DOI Kapitel:
Désignation des Objets (Nr. 1 - 545)
DOI Kapitel:Stucs (Nr. 11 - 12)
DOI Kapitel:Bronzes (Nr. 13 - 64)
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BRONZES
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boutons, d’un manteau et d’une écharpe, soutient l’Enfant Jésus debout
près d’elle ; il est nu et nimbé et appuie la main droite sur le bras
droit de sa mère. Cadre en bois doré surmonté d’un entablement sur
la frise duquel on lit : ave maria.
Haut., 48 cent.; larg., 30 cent.
12 — La Vierge et l’Enfant Jésus entourés d’anges. Bas-relief. École ita-
lienne. Florence (?), xv° siècle. Debout sous un édicule de style
gothique surmonté d’un fronton triangulaire, vêtue de long, elle porte
devant elle l’Enfant Jésus. A droite et à gauche, deux anges debout.
Cadre en bois sculpté, doré et peint, orné, à sa partie inférieure, de
consoles entre lesquelles sont peintes des armoiries, et muni de
pilastres supportant un fronton triangulaire. Le bas-relief en stuc est
mutilé.
Haut., 60 cent.; larg., 32 cent.
BRONZES
13 — Deux anges portant des candélabres. École florentine, milieu du
xvc siècle. Ces anges, qui se font pendants, sont assis et nus; chacun
d’eux replie l’une des jambes et soutient, sur l’un de ses genoux, la
base d’un candélabre. Tous deux lèvent la tête en souriant. Couronnés
de fleurs et de feuilles de laurier, des guirlandes de feuillages termi-
nées par des bandelettes se drapent sur leurs jambes. Chacun d’eux
est muni de deux paires d’ailes, dont l’une forme sur leurs épaules
comme un vêtement. Traces de dorures.
Haut., 64 cent.; larg., 58 cent.
Ces deux beaux bronzes, qui proviennent de la vente Signol, étaient
attribués par E. Piot à Donatello. Voici ce qu’il en dit dans l’Art ancien à
l’Exposition de 1818 (p. 138), où ils ont été gravés : « Deux génies pyro-
pbores, deux anges destinés à porter des candélabres, également en bronze,
exposés dans la vitrine n° 8, sont du meilleur temps de l’artiste (Donatello),
et rappellent, par leur facture et leurs dimensions, la belle frise d’enfants
chantant et dansant, qui servait de balustrade au grand orgue de Santa
Maria ciel Flore. Les têtes, couronnées de fleurs, ont cette expression de
gaieté expansive qui lui est familière. L’adaptation des ailes aux épaules est
faite avec beaucoup de goût, de la façon la plus ingénieuse et la plus nou-
velle. Exécutés pour être vus de loin, le modelé manque de précision dans
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boutons, d’un manteau et d’une écharpe, soutient l’Enfant Jésus debout
près d’elle ; il est nu et nimbé et appuie la main droite sur le bras
droit de sa mère. Cadre en bois doré surmonté d’un entablement sur
la frise duquel on lit : ave maria.
Haut., 48 cent.; larg., 30 cent.
12 — La Vierge et l’Enfant Jésus entourés d’anges. Bas-relief. École ita-
lienne. Florence (?), xv° siècle. Debout sous un édicule de style
gothique surmonté d’un fronton triangulaire, vêtue de long, elle porte
devant elle l’Enfant Jésus. A droite et à gauche, deux anges debout.
Cadre en bois sculpté, doré et peint, orné, à sa partie inférieure, de
consoles entre lesquelles sont peintes des armoiries, et muni de
pilastres supportant un fronton triangulaire. Le bas-relief en stuc est
mutilé.
Haut., 60 cent.; larg., 32 cent.
BRONZES
13 — Deux anges portant des candélabres. École florentine, milieu du
xvc siècle. Ces anges, qui se font pendants, sont assis et nus; chacun
d’eux replie l’une des jambes et soutient, sur l’un de ses genoux, la
base d’un candélabre. Tous deux lèvent la tête en souriant. Couronnés
de fleurs et de feuilles de laurier, des guirlandes de feuillages termi-
nées par des bandelettes se drapent sur leurs jambes. Chacun d’eux
est muni de deux paires d’ailes, dont l’une forme sur leurs épaules
comme un vêtement. Traces de dorures.
Haut., 64 cent.; larg., 58 cent.
Ces deux beaux bronzes, qui proviennent de la vente Signol, étaient
attribués par E. Piot à Donatello. Voici ce qu’il en dit dans l’Art ancien à
l’Exposition de 1818 (p. 138), où ils ont été gravés : « Deux génies pyro-
pbores, deux anges destinés à porter des candélabres, également en bronze,
exposés dans la vitrine n° 8, sont du meilleur temps de l’artiste (Donatello),
et rappellent, par leur facture et leurs dimensions, la belle frise d’enfants
chantant et dansant, qui servait de balustrade au grand orgue de Santa
Maria ciel Flore. Les têtes, couronnées de fleurs, ont cette expression de
gaieté expansive qui lui est familière. L’adaptation des ailes aux épaules est
faite avec beaucoup de goût, de la façon la plus ingénieuse et la plus nou-
velle. Exécutés pour être vus de loin, le modelé manque de précision dans