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Diehl, Charles
La peinture byzantine — Paris, 1933

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https://doi.org/10.11588/diglit.42164#0057
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III

LES ICONES

III. — Mosaïques portatives. — Icônes antérieures a la crise
ICONOCLASTE. — LES ICONES DU XIIe ET DU XIIIe SIÈCLE. — La
PEINTURE D’iCONES SOUS LES PALÉOLOGUES.

Les icônes byzantines se présentent à nous sous un double aspect.
Tantôt ce sont des tableaux exécutés en mosaïque, et elles forment le
groupe que l’on appelle les mosaïques portatives. Tantôt, et plus
fréquemment, ce sont des peintures sur panneaux de bois et ce sont là
les icônes proprement dites. L’étude en est encore relativement peu
avancée, et au vrai cette étude est assez difficile. S’il reste un très grand
nombre d’icones de date récente, exécutées au XVIe, au XVIIe au
XVIIIe siècle, les monuments d’époque ancienne sont infiniment plus
rares. Par ailleurs, beaucoup d’icones qui nous sont parvenues sont
l’ouvrage des écoles russes du XIVe et du XVe siècle, et quoiqu’elles
procèdent incontestablement de la tradition byzantine, elles ne se rattachent
qu’indirectement à l’histoire propre de la peinture byzantine. Enfin, c’est
chose fort délicate de dater exactement les icônes. Les thèmes anciens sont
reproduits d’àge en âge avec une telle persistance, avec une telle habileté
technique aussi, que des icônes assez récentes offrent souvent l’aspect
de monuments fort anciens. En ces dernières années cependant, les
circonstances ont permis de faire progresser un peu les recherches dans ce
domaine. On a pu étudier de plus près, dans certaines églises russes, des

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