22 RAPPORT SUR LES
ce qui conduit à donner au rayon de l'arche de droite
une grandeur supérieure à celle du rayon de l'arche
de gauche. Ce résultat a été obtenu au viaduc de Pom-
padour, en maintenant au même niveau les naissances
des deux demi-voûtes retombant sur une même pile et
en dressant chaque voûte suivant deux quarts de cercle
de rayons différents. La somme des deux rayons est
égale à l'ouverture de la voûte et leur différence à la
pente totale qu'il s'agit de racheter entre les centres
de deux arches consécutives. Ce système se recom-
mande, comme nous le verrons, par une considération
tirée de la stabilité du viaduc. Il suit de l'indication
du tracé qui figure ci-dessus, que le sommet de la
voûte, c'est à dire le point où la tangente au sommet
serait horizontale, ne se trouve pas au milieu. Ce point
est reporté vers la pile la plus élevée, mais à cause de
la pente, le point où la ligne inférieure des moulures
de la corniche se rapproche le plus de la voûte, se
trouve à très peu près au milieu des arches.
§ 10.
Descentes d'eau.
Les descentes d'eau du viaduc de Pompadour
méritent une attention spéciale (voir planche IV).
La Compagnie d'Orléans a renoncé depuis long-
temps à se débarrasser des eaux au moyen de tuyaux
ménagés dans les voûtes à la hauteur du joint de rup-
ture. Les eaux qui arrivent aux chapes sont amenées
à des puits ménagés dans les piles. Les résultats ne
furent d'abord pas très satisfaisants. Les voûtes étaient
mouillées à l'intrados vers l'endroit où se trouve l'en-
tonnoir qui sert d'entrée au tuyau.
Pour le viaduc de Pompadour l'entonnoir est formé
ce qui conduit à donner au rayon de l'arche de droite
une grandeur supérieure à celle du rayon de l'arche
de gauche. Ce résultat a été obtenu au viaduc de Pom-
padour, en maintenant au même niveau les naissances
des deux demi-voûtes retombant sur une même pile et
en dressant chaque voûte suivant deux quarts de cercle
de rayons différents. La somme des deux rayons est
égale à l'ouverture de la voûte et leur différence à la
pente totale qu'il s'agit de racheter entre les centres
de deux arches consécutives. Ce système se recom-
mande, comme nous le verrons, par une considération
tirée de la stabilité du viaduc. Il suit de l'indication
du tracé qui figure ci-dessus, que le sommet de la
voûte, c'est à dire le point où la tangente au sommet
serait horizontale, ne se trouve pas au milieu. Ce point
est reporté vers la pile la plus élevée, mais à cause de
la pente, le point où la ligne inférieure des moulures
de la corniche se rapproche le plus de la voûte, se
trouve à très peu près au milieu des arches.
§ 10.
Descentes d'eau.
Les descentes d'eau du viaduc de Pompadour
méritent une attention spéciale (voir planche IV).
La Compagnie d'Orléans a renoncé depuis long-
temps à se débarrasser des eaux au moyen de tuyaux
ménagés dans les voûtes à la hauteur du joint de rup-
ture. Les eaux qui arrivent aux chapes sont amenées
à des puits ménagés dans les piles. Les résultats ne
furent d'abord pas très satisfaisants. Les voûtes étaient
mouillées à l'intrados vers l'endroit où se trouve l'en-
tonnoir qui sert d'entrée au tuyau.
Pour le viaduc de Pompadour l'entonnoir est formé