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Baldinger, Kurt; Möhren, Frankwalt [Hrsg.]; Städtler, Thomas [Hrsg.]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Kommission für das Altfranzösische Etymologische Wörterbuch [Mitarb.]; Baldinger, Kurt [Bearb.]
Dictionnaire étymologique de l'ancien français: [DEAF] (H): H — Tübingen: Max Niemeyer Verlag, 1997

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https://doi.org/10.11588/diglit.59355#0059
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HALEÏZ

• flandr. vlashalle f. [Mot mnéerl. (VerVer
9,583, intégré dans un texte fr.] ♦ “halle au lin”
(1322/23, CptYpresD 232,7 [Jehan de Lestemakers:
20 s., vlashalle], MantouVoc 4,102).
• halage m. [Avant son apparition en français,
halage est attesté sous une forme latinisée (halagium)
en 1145, Niermeyer 479b.] (halage doc. 1253
[vidimus de 1329] ChRethelS 1,228,13; LMestD
273; 310; 311; 312; doc. 1310 CartEngMarF 84;
doc. 1312 ib. 90; doc. 1316 ChRethelS 1,540,4; doc.
1328 Gdf, halaige doc. 1275 ChRethelS 1,366,3;
doc. 1309 Gdf, hallage doc. 1332 LongnonDoc
2,419D; K; [doc. 1368 LongnonDoc 2,532K; doc.
1384 Gdf], haulage doc. 1317 Gdf) ♦ “droit perçu
sur les marchandises mises en vente à la halle”
(dep. 1253 [vidimus de 1329], ChRethelS 1,228,13
[Mais je retien g et ay retenu fors de la franchise de
Rethest mon tonneuz, mon winage, mon marchiet,
et les appendices toutes qui appartinent a ces
choses, mon halage, mon roiage, mon sestallage,
mes estalaiges]; LMestD 273; 310; 311; 312; doc.
1275 ChRethelS 1,366,3; doc. 1309 Gdf; doc. 1310
CartEngMarF 84; doc. 1312 ib. 90; doc. 1316
ChRethelS 1,540,4; doc. 1317 Gdf; doc. 1328 Gdf;
doc. 1332 LongnonDoc 2,419D; K; [doc. 1368
LongnonDoc 2,532K; doc. 1384 Gdf], TL 4,852; Gdf
4,404b; FEW 16,129a).
• [mfr. hallette f. [Le FEW 16,129b date hallette
de ‘ca. 1250 - 1504’. La première att. provient de
EspDouai 3,226 qui cite un doc. de ca. 1250, mais
dans une copie du 2eq. 15es. La datation du FEW est
donc à corriger, la nouvelle première date est fournie
par Gdf 4,406a qui donne un passage d’un doc. de
1399.] ♦ “(petite) halle” (1399 - 1504, doc. 1399
[Soient venduz en le hallette tous draps nommez petis
drapz fais de grosses laines Gdf]; doc. 1406 Gdf;
doc. 2eq. 15es. [1250] EspDouai 3,226 [portent ou
facent mener et porter leur diz cuirs a l’esward es
hallettes ou il est acoustumé a faire tel esward], TL
4,857 [renvoi à Gdf et au FEW]; Gdf 4,406a; FEW
16,129b, cf. aussi halecte RLiR 60,60).]
• halier m. ♦ “garde des halles” (dep. ca. 1268,
LMestD 151 [Li halier de Paris doit livrer estaus a
touz les chavenaciers de Paris avant qu’il en aisent
les foreins]; 341; Taillel297M 47; 48; 272; 273, TL
4,859; Gdf 4,406b; FEW 16,129b). - Dôrr.
HALEBRAN m.
[Du mha. *HALBERANT, composé de mha. hal-
ber adj. m. nomin. sg. “moyen” (Kôbler 507b;
BenMüZa 1,614a) et de mha. ant m. “canard”
(BenMüZa 1,47b), appuyé par l’ail. Halbenteî. “sorte
de canard assez petit, Anas querquedula” (Grimm

10,198b). — FEW 16,128a. — Anciennement at-
testé seulement comme nom propre.] (haiebran
1296 Taillel296M 100; 123; Taillel297M 88; 109;
MenagB 229.12; 262,18; 24, halibren Taillel313M
123, habranne Taillel313M 103)
♦ “jeune canard sauvage, caneton (plus jeune que le
canardeau, ne pouvant encore voler)” (dep. ca. 1393
[comme nom de personne dès 1296, v. ci-dessous],
MenagB 229,12; 262,18; 24 [Nota que halebrans
sont les petis canetz qui ne peuent voler jusques
a tant qu’ilz ont eu de la pluye d’aoust], RIFn
2,394; TL 4,854; GdfC 9,743b; TLF 9,650a; FEW
16,128a); ♦ comme nom de personne (m. et f.)
(1296; 1297, Taillel296M 100 [Jehane la Halebrane
(= Taillel297M 88; Taillel313M 103 Jehanne la
Habranne)]', Taille 1296M 123 [Guillaume Halebran
(= Taillel297M 109; Taillel313M 123 Guillaume
Halibren)]).
• [mfr. halebrené adj. ♦ “qui a les pennes
rompues et qui, dans cet état, ne peut que difficilement
voler (d’un faucon)” (dep. 1377, GaceBuigneB 2300
[Avarice amont a geté Un faucon tout halebrené,
Mautaillié, de menu plumage]; 6965 [Aussi, se il est
halebrené, Et il soit de grant volonté, Certainemen t a
tel faucon Le trop revoler n 'est pas bon], TL 4,854s.;
GdfC 9,743c; TLF 9,650a; Li 2,1973a; DG 2,1220a;
FEW 16,128b).] - Fietz-Beck.
HALEÏZ m
[Sans doute dérivé à suffixe collectif-eïz, 1t. -ATÏCIU,
suffixe normalement joint à une racine participiale.
Le mot est attesté une seule fois dans un contexte
qui permet plusieurs interprétations (DCCarp sans
déf., Lac “fatigue”, TL “Anstrengung (?)”, Gdf “cri
retentissant”). En principe, c’est l’étymologie qui
peut aider à trouver le sens, d’où TL «zu haler oder
whalôer gehôrig, s. FEW 16,130a westgerm. *halon
[-> HALER “tirer à l’aide d’un cordage (un bateau,
une ancre, etc.)”]; 16,134a asâchs. halon [halloer
“poursuivre en criant”]». Le premier rattachement
proposé par TL est exclu car le contexte ne donne
aucun indice un rattachement à l’idée de ‘tirer’, le
second s’appuie sur le sens de “cri” (non accepté par
TL lui-même) et sur un article du FEW maintenant
supprimé (-* HALLOER). Le FEW 16,128a part de la
déf. de Gdf et ouvre un article mha. HAL “schall”
pour cette seule attestation: «Vereinzelte entlehnung,
die wohl bei der übernahme mit dem suffix -eiz in
kollektivem sinn verdeutlicht wurde.»
Mieux vaut se libérer de ces rattachements et
de relire le contexte: dans une guerre sanglante les
Français emportent plusieurs victoires sur les Fla-
mands dans une seule journée (GGuiW 17297ss.

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