TYPE DE SAXTOMN.
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recevoir une décoration. Les teintes foncées sont le pins souvent appli-
quées au pinceau : ainsi les couvertes des entonnoirs rouges.
L'examen de plusieurs corps étrangers cpie contient l'argile et qui au-
raient disparu si les vases avaient été soumis à une forte température,
indique qu'ils n'ont subi qu'une cuisson très faible, et même que beau-
coup d'entre eux ont dû seulement être exposés au soleil. Toutefois
quelques récipients très communs et sans figures, d'un rouge vif, ne con-
tiennent pas de caleite; l'oxyde de fer semble y être à l'état d'hématite.
Ces vases ont été cuits au four (i).
Usages. — Tous ces vases servaient aux usages de la vie domestique;
les uns pour conserver les graines, pour mettre de la paille hachée ; les
autres, pour verser des liquides; d'autres encore, pour prendre les ali-
ments dans les repas. Nous aurions pu, considérant l'emploi de chaque
récipient, proposer une classification ; mais, outre que les vases sembla-
bles sont peu nombreux et que des séries nettement définies n'étaient
point indispensables à l'objet que nous nous proposons, elles auraient
rapproché des exemplaires qui, à d'autres égards, présentent de grandes
différences. L'examen des planches suffira pour établir facilement ces
catégories. Quelques remarques de détail seront plus utiles.
Les vases cylindriques décrits sous lesnos3i-35, Pl. I, fig. 5, portent
tous à la partie inférieure un trou de petite dimension. On voulait que
le liquide s'écoulât facilement, quand le récipient avait été rempli; mais
on faisait en sorte qu'il ne fût pas nécessaire de pencher le vase. Nous re-
trouvons les mêmes caractères pour certains récipients de l'époque clas-
sique qui servaient certainement de mesures de capacité. Je ne sais si
une telle hypothèse serait admissible ici; il peut se faire, en effet, que
pour toute autre cause on remplit un vase jusqu'au bord, et qu'il n'y cùl
pas de plus facile moyen de le vider qu'une ouverture à la partie infé-
rieure. Toutefois cette disposition est remarquable.
Le fond d'un grand vase, à large panse, n° 76, est percé de trous
comme une passoire. Ce récipient pouvait être destiné à recevoir des
matières coagulées et à les égoutter. Un vase plus petit présente au
(1) Fomjué, p. 1:27.
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recevoir une décoration. Les teintes foncées sont le pins souvent appli-
quées au pinceau : ainsi les couvertes des entonnoirs rouges.
L'examen de plusieurs corps étrangers cpie contient l'argile et qui au-
raient disparu si les vases avaient été soumis à une forte température,
indique qu'ils n'ont subi qu'une cuisson très faible, et même que beau-
coup d'entre eux ont dû seulement être exposés au soleil. Toutefois
quelques récipients très communs et sans figures, d'un rouge vif, ne con-
tiennent pas de caleite; l'oxyde de fer semble y être à l'état d'hématite.
Ces vases ont été cuits au four (i).
Usages. — Tous ces vases servaient aux usages de la vie domestique;
les uns pour conserver les graines, pour mettre de la paille hachée ; les
autres, pour verser des liquides; d'autres encore, pour prendre les ali-
ments dans les repas. Nous aurions pu, considérant l'emploi de chaque
récipient, proposer une classification ; mais, outre que les vases sembla-
bles sont peu nombreux et que des séries nettement définies n'étaient
point indispensables à l'objet que nous nous proposons, elles auraient
rapproché des exemplaires qui, à d'autres égards, présentent de grandes
différences. L'examen des planches suffira pour établir facilement ces
catégories. Quelques remarques de détail seront plus utiles.
Les vases cylindriques décrits sous lesnos3i-35, Pl. I, fig. 5, portent
tous à la partie inférieure un trou de petite dimension. On voulait que
le liquide s'écoulât facilement, quand le récipient avait été rempli; mais
on faisait en sorte qu'il ne fût pas nécessaire de pencher le vase. Nous re-
trouvons les mêmes caractères pour certains récipients de l'époque clas-
sique qui servaient certainement de mesures de capacité. Je ne sais si
une telle hypothèse serait admissible ici; il peut se faire, en effet, que
pour toute autre cause on remplit un vase jusqu'au bord, et qu'il n'y cùl
pas de plus facile moyen de le vider qu'une ouverture à la partie infé-
rieure. Toutefois cette disposition est remarquable.
Le fond d'un grand vase, à large panse, n° 76, est percé de trous
comme une passoire. Ce récipient pouvait être destiné à recevoir des
matières coagulées et à les égoutter. Un vase plus petit présente au
(1) Fomjué, p. 1:27.
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