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pie reçu : on peuc, avec son Livre, devenir un excellent
Architecte. Mais d'un autre côté il faut avouer que sa
diction n'est pas toujours pure; il paroît obscur en cer-
tains endroits, sa lecture demande beaucoup d'attention,
il faut même assez souvent le relire plusieurs fois, avant
que de le bien entendre ; ce qui vient presque toujours de
ce que ses phrases sont trop longues, & quelquefois em-
barrassees par des observations utiles, mais hors de leur
place. Ce sont de légers défauts ; mais comme on a extrê -
mement à cœur de rendre cette nouvelle édition préfé-
rable à celles qui l'ont précédé, on a tâché d'y remédier
autant qu'on l'a pu : on a revu tout l'ouvrage avec une at-
tention sînguliere, & sans jamais s'écarter de la pensée de
l'Auteur, on a uniquement cherché à le rendre plus exact
&plus intelligible. Ces corrections sont si fréquentes, que
pour peu qu'on veuille se donner la peine dejetter les yeux
sur l'Ouvrage, il sera aisé de les appercevoir; & l'on pourra
juger de la manière dont elles ont été faites, si l'on veut
seulement se donner la peine de comparer la Préface qui
sert d'introduction i l'étude de l'Architecture dans les au-
tres éditions, avec celle qui est à la tête de celle-ci : on se
ssatte que l'Auteur lui-même aurait avoué ces corrections.
Persuadés que l'on ne peut que faire plaisir au Public
en lui faisant connoître ceux qui l'ont utilement servi,
nous avons cru devoir joindre l'éloge du Sieur d'Aviler à
celui qu'il avoit fait lui-même de Vignole. Cet éloge est
une des augmentations qui ont été faites à cette nouvelle
édition ; les autres consident dans un asTez grand nombre
d'observations qui accompagnent Se expliquent les nou-
velles planches, & en plusieurs remarques éparses en di-
vers autres endroits du Livre.
Le Sieur d'Aviler avoit joint à son Cours d'Architecture
pie reçu : on peuc, avec son Livre, devenir un excellent
Architecte. Mais d'un autre côté il faut avouer que sa
diction n'est pas toujours pure; il paroît obscur en cer-
tains endroits, sa lecture demande beaucoup d'attention,
il faut même assez souvent le relire plusieurs fois, avant
que de le bien entendre ; ce qui vient presque toujours de
ce que ses phrases sont trop longues, & quelquefois em-
barrassees par des observations utiles, mais hors de leur
place. Ce sont de légers défauts ; mais comme on a extrê -
mement à cœur de rendre cette nouvelle édition préfé-
rable à celles qui l'ont précédé, on a tâché d'y remédier
autant qu'on l'a pu : on a revu tout l'ouvrage avec une at-
tention sînguliere, & sans jamais s'écarter de la pensée de
l'Auteur, on a uniquement cherché à le rendre plus exact
&plus intelligible. Ces corrections sont si fréquentes, que
pour peu qu'on veuille se donner la peine dejetter les yeux
sur l'Ouvrage, il sera aisé de les appercevoir; & l'on pourra
juger de la manière dont elles ont été faites, si l'on veut
seulement se donner la peine de comparer la Préface qui
sert d'introduction i l'étude de l'Architecture dans les au-
tres éditions, avec celle qui est à la tête de celle-ci : on se
ssatte que l'Auteur lui-même aurait avoué ces corrections.
Persuadés que l'on ne peut que faire plaisir au Public
en lui faisant connoître ceux qui l'ont utilement servi,
nous avons cru devoir joindre l'éloge du Sieur d'Aviler à
celui qu'il avoit fait lui-même de Vignole. Cet éloge est
une des augmentations qui ont été faites à cette nouvelle
édition ; les autres consident dans un asTez grand nombre
d'observations qui accompagnent Se expliquent les nou-
velles planches, & en plusieurs remarques éparses en di-
vers autres endroits du Livre.
Le Sieur d'Aviler avoit joint à son Cours d'Architecture