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https://doi.org/10.11588/diglit.41977#0103
CATALOGUE.
97
[209a-210]
A. Watteaupinxit. — N. \Pb. ] Tardieu Sculp.
A Paris; sans nom d’éditeur. — Annoncée par la
Vve de F. Chereau & Surugue, au Mercure de déc.
i 729 (ordinaire, p. 29 1 3 . les Plaisirs pasto-
r al s 33,
ier ét. : eau-forte pure; — 2e ét. : pi. terminée,
avant toute lettre; — 3e ét. : avec la lettre, le titre
écrit : les Plaisirs pastorals; — 4e ét. : ia faute corri-
gée (reprod.).
Alariette, qui possédait ia peinture originale,
avait aussi la suite complète des états de la gravure ;
voici ce qu’il écrit à ce sujet : «Le Plaisir pastoral,
gravé par Nicolas Tardieu, d’après un excellent ta-
bleau de Watteau qui est dans ie cabinet du Sr Ma-
riette ie fils. — Une seconde épreuve, sans inscrip-
tion, de ia même planche, avec quelques diffé-
rences. — Une troisième épreuve de la même
planche sortant de l’eau-forte. — Le même tableau,
gravé à i’eau-forte par M. le Cte de Cayius» [voir ci-
après n° 209 a] (notes mss, op. cit., t. IX, foi. ip4
[63-66]).
Le cuivre figure k l’invent. Chereau de 1755
& aux catai. Chereau de 1770 & de 177B.
La peinture originale, de la même grandeur que
i’estampe.
D’après l’estampe : Tiré du Cabinet de Mr P. Ma-
riette.
Pierre-Jean Mariette, libraire, écrivain, graveur
& collectionneur (Paris, 1 694—Paris, i774),petit-
fiis, fils & neveu de libraires & de graveurs pa-
risiens, d’abord destiné au commerce, parcourut, k
partir de 1717, les Pays-Bas, l’Allemagne, puis
l’Italie, autant pour les besoins de ses affaires que
pour son instruction, se liant partout avec ies collec-
tionneurs & ies artistes, avec lesquels il continua
d’entretenir jusqu’à sa mort d’actives relations épisto-
iaires. De retour k Paris, il devint un des familiers
de l’hôtel Crozat. II se retira du commerce en 1752
& acheta une charge de contrôleur général de la
Grande Chancellerie. Associé libre de l’Académie
royale de peinture en 1750 & membre honoraire
amateur le 3 1 décembre 1767, on lui doit quantité
de travaux sur l’histoire de fart, en particulier les
notices du Recueil Crozat (1729-1741) & ie cata-
logue de la colleétion de dessins & de pierres gravées
de cet amateur (1741); ses notes mss sur les peintres
& sur les graveurs, réunies en vue d’une réédition de
i Abecedario pittorico d’Oriandi, extrêmement pré-
cieuses & riches, sont au Cabinet des Estampes de la
B. N. Grand colleétionneur lui-même, il laissa une
des pius belles réunions de dessins & d’estampes qui
aient existé, & qui donna lieu à une longue série
de vacations en 1775 N 1776. On lui doit aussi
quelques pièces gravées. II avait de Watteau : un
tableau, 23 dessins & un bel œuvre gravé dont il est
parié dans la 2e partie (chap. IV, 1 ). Voir sur cet ama-
teur la notice qui lui est consacrée par F. Lugt, les
Marques de colle étions de dessins U d’estampes (Am-
sterdam, 1921, p. 331).
Vente P.-J. Mariette (Paris, ierfévr. 1775, n°2o;
sans dim.). — Peut-être aussi, d’après Goncourt :
vente anonyme (Paris, 11 mai 1789,11° 72; 1 2 po.
X 1 6 po.). — Vente Eversiey (Londres, 9 mai 1896,
n° 135; panel, i4x 17 1/2 inches; donné comme
provenant de la coii. de Giendon Hall).
Une composition identique, mais en hauteur,
passe dans une vente anonyme faite à Paris le Ier déc.
1831 (n° 48 ; T., 15 po. x 9 po.).
Aujourd’hui : Chantilly, musée Condé. — Le ta-
bleau les Bergers, de Potsdam, est une variante de
cette composition.
209a. — La même composition, eau-forte par
Cayius, sans titre. — Au t. c. : 0,307 x 0,429.
En bas, à g., à la pointe : Peint par Watteau; —
& à dr. : Gravé par C* [Cayius].
Le Cabinet des Estampes possède également une
contre-épreuve de cette eau-forte, dans i’Œuvre de
Cayius (t. I, foi. 139).
«10(334). —LA COQUETE.
Arabesque. —- Au t. d’encadrement : 0,256 X
0,3 8 8.
Le titre, dans un cartouche réservé k la partie inf.
de la composition.
Au-dessous de l’image, à g. : A. Watteau pinxit; —
& à dr. : Boucher Sculp.
Sans nom d’éditeur. —- Annoncée au Mercure de
déc. 1727 (ordinaire, p. 2677), sans nom de gra-
veur : première annonce détaillée, qu’ait publiée
F. Chereau, d’estampes nouvellement gravées d’après
Watteau, au nombre de 22.
Ier ét. : avec ie titre, mais avant les noms du
peintre & du graveur (contre-épreuve dans ia coii.
J. Heroid); — 2e ét. : avec ces noms, mais avant :
Avec Privilège du Roy, dans l’angle inf. droit, au-
dessus du t. d’encadrement; — 3e ét. : avec cette
mention (reprod.).
Le cuivre figure à i’invent. Chereau de 1755
& aux catai. Chereau de 1770 & de 1778, parmi
les 5 o arabesques cataloguées en bloc.
Citée par Alariette : «Un cartouche d’ornemens
renfermans quelques figures grotesques ; cette pièce,
intitulée la Coquette, a été gravée par Boucher & le
dessein en avoit été fait par Watteau pour estre peint
nr.
97
[209a-210]
A. Watteaupinxit. — N. \Pb. ] Tardieu Sculp.
A Paris; sans nom d’éditeur. — Annoncée par la
Vve de F. Chereau & Surugue, au Mercure de déc.
i 729 (ordinaire, p. 29 1 3 . les Plaisirs pasto-
r al s 33,
ier ét. : eau-forte pure; — 2e ét. : pi. terminée,
avant toute lettre; — 3e ét. : avec la lettre, le titre
écrit : les Plaisirs pastorals; — 4e ét. : ia faute corri-
gée (reprod.).
Alariette, qui possédait ia peinture originale,
avait aussi la suite complète des états de la gravure ;
voici ce qu’il écrit à ce sujet : «Le Plaisir pastoral,
gravé par Nicolas Tardieu, d’après un excellent ta-
bleau de Watteau qui est dans ie cabinet du Sr Ma-
riette ie fils. — Une seconde épreuve, sans inscrip-
tion, de ia même planche, avec quelques diffé-
rences. — Une troisième épreuve de la même
planche sortant de l’eau-forte. — Le même tableau,
gravé à i’eau-forte par M. le Cte de Cayius» [voir ci-
après n° 209 a] (notes mss, op. cit., t. IX, foi. ip4
[63-66]).
Le cuivre figure k l’invent. Chereau de 1755
& aux catai. Chereau de 1770 & de 177B.
La peinture originale, de la même grandeur que
i’estampe.
D’après l’estampe : Tiré du Cabinet de Mr P. Ma-
riette.
Pierre-Jean Mariette, libraire, écrivain, graveur
& collectionneur (Paris, 1 694—Paris, i774),petit-
fiis, fils & neveu de libraires & de graveurs pa-
risiens, d’abord destiné au commerce, parcourut, k
partir de 1717, les Pays-Bas, l’Allemagne, puis
l’Italie, autant pour les besoins de ses affaires que
pour son instruction, se liant partout avec ies collec-
tionneurs & ies artistes, avec lesquels il continua
d’entretenir jusqu’à sa mort d’actives relations épisto-
iaires. De retour k Paris, il devint un des familiers
de l’hôtel Crozat. II se retira du commerce en 1752
& acheta une charge de contrôleur général de la
Grande Chancellerie. Associé libre de l’Académie
royale de peinture en 1750 & membre honoraire
amateur le 3 1 décembre 1767, on lui doit quantité
de travaux sur l’histoire de fart, en particulier les
notices du Recueil Crozat (1729-1741) & ie cata-
logue de la colleétion de dessins & de pierres gravées
de cet amateur (1741); ses notes mss sur les peintres
& sur les graveurs, réunies en vue d’une réédition de
i Abecedario pittorico d’Oriandi, extrêmement pré-
cieuses & riches, sont au Cabinet des Estampes de la
B. N. Grand colleétionneur lui-même, il laissa une
des pius belles réunions de dessins & d’estampes qui
aient existé, & qui donna lieu à une longue série
de vacations en 1775 N 1776. On lui doit aussi
quelques pièces gravées. II avait de Watteau : un
tableau, 23 dessins & un bel œuvre gravé dont il est
parié dans la 2e partie (chap. IV, 1 ). Voir sur cet ama-
teur la notice qui lui est consacrée par F. Lugt, les
Marques de colle étions de dessins U d’estampes (Am-
sterdam, 1921, p. 331).
Vente P.-J. Mariette (Paris, ierfévr. 1775, n°2o;
sans dim.). — Peut-être aussi, d’après Goncourt :
vente anonyme (Paris, 11 mai 1789,11° 72; 1 2 po.
X 1 6 po.). — Vente Eversiey (Londres, 9 mai 1896,
n° 135; panel, i4x 17 1/2 inches; donné comme
provenant de la coii. de Giendon Hall).
Une composition identique, mais en hauteur,
passe dans une vente anonyme faite à Paris le Ier déc.
1831 (n° 48 ; T., 15 po. x 9 po.).
Aujourd’hui : Chantilly, musée Condé. — Le ta-
bleau les Bergers, de Potsdam, est une variante de
cette composition.
209a. — La même composition, eau-forte par
Cayius, sans titre. — Au t. c. : 0,307 x 0,429.
En bas, à g., à la pointe : Peint par Watteau; —
& à dr. : Gravé par C* [Cayius].
Le Cabinet des Estampes possède également une
contre-épreuve de cette eau-forte, dans i’Œuvre de
Cayius (t. I, foi. 139).
«10(334). —LA COQUETE.
Arabesque. —- Au t. d’encadrement : 0,256 X
0,3 8 8.
Le titre, dans un cartouche réservé k la partie inf.
de la composition.
Au-dessous de l’image, à g. : A. Watteau pinxit; —
& à dr. : Boucher Sculp.
Sans nom d’éditeur. —- Annoncée au Mercure de
déc. 1727 (ordinaire, p. 2677), sans nom de gra-
veur : première annonce détaillée, qu’ait publiée
F. Chereau, d’estampes nouvellement gravées d’après
Watteau, au nombre de 22.
Ier ét. : avec ie titre, mais avant les noms du
peintre & du graveur (contre-épreuve dans ia coii.
J. Heroid); — 2e ét. : avec ces noms, mais avant :
Avec Privilège du Roy, dans l’angle inf. droit, au-
dessus du t. d’encadrement; — 3e ét. : avec cette
mention (reprod.).
Le cuivre figure à i’invent. Chereau de 1755
& aux catai. Chereau de 1770 & de 1778, parmi
les 5 o arabesques cataloguées en bloc.
Citée par Alariette : «Un cartouche d’ornemens
renfermans quelques figures grotesques ; cette pièce,
intitulée la Coquette, a été gravée par Boucher & le
dessein en avoit été fait par Watteau pour estre peint
nr.