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Diehl, Charles
La peinture byzantine — Paris, 1933

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https://doi.org/10.11588/diglit.42164#0013
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I.
LES MOSAÏQUES ET LES FRESQUES

i._Objet de la décoration religieuse, —- Choix des sujets et
SOURCES D’INSPIRATION. — ORDONNANCE DE LA DÉCORATION : LE
SYSTÈME HISTORIQUE ET LE SYSTÈME DOGMATIQUE. — La PEINTURE
PROFANE. — LA TECHNIQUE DE LA PEINTURE BYZANTINE.

Lorsque, au commencement du IVe siècle, le triomphe du christianisme
eut pour conséquence la construction, dans tout l’Orient, d’églises nouvelles,
plus vastes et plus belles qu’autrefois, dans la décoration de ces édifices
aussi un goût nouveau de splendeur apparut. Et ce fut dès l’abord un grave
problème de savoir quels sujets seraient de préférence représentés. L’art
chrétien des Catacombes n’avait représenté que rarement les mystères du
christianisme; conservant les habitudes et les traditions des ateliers païens,
il avait accueilli volontiers les motifs profanes, les thèmes champêtres, les
décorations mythologiques, tout pénétrés de l’esprit alexandrin, se conten-
tant d’attacher à ces images une significative symbolique, où s’exprimaient
les idées chères aux fidèles. Le christianisme victorieux garda d’abord
quelque chose de ces habitudes et de ces scrupules. Il conserva dans les
édifices du IVe siècle — l’église de Sainte-Constance à Rome en offre un
exemple remarquable — le décor pittoresque fait de guirlandes de fleurs,
de rameaux de vigne où se jouent des oiseaux, d’architectures fantaisistes,
de scènes de pêche ou de chasse, de jeux d’enfants nus s’ébattant dans un
frais paysage, bref tout ce qu’avait aimé l’art hellénistique d’Alexandrie.

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