chereau (re-
prod.); — 3e ét. : avec cette adresse.
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1755
& aux catal. Chereau de 1 770 et de 1 778.
La peinture originale mesure, d’après l’estampe :
1 p. 1 o po. x 2 p. 4 po., c’est-à-dire 0,394 X 0,8 3 6.
D’après l’estampe : Du Cabinet de M. de Jul-
ienne.
Elle ne faisait plus partie de la colleétion de Jul-
lienne en 1756, date vers laquelle fut rédigé un ca-
talogue manuscrit, illustré de dessins, des peintures
appartenant à cet amateur (coli. M. Fenaille); elle
avait été vendue par lui à Frédéric II, roi de Prusse.
Aujourd’hui : Potsdam, Nouveau Palais.
On rapprochera cette composition de celle gravée
par P. Dupin sous le titre Speélaclefrançois (catal.,
n° 294), qui en est la première idée.
£©6(315).— DESSUS DE CL A VECIN.
Arabesque. — Dim. au cuivre : 0,1 82 x 0,447-
Le titre est suivi de : Gravéd’apres le dessein original
inventé par Wateau.
A g., un peu au-dessous de l’image, on lit, gravé
à la pointe : [ W]ateau In.; — & à dr. : C T Caylus']
Seul.
Chez Gersaint & chez Surugue. — Annoncée par
Cersaint au Mercure de juin 1 73 1 (t. II, p. 1364),
— annonce rappelant les 1 7 estampes d’après Watteau
publiées par lui depuis deux ans. Comme on l’a déjà
lait remarquer, aucune des pi. de Caylus figurant
dans cette annonce de Gersaint n’est mise sous le
nom du graveur amateur; celle-ci est citée sous le
titre : un Clavecin, sans plus.
icr ét. : eau-forte pure, sans autre lettre que les
deux signatures à la pointe, à g. & à dr.; l’angle inf.
g. du clavecin n’a pas été mordu, non plus que le W
du nom de Wateau-, — 2e ét. : avec la lettre (reprod.).
Le Cabinet des Estampes de la B. N. possède une
contre-épreuve de l’eau-forte pure, dans l’Œuvre de
Caylus ( t. III, fol. 41 8 )•
Citée par Mariette (notes mss, op. cit., t. IX,
fol. 198 [39]).
Le cuivre figure au nombre des 30 arabesques
cataloguées en bloc aux catal. Chereau de 1770
et de 1778.
Caylus a gravé deux autres Dessus de clavecin ana-
logues à celui-ci, d’après des dessins de Gillot. Ces
deux pièces, publiées chez Gersaint & Surugue,
portent qu’elles ont été retouchées au burin par
L. Crépy le fils (Cabinet des Estampes de la B. N.,
Œuvre de Caylus, t. III, fol. 398-399).
On trouve, dans les Annonces, affiches N avis
divers : un clavecin de Ruckers, peint par Watteau,
à vendre chez Mme André, barrière Sainte-Anne
(n° du 1 1 mars 1 7 3 6, p. 1 63 ) ; & un clavecin à un
clavier, peint par Watteau, à vendre (n° du 28 févr.
17573 P- 1 32)*
£©? (308). — VÉNUS .BLESSÉE PAR
L’AMOUR.
Arabesque. — Au t. d’encadrement : 0,282
X 0,360.
Le titre est suivi de : Plafond gravé d’apres l’ori-
ginal de la même grandeur, inventé N dessiné par A. Wat-
teau.
Sur l’image, à la pointe, au-dessus du t. c., à g. :
Watteau ln. ; — & à dr. : Cy [ Caylus ] Seul.
Sous le t'. c., à g. : Watteau Invenit; — & à dr. :
retouché au Burin par P. Aveline.
Chez Gersaint & chez Surugue. — Annoncée par
Gersaint au Mercure de juin 1 73 1 (t. II, p. 1364),
— annonce rappelant les 17 estampes de Watteau
publiées par lui depuis deux ans. Comme on l’a
déjà fait remarquer, aucune des pi. de Caylus figu-
rant dans cette annonce de Gersaint n’est mise sous
le nom du graveur amateur; celle-ci est donnée
comme étant d’Aveline.
Ier ét. : eau-forte pure, avant le trait carré & sans
autre lettre que les deux signatures à la pointe; —
2e ét. : pl. terminée, avec la lettre (reprod.).
Le Cabinet des Estampes de la B. N. possède
également une contre-épreuve de l’eau-forte pure,
dans l’Œuvre de Caylus (t. III, fol. 409 ).
Citée par Mariette (notes mss, op. cit., t. IX,
fol. 198 [44]).
95
[•205-207]
a ajouté, debout sous un baldaquin, deux person-
nages de théâtre qui ne sont pas de Watteau : à g.,
Raymond Poisson, en Crispin, d’après le tableau de
T. Netscher, gravé par Edeïinck; & à dr., Angelo
Constantini, en Mezzetin, d’après le tableau de
F. de Troy, gravé par C. Vermeulen. Le soi imite un
dallage à damiers, & le haut de la tapisserie est orné
d’un décor d’arabesques. — H., 3 m. 05 x L. 4 m. 3 3.
£05 (64). — COMÉDIENS FRANÇOIS.
Titre & inscription en franc. & en iat. — Au t. c. :
0,329 x 0,4.03.
A. Watteau pinxit. ■— Joannes Mica'élLiotard Sculp.
A Paris; sans nom d’éditeur. — Annoncée par la
Yvc de F. Chereau & par Surugue au Mercure de déc.
1731 (t. II, p. 3091) : «... des Comédiens Fran-
çois, représentant une tragi-comédie... 33, sans nom
de graveur.
O
1er ét. : eau-forte pure ; — 2e ét. : pi. terminée, avec
la lettre, mais avant l’adresse de la Vve Chereau (re-
prod.); — 3e ét. : avec cette adresse.
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1755
& aux catal. Chereau de 1 770 et de 1 778.
La peinture originale mesure, d’après l’estampe :
1 p. 1 o po. x 2 p. 4 po., c’est-à-dire 0,394 X 0,8 3 6.
D’après l’estampe : Du Cabinet de M. de Jul-
ienne.
Elle ne faisait plus partie de la colleétion de Jul-
lienne en 1756, date vers laquelle fut rédigé un ca-
talogue manuscrit, illustré de dessins, des peintures
appartenant à cet amateur (coli. M. Fenaille); elle
avait été vendue par lui à Frédéric II, roi de Prusse.
Aujourd’hui : Potsdam, Nouveau Palais.
On rapprochera cette composition de celle gravée
par P. Dupin sous le titre Speélaclefrançois (catal.,
n° 294), qui en est la première idée.
£©6(315).— DESSUS DE CL A VECIN.
Arabesque. — Dim. au cuivre : 0,1 82 x 0,447-
Le titre est suivi de : Gravéd’apres le dessein original
inventé par Wateau.
A g., un peu au-dessous de l’image, on lit, gravé
à la pointe : [ W]ateau In.; — & à dr. : C T Caylus']
Seul.
Chez Gersaint & chez Surugue. — Annoncée par
Cersaint au Mercure de juin 1 73 1 (t. II, p. 1364),
— annonce rappelant les 1 7 estampes d’après Watteau
publiées par lui depuis deux ans. Comme on l’a déjà
lait remarquer, aucune des pi. de Caylus figurant
dans cette annonce de Gersaint n’est mise sous le
nom du graveur amateur; celle-ci est citée sous le
titre : un Clavecin, sans plus.
icr ét. : eau-forte pure, sans autre lettre que les
deux signatures à la pointe, à g. & à dr.; l’angle inf.
g. du clavecin n’a pas été mordu, non plus que le W
du nom de Wateau-, — 2e ét. : avec la lettre (reprod.).
Le Cabinet des Estampes de la B. N. possède une
contre-épreuve de l’eau-forte pure, dans l’Œuvre de
Caylus ( t. III, fol. 41 8 )•
Citée par Mariette (notes mss, op. cit., t. IX,
fol. 198 [39]).
Le cuivre figure au nombre des 30 arabesques
cataloguées en bloc aux catal. Chereau de 1770
et de 1778.
Caylus a gravé deux autres Dessus de clavecin ana-
logues à celui-ci, d’après des dessins de Gillot. Ces
deux pièces, publiées chez Gersaint & Surugue,
portent qu’elles ont été retouchées au burin par
L. Crépy le fils (Cabinet des Estampes de la B. N.,
Œuvre de Caylus, t. III, fol. 398-399).
On trouve, dans les Annonces, affiches N avis
divers : un clavecin de Ruckers, peint par Watteau,
à vendre chez Mme André, barrière Sainte-Anne
(n° du 1 1 mars 1 7 3 6, p. 1 63 ) ; & un clavecin à un
clavier, peint par Watteau, à vendre (n° du 28 févr.
17573 P- 1 32)*
£©? (308). — VÉNUS .BLESSÉE PAR
L’AMOUR.
Arabesque. — Au t. d’encadrement : 0,282
X 0,360.
Le titre est suivi de : Plafond gravé d’apres l’ori-
ginal de la même grandeur, inventé N dessiné par A. Wat-
teau.
Sur l’image, à la pointe, au-dessus du t. c., à g. :
Watteau ln. ; — & à dr. : Cy [ Caylus ] Seul.
Sous le t'. c., à g. : Watteau Invenit; — & à dr. :
retouché au Burin par P. Aveline.
Chez Gersaint & chez Surugue. — Annoncée par
Gersaint au Mercure de juin 1 73 1 (t. II, p. 1364),
— annonce rappelant les 17 estampes de Watteau
publiées par lui depuis deux ans. Comme on l’a
déjà fait remarquer, aucune des pi. de Caylus figu-
rant dans cette annonce de Gersaint n’est mise sous
le nom du graveur amateur; celle-ci est donnée
comme étant d’Aveline.
Ier ét. : eau-forte pure, avant le trait carré & sans
autre lettre que les deux signatures à la pointe; —
2e ét. : pl. terminée, avec la lettre (reprod.).
Le Cabinet des Estampes de la B. N. possède
également une contre-épreuve de l’eau-forte pure,
dans l’Œuvre de Caylus (t. III, fol. 409 ).
Citée par Mariette (notes mss, op. cit., t. IX,
fol. 198 [44]).