CHOIX DE VASES DE LA GRÈCE PROPRE
vase à boire des Mégariens, appelé yù£k-r\ (1). Comme on le voit sur nos planches (2),
les sujets de ces reliefs sont empruntés aux mythes de la Grèce. Les motifs de prédilec-
tion sont ceux qu'on retrouve, à la même époque, dans les monuments de l'art alexan-
drin : Eros joueurs et musiciens, Tritons et Néréides, scènes de chasse et de guerre,
Athéné Promaclios, Dionysos accompagné de la panthère, boucs dressés de chaque
côté du canthare dionysiaque, ceps de vigne, gracieux festons de feuillages, etc. On
constate la répétition des mêmes moules appliqués à des scènes différentes (3); aussi
le lien qui unit les figures entre elles est-il fort ténu et ne doit-on y voir la plupart
du temps qu'un ensemble décoratif.
I' Benndorf, op. /., p. U8;Athénée, xi, p. i(i7 C.
(2) Voici l'indication des reproductions qui ont été faites ailleurs des mêmes poteries.
Dans notre pl. xxx, le n° i — Benndorf, op. L. pl. 59, n" 1 a. Dans la pl. xxxi, le n° 3 = Benn-
dorf, pl. 61, n° li. Dans la pl. xxxm, le n° 6 = Benndorf, pl. 61, n° 3. Dans la pl. xr., le
n» 1 = Benndorf, pl. 59, n° 3 ; Rayet et Collignon, op. /., p. 339, fïg. 158; le n° 2 = Benn-
dorf, pl. 61, n» 2; le n°3 = Benndorf, pl. 61, n» 1.
(3) Comparez les motifs d'Athéné et de la Néréide à queue de poisson sur la pl. xxx, n° fi,
et sur la pl. xl, noS 1, 2; celui du bouc dressé sur la pl. xxxi, n° 1, et sur la pl. xl, n08 2 et 3.
vase à boire des Mégariens, appelé yù£k-r\ (1). Comme on le voit sur nos planches (2),
les sujets de ces reliefs sont empruntés aux mythes de la Grèce. Les motifs de prédilec-
tion sont ceux qu'on retrouve, à la même époque, dans les monuments de l'art alexan-
drin : Eros joueurs et musiciens, Tritons et Néréides, scènes de chasse et de guerre,
Athéné Promaclios, Dionysos accompagné de la panthère, boucs dressés de chaque
côté du canthare dionysiaque, ceps de vigne, gracieux festons de feuillages, etc. On
constate la répétition des mêmes moules appliqués à des scènes différentes (3); aussi
le lien qui unit les figures entre elles est-il fort ténu et ne doit-on y voir la plupart
du temps qu'un ensemble décoratif.
I' Benndorf, op. /., p. U8;Athénée, xi, p. i(i7 C.
(2) Voici l'indication des reproductions qui ont été faites ailleurs des mêmes poteries.
Dans notre pl. xxx, le n° i — Benndorf, op. L. pl. 59, n" 1 a. Dans la pl. xxxi, le n° 3 = Benn-
dorf, pl. 61, n° li. Dans la pl. xxxm, le n° 6 = Benndorf, pl. 61, n° 3. Dans la pl. xr., le
n» 1 = Benndorf, pl. 59, n° 3 ; Rayet et Collignon, op. /., p. 339, fïg. 158; le n° 2 = Benn-
dorf, pl. 61, n» 2; le n°3 = Benndorf, pl. 61, n» 1.
(3) Comparez les motifs d'Athéné et de la Néréide à queue de poisson sur la pl. xxx, n° fi,
et sur la pl. xl, noS 1, 2; celui du bouc dressé sur la pl. xxxi, n° 1, et sur la pl. xl, n08 2 et 3.