Metadaten

Baldinger, Kurt; Möhren, Frankwalt [Editor]; Städtler, Thomas [Editor]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Kommission für das Altfranzösische Etymologische Wörterbuch [Contr.]; Baldinger, Kurt [Oth.]
Dictionnaire étymologique de l'ancien français: [DEAF] (H): H — Tübingen: Max Niemeyer Verlag, 1997

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.59355#0405
License: Free access  - all rights reserved
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
HUVE1

raient congié au dit froquier], Gdf 4,534b(41; TL
4,1255 [renvoi]).
• huvrelas m. [Suivant le FEW 16,256a nous
rangeons ici avec hésitation huvrelas et huvrelant
bien que l’évolution morphologique de huve à hu-
vrelas ne nous soit pas claire (aucun commentaire
dans le FEW).]
♦ “petit toit en saillie sur une voie, une place, ser-
vant de protection contre les intempéries” (surtout
pic. 1313; 1349; 1412, doc. 1313 [saillies, huisse-
ries, huvrelas, appentis Gdf]; doc. 1349 Gdf; [doc.
1412 [Pluseurs jeunes gens venus pour veoir le
jeu d’arbaleste se mistrent au dessoubz d’un hu-
vrelas ou avant, lieu et place ordonee pour voir le
jeu seurement]], Gdf 4,535b; TL 4,1258 [renvoi];
FEW 16,256a).
• huvrelant m.
♦ “petit toit en saillie sur une voie, une place,
servant de protection contre les intempéries”
(déb. 14es.; 1507, doc. déb. 14es. [Nus nepuetfaire
pucheoirs neferir estoc es yaues du devant dit sei-
gneur l'abbé en ledite ville sans congié, ne faire
huvrelans ne autre ouvrage seurfroc de ville Gdf],
Gdf 4,535b; TL 4,1258 [renvoi]; FEW 16,256a).
• huvieux adj. [Avec hésitation nous ran-
geons ici l’adj. huvieux. C’est Morawski qui dans
PamphGalM 163 propose d’interpréter notre mot
comme dérivé de huve “sorte de coiffure”. Il s’agit
prob. d’un dér. en -OSUS; -ieux, au lieu de -eux,
surprend peu dans ce texte pic. et est confirmé
par la rime tu vieux (= tu veux). Le sens du jeu
de mots reste assez obscur. Doit-on comprendre
huvieux en même temps comme pluriel de hu-
vel (sans problème dans ce texte pic., cf. Gossen-
Gramm p. 62) ? V. -► HUET1.]
♦ “qui ressemble à une huve” (déb. 14es., Pamph-
GalM 1580 [Si fay, je say bien qui tu yes. Qui sui
je ? Tu es un hüés. Di, dist H roys, que tu entens,
Di quelz est de hüet H sens; Hüet, est ce a dire
huvieux ? Di moy, dist li clers, que tu vieux]).
• huvier m.
♦ “homme qui fabrique et qui vend des huves”
(1267; 1293, BanMetzW 1267,433 [Et ce prent
ban por l’eglise de S. Martin devant dite sus .iiij. s.
de cens que geisent sus la maison Hanri le huvier
ou Nuefbour]; ib. 1293,579a).
• huviere f.
(huviere doc. 1245 BanMetzW 1245,16; 140;
doc. 1267 ib. 1267,156; 390, huveire doc. 1279 ib.
1279,255; doc. 1281 ib. 1281,410; doc. 1298 ib.
1298,292)
(4)Le mot manque au FEW bien qu’il soit enre-
gistré par GdfLex.

♦ “femme qui fabrique et qui vend des huves”
(1245-1298, doc. 1245 BanMetzW 1245,16 [Ge-
rardins Brustans prent ban sor la moutié de la
maison Paskete la huviere]; ib. 140; ib. 1267,156;
390; ib. 1279,255; ib. 1281,410; ib. 1298,292).
• huver v.
(pic. champ, huver ca. 1200 BodelFablN 1,88;
CourtArrF 94; 261; CoincyII19L 85; RichH 807;
[3et. 14es. DeschQ 4,328,7; 5,135,24; 8,31,58],
lorr. huveir CoutVerdun'M 21,26, hain. hüer Gil-
MuisK 2,29,8, hover GautLeuL2 V 53)
♦ 1° v.a. “couvrir d’une huve” (3et. 13es.;
mil. 14e s. ; 3et. 14es., RichH 807 [Li quens l’a (Ri-
chart) as dames livré Et les dames l’ont déli-
vré De la robe qu’il ot viestue, Et une cuve ont
destolue S’ont ens le vallet baigniet, bien lavé
et aplaniiet. Nueve huve li ont huvee De riche
soie a or ouvree]; GilMuisK 2,29,8; [3et. 14es.
DeschQ 4,328,7], TL 4,1255; Gdf 4,534c; FEW
16,256a); ♦ [mfr. v.pron. “se couvrir d’une huve”
(3et. 14es., DeschQ 8,31,58 [Ets’ay laissié a chas-
cun prebstre Qui chantera après ma mort, Une
bonne couronne et fort. J’ay laissié aux Champs
trop de biens, Car je n’en pance aporter riens
C’ un linceul pour moy estuver, Autrement ne me
vueil huver], TL 4,1256,10(5); Gdf 4,534c)].
♦ 2° v.a. “pourvoir d’un monceau (de nour-
riture)” (ca. 1200 - mil. 13es., BodelFablN 1,88
[Tantost con la paele bout, Li vilains moût s’en
esgohele, Dist c’om li drece s’escuele... Cele
li emple si huvee Ke toute est plaine d’our
en our]; CourtArrF 94; 261; CoincyII19L 85;
CoutVerdun'M 21,26; GautLeuL" V 53 [Tant
quist le pot qu’il l’a trovet, Puis a son destre braç
levet, Le loce prent par le pumel, Qui estequieve
ens el grumel, Fors l’en a trait tote hovee, Puis
l’a encontremont levee, Si est ariere repairiés],
TL 4,1256; Gdf 4,535a; FEW 16,256a); ♦ [mfr.
v.pron. p. ext. “se remplir la panse” (3et. 14es.;
3eq. 15es., DeschQ 5,135,24 [De Jehan Augier
convient que je vous die, De saint Germain, Mon-
tagu au vis cler, Et d’Uguenin a la chiere hardie,
De Chevenon qui bien se scet huver. Messire Ar-
nioul y scet boire et humer]; EvQuenJe 1094, TL
4,1256; Gdf 4,535a)].
• [huvonnee10’ m.
♦ “(de nourriture) ce qui est arrangé en forme
d’un monceau” (1358, HugCapL 5594 [Quant ly
rois a moult bien la viande avisée (que l’ermite lui
avait présentée) Lors a dit doucement et a basse
(5'Renvoi err.
<6,HugCapL lit hunnonnee; les leçons sont in-
compatibles; à vérifier la leçon dans le seul ms.

10
15
20
25
30
35
40
45
50

765

766
 
Annotationen
© Heidelberger Akademie der Wissenschaften