TERRES CUITES
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TERRES CUITES
6 — La Vierge et l’Enfant Jésus. Bas-relief par Luca délia Robbia. Flo-
rence, xve siècle. La Vierge, vue à mi-corps, debout et tournée vers
la gauche, est vêtue d’une robe serrée à la taille par une écharpe et
d’un manteau dont un pan ramené sur la tête cache à demi les che-
veux retenus sur le front par une bandelette. De ses deux mains la
Vierge soutient l’Enfant Jésus à demi nu qui, de la main droite, fait le
geste de la bénédiction. Terre cuite émaillée de blanc. Les yeux de
la Vierge et de Jésus sont teintés en manganèse. Reliefs très accen-
tués.
Haut., 74 cent.; larg., 48 cent.
Vente Pourtalès. — L’attribution de ce beau morceau de sculpture émaillée
au chef de la dynastie des délia Robbia ne peut guère faire de doute si l’on
prend la peine de le comparer à quelques-unes des Vierges dont Luca est
déclaré unanimement l’auteur, telles que celle qui orne le tympan de l’église
de San Pierino in Mercato, à Florence, celle qui se trouve dans la via del
Agnolo dans la même ville, ou bien encore celle du tympan de l’église San
Domenico, à Urbino. Dans toutes ces vierges, œuvres incontestées du maître,
se retrouve la même expression sérieuse et aimable à la fois et jamais le sou-
rire un peu fade qui appartient surtout aux œuvres de la décadence, et dont
on a fait, bien à tort, le caractère distinctif des œuvres sorties au xve siècle
de l’atelier de Luca et de son neveu Andrea. (Voyez pour les bas-
reliefs cités plus haut, Cavallucci et Molinier, les Délia Robbia, p. 47, 51
et 53.)
7 — La Vierge et l’Enfant Jésus. Bas-relief sans fond par Andrea délia
Robbia. Florence, xv° siècle. La Vierge, vue à mi-corps, incline le
visage vers la gauche. Nimbée, vêtue d’une robe violette, serrée au-
dessous des seins par une ceinture blanche, et d’un manteau bleu
doublé de vert, dont un pan ramené sur la tête forme voile et cache
les cheveux, clic embrasse de ses deux mains le corps de l’Enfant
Jésus. Celui-ci, nu et debout près d’elle, lui passe le bras gauche
autour du cou et de la main droite tient un petit oiseau. Les chairs ne
sont pas émaillées.
Haut., 70 cent.; larg., 54 cent
Ce bas-relief, d’une très bonne exécution, offre une grande analogie avec la
Vierge qui décore la predclle d’un beau retable exécuté par Andrea délia
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6 — La Vierge et l’Enfant Jésus. Bas-relief par Luca délia Robbia. Flo-
rence, xve siècle. La Vierge, vue à mi-corps, debout et tournée vers
la gauche, est vêtue d’une robe serrée à la taille par une écharpe et
d’un manteau dont un pan ramené sur la tête cache à demi les che-
veux retenus sur le front par une bandelette. De ses deux mains la
Vierge soutient l’Enfant Jésus à demi nu qui, de la main droite, fait le
geste de la bénédiction. Terre cuite émaillée de blanc. Les yeux de
la Vierge et de Jésus sont teintés en manganèse. Reliefs très accen-
tués.
Haut., 74 cent.; larg., 48 cent.
Vente Pourtalès. — L’attribution de ce beau morceau de sculpture émaillée
au chef de la dynastie des délia Robbia ne peut guère faire de doute si l’on
prend la peine de le comparer à quelques-unes des Vierges dont Luca est
déclaré unanimement l’auteur, telles que celle qui orne le tympan de l’église
de San Pierino in Mercato, à Florence, celle qui se trouve dans la via del
Agnolo dans la même ville, ou bien encore celle du tympan de l’église San
Domenico, à Urbino. Dans toutes ces vierges, œuvres incontestées du maître,
se retrouve la même expression sérieuse et aimable à la fois et jamais le sou-
rire un peu fade qui appartient surtout aux œuvres de la décadence, et dont
on a fait, bien à tort, le caractère distinctif des œuvres sorties au xve siècle
de l’atelier de Luca et de son neveu Andrea. (Voyez pour les bas-
reliefs cités plus haut, Cavallucci et Molinier, les Délia Robbia, p. 47, 51
et 53.)
7 — La Vierge et l’Enfant Jésus. Bas-relief sans fond par Andrea délia
Robbia. Florence, xv° siècle. La Vierge, vue à mi-corps, incline le
visage vers la gauche. Nimbée, vêtue d’une robe violette, serrée au-
dessous des seins par une ceinture blanche, et d’un manteau bleu
doublé de vert, dont un pan ramené sur la tête forme voile et cache
les cheveux, clic embrasse de ses deux mains le corps de l’Enfant
Jésus. Celui-ci, nu et debout près d’elle, lui passe le bras gauche
autour du cou et de la main droite tient un petit oiseau. Les chairs ne
sont pas émaillées.
Haut., 70 cent.; larg., 54 cent
Ce bas-relief, d’une très bonne exécution, offre une grande analogie avec la
Vierge qui décore la predclle d’un beau retable exécuté par Andrea délia
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