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CHAPITRE VI

PRiNCESSES D'OCCtDENT
A LA COUR DESCOMNÈNES

Dans l'un des livres qu'il composa pour l'éducation
de son fils, et où il s'est complu à mettre en axiomes
les règles directrices de la politique byzantine au
x" siècle, l'empereur Constantin Porphyrogénète a
écrit ce qui suit : a Chaque peuple a ses usages et ses
lois; il doit donc s'attacher aux choses qui lui sont
propres et ne chercher qu'en lui-même le moyen de
créer ces liens sur lesquels est fondée la vie sociale.
De même que chaque animal ne s'unit qu'avec ses
congénères, ainsi chaque nation doit avoir pour règle
de contracter des alliances matrimoniales, non point
avec des gens d'une autre race et d'une autre langue,
mais avec des personnes de même langage et de même
origine. Car cela seul peut produire entre les inté-
ressés la concorde, les bons rapports et les relations
affectueuses. M
En vertu de ce principe, par lequel s'exprimait sur-
tout le mépris hautain où les Byzantins tenaient le
reste de l'univers, la cour impériale repoussait dédai-
gneusement toutes les propositions de mariage qui
lui venaient des pays étrangers. Aux yeux des hommes
 
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