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PREFACE
SERVANT D'INTRODUCTION
A L'ÉTUDE
DE L'ARCHITECTURE.
Ji c'est un préjugé favorable pour un Ouvrage d'a-
voir souvent été reimprimé , & d'avoir toujours eu un
égal succès, on ne peut disconvenir que celui de Vi-
gnole n'ait à cet égard un avantage considérable sur tous
les autres Livres d'Architecture. En effet, outre l'édi-
tion Italienne qu'on a été obligé de renouveller une in-
finité de fois, combien s'en est - il fait de traductions
dans presque toutes les Langues de l'Europe ? Sans sortir
de la France, nous en avons plusieurs traductions Fran-
çoises, qui ont été imprimées si souvent, que les exem-
plaires s'en sont multipliés à l'infini. Mais Vignole y
paraît si différent de lui-même, par les défauts qui ré-
gnent dans ces traductions, & par la mauvaise exécution
des planches, qui d'ailleurs sont présentement usées, que
j'ai pensé que ce serait travailler autant pour l'honneur
de cet Architecte, que pour l'utilité de ceux qui prati-
quent ou qui aiment l'Architecture, que d'er^donner une
nouvelle traduction, & d'éclaircir le texte par des notes,
ce que l'on n'avoit point encore fait.
On a toujours regardé l'Ouvrage de Vignole comme
le Manuel des Architectes, comme un Livre auquel les
Ouvriers sonr obligés d'avoir recours à toute heure ; il
étoit donc nécessaire de leur en faciliter l'usage, Se ç'estij
xuj
PREFACE
SERVANT D'INTRODUCTION
A L'ÉTUDE
DE L'ARCHITECTURE.
Ji c'est un préjugé favorable pour un Ouvrage d'a-
voir souvent été reimprimé , & d'avoir toujours eu un
égal succès, on ne peut disconvenir que celui de Vi-
gnole n'ait à cet égard un avantage considérable sur tous
les autres Livres d'Architecture. En effet, outre l'édi-
tion Italienne qu'on a été obligé de renouveller une in-
finité de fois, combien s'en est - il fait de traductions
dans presque toutes les Langues de l'Europe ? Sans sortir
de la France, nous en avons plusieurs traductions Fran-
çoises, qui ont été imprimées si souvent, que les exem-
plaires s'en sont multipliés à l'infini. Mais Vignole y
paraît si différent de lui-même, par les défauts qui ré-
gnent dans ces traductions, & par la mauvaise exécution
des planches, qui d'ailleurs sont présentement usées, que
j'ai pensé que ce serait travailler autant pour l'honneur
de cet Architecte, que pour l'utilité de ceux qui prati-
quent ou qui aiment l'Architecture, que d'er^donner une
nouvelle traduction, & d'éclaircir le texte par des notes,
ce que l'on n'avoit point encore fait.
On a toujours regardé l'Ouvrage de Vignole comme
le Manuel des Architectes, comme un Livre auquel les
Ouvriers sonr obligés d'avoir recours à toute heure ; il
étoit donc nécessaire de leur en faciliter l'usage, Se ç'estij