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https://doi.org/10.11588/diglit.41975#0132
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L’ŒUVRE GRAVÉ DE WATTEAU.
La figure dessinée par Watteau a été gravée par Boucher, N" 122 des Figures de diffé-
rents caractères, et représente non pas l’ambassadeur de Perse de 1715, mais bien
Mehemet Effendi, ambassadeur de Turquie, arrivé à Paris le 21 mars 1721.
Une autre figure du même type a été gravée et porte le N° 156; le N° 312 représente
un esclave présentant un plateau; un prêtre à longue barbe, vêtu d’une grande robe,
porte le Nu 73. Tous ces personnages devaient être de la suite de l’ambassadeur de
Turquie.
Les dessins de Watteau représentant le pins souvent des études de personnages
isolés, il semble utile de ne pas omettre d’en citer quelques-uns qui sont plus complets
et donnent une étude d’ensemble.
Le Musée du Louvre conserve deux dessins montés sur la même feuille, N° 13025 :
1° L’un représente une boutique de perruquier: au premier plan, un garçon se prépare
à raser un client assis sur une chaise; un autre garçon présente une perruque, pendant
que les clients attendent leur tour.
2° Le deuxième dessin représente une boutique de modes, où un client debout, devant
le comptoir, se fait présenter un article par une vendeuse; deux autres acheteurs sont
debout à droite devant un commis, qui tient un objet à deux mains; et au fond, à l’extré-
mité du comptoir, une femme est assise.
Ces deux dessins, à la sanguine, rappellent la manière de Gillot; les jambes allongées,
des personnages se terminent par des extrémités pointues, caractéristiques.
3° Lapellerine altérée, arabesque conservée à l’Albertine, gravée au N° 89.
4° Étude pour le tableau de Dresde, appelé par Zimmerman Plaisir d’Amour, N° 89,
provenant de la Collection J. Doucet, N" 69; actuellement Collection M. Fenaille. Ce
dessin n’a pas été gravé.
5° Partie droite d’une composition arabesque à la sanguine. Encadrement mouve-
menté, fond de paysage; accoudée au motif ornemental, une femme nue est allongée au
bas et au milieu. Ce dessin n’a pas été gravé. Publié dans la Collection Hesseltine de
1900, N° 22, et publié à nouveau dans : Dessins de VEcole française du dix-huitième siècle
provenant de la Collection //...., par M. Lucien Guiraud, 1913, in-4°, N° 84.
6U [Le Meunier et la Meunière' dessin du musée Jacquemard-André, représentant un
meunier lutinant une jeune femme au bord d’un chemin, où son âne chargé est arrêté.
Concourt cite un dessin du même sujet chez M. de Chennevières, au verso duquel se
trouve une étude de gentilhomme. Gravé par Jullienne (Arsenal vol. 58), entre les Nos 90
et 91 des Figures de différents caractères. Gravé par Boucher, N° 249 des Figures de
différents caractères. Gravé par Claude Duhosc sous le titre : Le Meunié et la Meunire
(Catal. Nu 321).
7° Le Conteur, dessin à la sanguine représentant trois figures : Le mezetin un genou
à terre, la jeune femme assise et le pierrot debout derrière, celui-ci coiffé d’un chapeau,
alors que sur l’estampe il est coiffé d’une calotte; la tête du pierrot est répétée dans l’angle
gauche. Le dessin est en contre partie de l’estampe N°4; dimensions 13 { po sur 10 { po. Il
appartient à M. Agnew.
Un dessin conservé au British Muséum (9 juin 1886, N° d’inventaire 39) représente,
dans le fond, une étude de femme nue, légèrement indiquée. Sanguine et crayon noir.
Ce dessin porte an dos : Dessein que Wateau a laissé en mourant à moy son ami Payleur
(Caylus) Juliet, 1721.
(Dessins de Watteau. L’Édition d’Art, H. Piazza et Cie, Paris, s. d. folio.)
L’abbé vu à mi-corps occupe le côté droit du feuillet, le dessin en est assez poussé;
L’ŒUVRE GRAVÉ DE WATTEAU.
La figure dessinée par Watteau a été gravée par Boucher, N" 122 des Figures de diffé-
rents caractères, et représente non pas l’ambassadeur de Perse de 1715, mais bien
Mehemet Effendi, ambassadeur de Turquie, arrivé à Paris le 21 mars 1721.
Une autre figure du même type a été gravée et porte le N° 156; le N° 312 représente
un esclave présentant un plateau; un prêtre à longue barbe, vêtu d’une grande robe,
porte le Nu 73. Tous ces personnages devaient être de la suite de l’ambassadeur de
Turquie.
Les dessins de Watteau représentant le pins souvent des études de personnages
isolés, il semble utile de ne pas omettre d’en citer quelques-uns qui sont plus complets
et donnent une étude d’ensemble.
Le Musée du Louvre conserve deux dessins montés sur la même feuille, N° 13025 :
1° L’un représente une boutique de perruquier: au premier plan, un garçon se prépare
à raser un client assis sur une chaise; un autre garçon présente une perruque, pendant
que les clients attendent leur tour.
2° Le deuxième dessin représente une boutique de modes, où un client debout, devant
le comptoir, se fait présenter un article par une vendeuse; deux autres acheteurs sont
debout à droite devant un commis, qui tient un objet à deux mains; et au fond, à l’extré-
mité du comptoir, une femme est assise.
Ces deux dessins, à la sanguine, rappellent la manière de Gillot; les jambes allongées,
des personnages se terminent par des extrémités pointues, caractéristiques.
3° Lapellerine altérée, arabesque conservée à l’Albertine, gravée au N° 89.
4° Étude pour le tableau de Dresde, appelé par Zimmerman Plaisir d’Amour, N° 89,
provenant de la Collection J. Doucet, N" 69; actuellement Collection M. Fenaille. Ce
dessin n’a pas été gravé.
5° Partie droite d’une composition arabesque à la sanguine. Encadrement mouve-
menté, fond de paysage; accoudée au motif ornemental, une femme nue est allongée au
bas et au milieu. Ce dessin n’a pas été gravé. Publié dans la Collection Hesseltine de
1900, N° 22, et publié à nouveau dans : Dessins de VEcole française du dix-huitième siècle
provenant de la Collection //...., par M. Lucien Guiraud, 1913, in-4°, N° 84.
6U [Le Meunier et la Meunière' dessin du musée Jacquemard-André, représentant un
meunier lutinant une jeune femme au bord d’un chemin, où son âne chargé est arrêté.
Concourt cite un dessin du même sujet chez M. de Chennevières, au verso duquel se
trouve une étude de gentilhomme. Gravé par Jullienne (Arsenal vol. 58), entre les Nos 90
et 91 des Figures de différents caractères. Gravé par Boucher, N° 249 des Figures de
différents caractères. Gravé par Claude Duhosc sous le titre : Le Meunié et la Meunire
(Catal. Nu 321).
7° Le Conteur, dessin à la sanguine représentant trois figures : Le mezetin un genou
à terre, la jeune femme assise et le pierrot debout derrière, celui-ci coiffé d’un chapeau,
alors que sur l’estampe il est coiffé d’une calotte; la tête du pierrot est répétée dans l’angle
gauche. Le dessin est en contre partie de l’estampe N°4; dimensions 13 { po sur 10 { po. Il
appartient à M. Agnew.
Un dessin conservé au British Muséum (9 juin 1886, N° d’inventaire 39) représente,
dans le fond, une étude de femme nue, légèrement indiquée. Sanguine et crayon noir.
Ce dessin porte an dos : Dessein que Wateau a laissé en mourant à moy son ami Payleur
(Caylus) Juliet, 1721.
(Dessins de Watteau. L’Édition d’Art, H. Piazza et Cie, Paris, s. d. folio.)
L’abbé vu à mi-corps occupe le côté droit du feuillet, le dessin en est assez poussé;