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I oo

L’ŒUVRE GRAVE DE WATT EAU.

Une figure identique, mais vue à mi-corps, passe
dans la vente de Clavière & de Bellegarde (Paris,
3 déc. i 8 i o, n° i i o ; B., 7 po. x 6 po. ) ; — la
même, vente anonyme (Paris, 28 oét. 1 8 1 1 , n° 226 ;
B., ibid. ).
£4 5 (8<5). — MEZETIN.
Tirée sur ïa même feuille que la précédente, &
à dr. — Au t. c. : 0,2 5 3 x o, 17 3.
A. Watteau pinxit. — B. Audran Scidp.
Chez la Vve de F. Chereau & chez Surugue.
Ier ét. : eau-forte pure; -—2e ét. : pi. terminée,
avant toute lettre ; — 3e ét. : avec la lettre, mais avant
les mots : du Cabinet de A4r de Jullienne; ■— 4° ét. :
avec cette mention (reprod.).
Le cuivre figure k i’invent. Chereau de 1755
6 aux cataL Chereau de 1 770 & de 1 778.
La disposition courante est celle qu’on vient de
décrire. On rencontre exceptionnellement des feuiiles
au format de l: Œuvre gravé où Aie7etin est réuni, non
pas à la Sultane, mais à la Finette (cataL, n° 128)
(coli. M. Fenaille).
La peinture originale est donnée par i’estampe
comme étant : du Cabinet de AF de Jullienne.
Watteau a représenté plusieurs fois cette figure :
on trouve un AJeppetin dans ia vente de Ch.-Ant.
Coypel (Paris, 1753, n° 80; B., 1 P- X p po.,
soit 0,324 X 0,243 ; avec l’indic. de ia gravure de
B. Audran) ; — & un autre, plus petit, dans la vente
de La Haye (Paris, 1754? n° 475 B., 10 po. x
7 po., soit 0,270 x 0,1 8p).
D’autre part, il y eut aussi un Adeppetin chez Jui-
iienne : il figure sous le titre : Ade^etin jouant de la
guitare, comme se trouvant dans le « Cabinet avant
la gaiierie^D, au catalogue manuscrit, illustré de
dessins, qui fut dressé vers 17 5 U, des peintures
de cet amateur; & au n° 1 1 1 2 de l’inventaire après
décès de Jullienne (25 mars-5 août 1766), sous
ia désignation : «un Mezetin dans un jardin? peint
par Wateau, dans sa bordure dorée, prisé 4°° b 33;
ce tableau était aiors «dans ie cabinet du balcon35
(doc. inéd., minutier Moisy). — On ie retrouve
enfin dans la vente de Juiiienne (Paris, 30 mars
1767, n° 253), mais c’est une peinture ovale, dans
ie sens de ia iargeur, sur toile (17 po. X 20 po.,
soit o,4 J p X 0,54°) ? & si ie catalogue de ia vente
iui donne ies dimensions d’une composition en hau-
teur (20 po. x 17 po.), c’est par erreur, ainsi que le
prouvent ie dessin du catalogue manuscrit cité plus
haut & les dimensions portées à ce même catalogue,
17 po. x 23 po. C’est ie tableau dont ia partie
centrale a été gravée par B. Audran, en sens inverse

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& en hauteur (on a d’autres exemples de composi-
tions en iargeur qui ont été gravées en hauteur ; par
ex., le Dodeur, cataL, n° 156).
Dans ia vente après décès de Mme de Juiiienne
(Paris, 5 novembre 1778), on voit passer, sous le
n° 4o du catalogue : «un Mezetin assis & pinçant
de ïa guitare, peint au premier coup sur bois>3, par
Watteau; p po. X 7 po., soit 0,243 X 0,1 8p (adjugé
1 5 I.). Malgré l’anaiogie du sujet, ce n’est pas ici le
Adeppetln vendu sous ie n° 253 de la vente Juiiienne
(adjugé 700 i.) : cette dernière peinture était sur
toile, de forme ovale en iargeur, & mesurait 17 pouces
sur 20, c’est-à-dire 0,437 X 0,340, alors que celle
de la vente de Mm0 de Juiiienne, sur bois, rectan-
gulaire, en hauteur & beaucoup plus petite, ne
mesure que 0,243 X 0,1 8p. Ce tableautin, dont ies
dimensions sont également plus petites que celles
du Adeppetin de ia collection Coypel, n’est pas men-
tionné à l’inventaire après décès de Jean de Jui-
iienne & fut sans doute acheté par Mm0 de Juiiienne
après 1 y66, date de ia mort de son mari (on a des
exemples d’achats faits par eiie après cette date).
Sans doute est-ce le tableau de ia vente de La Haye
de 1754* — Étant donné les dimensions, il est pos-
sible que ce petit tableau, qui ne représente pas
à proprement parler un Mezzetin, soit le Donneur de
sérénade, non gravé, que i’on voit passer plusieurs
fois en vente k ia fin du xviii0 siècle, avec /’Amante
inquiète, & qui est aujourd’hui, avec cette dernière,
au musée Condé, à Chantilly (B., 0,24 X o, 17; voir
la notice sur /’Amante inquiète, n° 1 6 3 ).
Citons encore un Adeppetin de dimensions ana-
logues à celui de la vente de Mme de Juiiienne, qui
passe dans une vente anonyme faite par Le Brun
ie 1 3 mars 1 765 (n° 5 8 ; B., 8 po. X 7 po.).
Enfin, une peinture représentant ie même sujet
que celle gravée par Audran, sur toiie, de forme
rectangulaire, esta l’Ermitage, de Petrograd, où elle
est entrée par une acquisition de Catherine II (0,5 3
X 0,43).
Dans les ventes du xixe siècle, on trouve ies répé-
titions suivantes : vente anonyme (Paris, 8 avril 1 846,
n° 2 : le Guitariste, sans descr. ni dim.); -— vente
Dugiéré (Paris, 31 janv. 1833, n° p4 : Portrait de
Adepetin en Scapin; T., 0,37 X 0,31); -— vente
Roehn (Paris, 2 mars 1868, n° 81 : le Adeppetin :
«II est vu jusqu’aux genoux, assis sur un tertre, &c.33 ;
sans dim.); — vente anonyme (Paris, 17 févr. 1872,
n° 77 : le Guitariste; sans plus); — vente de H***
(Paris, 17 mars 1872, n° 72; ibid.)-, ■— vente ano-
nyme (Paris, 28 févr. 1874, n° 67 : le Joueur de man-
doline; sans plus); — vente Papeieu de Poeievoorde
(Paris, 2 févr. 1875, n° 77 : le Joueur de guitare;
 
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