ï"e de l'h^^^^^^Ns^
" » »«iWe , """ni
dvv» :(PJSC»>!tf,(
''"•'•«om^l"*!».
L'ECLIPSE
S'eur, qu.fl
"■y» ». h.
'K;
dame
comme
M(,
est wmÏÏ.?JÏî«3
?«*&
B.S.V.p/1''"»"!.^
\Je »i« bien, _ rt ,„..
i basse I, ,ull!î«Kn
'«le seuild„WîU,"al,*'«
11 sortant de chez e
»!M.!U[;
ait croisée. *
ande tenue, onHiMt!,Qto||
! sais quoi de trfe imW„Wl
a moustache, !'«,ilBisii,,,
ta pauvre petite temm!
née» et dw dêpih saB mih«é
MOTS prti/j f,mM |riî ta|)<
qoi ne trouve rlu d1,},^,
'flcier en funs glotinn, Ied«
ntlebonnetàpoilil,,,,^,
lire, la suive avec obitiiiii»
leur pur et chirmut,ilsifeii,
:n tout honuenr — pareiMim
1rs de l'Omphal) du; l« fisJ
iant à la dérobée dmatet^;
e (grande tenue, bosutlp^ti
s traces,
pas se ficher, il til» iii Si:
( quand il est dans li G
rupture de gynécée!
1 est une « pautre ftitt /saltë
en laisse un goeeritr entp
! on se rend r.hei son posrat^E-
même, et la. saveur change àp
y consens, deceqA>gic*F
en! après tout, ne ariaf f -
e le docteur me ou* Mf
))■? » On se raiaîiti*'101
vée d'être a»iviajoal«nl«;::
pent'pas. »«*«■BMfc
,t rien des vaaittt tao^
aire nue TOto-«,!i,8f"
pp.rer.ces. E', '«^rt!!
LBalqu'os'iPr*'*'
Telles sont, sommairement, les réflexions navrantes que fait,
avec un dépit mal dissimulé la « pauvre petite femme » que nous
avons laissée, hésitant, devant la porte de la pharmacie X,,,
Enfin elle se décide, entre précipitamment, le rouge de la pu-
deur sur la joue, st, tournant le dos à la vitrine, confie tout bas
à l'un des trois grands gaillards le sujet de sa visite.
Pendant qu'on exécute ses ordres, la a pauvre petite dame» réflé-
chit :
« — Peut-être ce monsieur est-il parti? Quel bonheur! Et que
a je suis bête de m'a ff jeter à ce point. Et puis, qu'est-ce que cela
« me fait, en résumé ! N'ai-je pas l'amour de mon mari pour me
«consoler d'un instant de vanité froissée? Bah! n'y pensons
« plus ! »
Et, bravement, elle tourne la tête, et regarde dans la rue.
Le grenadier tout couvert de chamarres est là. Il vient à son
tour de se planter dovaot la pharmacie X... Sa main caresse du-
bitativement sa moustache rousse. Le guerrier se consulte. Puis...
faisant un geste qui signifie clairement : — v Chez h pharmacien !
ah ! bien non, par exemple I » Il s'éloigne avec terreur, balançant
son bonnet à poil où la brise passe ses doigts frais, — sans l'ap-
peler Arthur cependant.
Oh!... la «pauvre petite dame » ne comprend pas certaine-
ment tout ce que ce g?ste veut dire, — espérons-le, — mais elle
est,., très ennuyée, et fait une moue gigantesque.
Ah ! la pauvre petite femme I
Ernest d Hervillv.
UN FAIT SANS PRÉCÉDENT
Nous ne savons pas encore, à l'heure qu'il est, si nous ne
sommes pas la dupe d'un adroit mensonge fit d'une étrange mys-
tification ; quoi qu'il en soit, et sans croire a son authenticité noua
publions la lettre suivante. Nos lecteurs la trouveront sans doute
incroyable, tellement elle est sensée, mais nous vivons dans un
temps si fertile en miracles que rien n'est Impossible, môme une
idée raisonnable.
Monsieur le directeur,
Laisser pousser la queue de son chien dans un temps où tout
le monde cherche à la couper, me paraît assez extraordinaire
pour ne pas rester inaperçu,
Teus nos confrères en journalisme ayant annoncé qu'ils allaient
fonder des journaux dans les vi^gt-quatre heures et les quatre-
vingt-dix départements, une idée, aussi neuve qu'originale,
m'est venue ce matin en passant mon caleçon, et je vous prie
d'en prendre acte, de peur qu'un confrère de mes amis ne cher-
che à se l'approprier.
Je ne fonde pas de journal.
Remarquez que, venant d'hériter de cinquante-huit francs
d'une de mes tantes, il me serait facile d'avoir, comme tous les
autres, un journal quotidien qui paraîtrait une fois; mais je liens
à me distinguer de la foule, et je veux à tout prix arriver par
l'originalité là où les autres percent par la banalité.
Je sais parfaitement qu'outre ceux qui me mettront au défi de
tenir ma promesse, les autres me traiteront de révolutionnaire et
d'insensé; peu m'importe; je poursuivrai mon œuvre jusqu'au
bout, quelle que soit sa difficulté, et dussé-je manger mon héri-
tage en achetant les journaux des autres, je n'en fonderai pas.
J'ai l'honneur de vous saluer.
PISTACHE,
homme de lettres, 150, rue du Cherche-Midi.
De deux à quatre heures du soîr; mais on ne me trouve jamais.
four copie conforme : Georges Petit.
PRiME DE L'ÉCLIPSÉ
Toute personne qui enverra directement «a
mandat ou timbres-poste au directeur du journal, t_>,
cité Bergère, à Paris, — le montant d'un abonne-
ment d'un au à l'Eclipsé, jouira des primes
ci-dessous énoncées, aux conditions suivantes :
1" PRIME
Quarante-cinq charges d'And. Gilî;
L'Abonnement pour Paris avec cette prime. 7ir. n
Pour les Départements.......8 50
2» PRIME
On charmant portefeuille or M couleur, fabriqué spécia-
lement pour l'Eclipsé par la maison Susse, place de la
Bourse, et contenant dix ravissantes aquarelles par Ë. de
Beaumont.
L'Abonnement pour Paris, avec cette prime 6fr. »
Pour les Départements 7 »
SÂZEÏTE A LA
M, Arsène Hoiassaye, — ancien directeur du thfatrR de la Ré-
publique, actuellement inspecteur des musées de l'Empire, —
nousadresse un Communiqué à la fols onctueux comme la mousse
parfumée do la Crème des Sultanes et mordant à l'instar d'un filet
de vinaig e des Qmtre-Agent6-de-Chang9.il>,
Vous vous imaginez peut être que, dans ce document, l'auteur
des Grandes darnes se regimbe — avec modestie — contre la mons-
trueuse bienveillance du Cousin Jacques? Qu'il décline ses louan-
ges excessives comme autant d'ingénieuses ironies? Qu'il secoue
Tortille — d'embarras — sous les pavés dô l'hyperbole, et qu'il
éternue, par pudeur, devant les pastilles du aerail d'Ali-Ernest-
Ben-d'Hervilly?
Tarare ! — Chanson ! — Lairelanlalre I
M. Houssaye accepte tout sans béoéfioe d'inventaire. Jamais
dieu n'a souri à l'éloge avec une'majfisté plus olympienne. C'est-
à-dire que, quand je le vois cueillir du bout de la langue sur sa
barbe-soleil les moindres perlettes d'or du miel des complimerts,
il met une telle grâce dans cette opération) qu'il me prend des
envies de lui crier — comme 'e Marseillais a la ballerine :
— Continuez, bel Arsène I Vous me faites,!, plaisir!
* *
Non point : ce qui h peigne aujourd'hui, dans YEcîipse, c'est la
caricature de GïII-
3on! J'y suis 1 vous écrierpz-vou=. Il y a, dans un coin de cette
caricature, un palmier de zinc de Mibille...
Or, j-i comprends qu'un personnage de l'importance, do Page
et du ta'ent de M. Arsène Houssaye réclame vertement lorsque
l'on insinue qu'il égare dansoe bastringue son élégance, son spleen
et son raban...
Fadaises !
L'écrivain du Roi Voltaire n'affiche pas à l'endroit dfl Mflbille
l'horreur démocratique de M. Glaift-Bizoin. Puis, sa fonction
dans l'Etat ne l'oblige-t-elle point à, surveiller — de prèe — tou-
tes les peinture» de France, qu'elles S'écaillent dans la poussière
di*s académies de province ou sur la joue banale de mademoiselle
Fille-de-1'Air?
*
* 4
Non, ce que- toute l'eau salutaire de Coiizan, — la meilleure,
l'infaillible, — n« ferait p^s digérer à M. Arsène Houssaye,
c'est l'inscription quo Gîll a placée sous sa main :
VArtiste, journal des Coiffeurs.
Des coiffeurs!.!.
Ces crayons ont comme cela des fantaisies et dés irrévé-
rences !.,.
Des coiff'Ufs !..,
Préten'irait-on que certaines manipulations littéraires de l'au-
teur de Mademoiselle Clèopâtre, de M. Don Juan et de Madame Yéhus
ressemblant à une pommade pétrie de sueur de femme et de pou-
dre de riz, et destinée à réveiller les sens des oisives du concert
des Champs-Elysées et dLs travailleuses de l'allée des Veufs?
Des coiff-.urs !,..
0 luneba de l'hiver dernier I
0 Champagne, ô cigares, 6 sandwichs de l'avenue de Friedland !
Ptis même la reconnaissance de l'estomac!
4
4 *
M. Arsène Hou^saye saisit — aux cheveux ■— cette occasion de
nous rappeler que VArtiste a compté parmi ?es collaborateurs
MM. Théophile Gautier, Paul de Siint-Victor, Jules J&uin, Théo-
dore de Banville, Leconte de l'Isle, Aurélien Scholl, Xavier Au-
b'-ytt, Louis Bouilhet, Francis Magnard, etc., et"-, elc. Il les
nomme tous — tous — tous — à l'exception d'Ernest d'Her-
viliy,
Parbleu I
J'espère bien que ce n'est pas avec la seule prosa de M, Henri
Iloussaye qu'il entend justifier le titre de son journal I
Je suis, du reste, convaincu que la prestation, envoyée sa-
medi h VEclipse, et insérée dimanche,.. au Figaro, n'émane d'au-
cun des chnrs et glorieux muîlres, d'aucune des plumes spiri-
tuelles et délicates que je viens de citer.
Maintenant, on m'assure que l'un des rédacteurs de l'Artiste
écrit — sous pseudonyme — dans la Gazette des étrangers...
Je ne suis pas fâché do vous donner un échantillon dé son
style.,,
Et je copie ceci dans VÉvénement illustré, du jeudi 25 juin t
Poèmes Tintnraarresques
A Mab'lle il e^t sûr que Monsieur Grlais-Blzom
Promena samedi su binet e connue. ..
Aussilôt qu' il entra — lu dire est-il besoin 1
La dan e fut interrompue.
Comme on respecte peu de nos jours le beau eexe I
Ln. foule — aux Tuileries — hounpillait l'autre soir
Une coMtLe, et comme on eh i ru hait à savoir,
Les gardiens répondaient à ceux qui voulaient voir :
— C'est une femme en vert, qu'on vexe.
« Roger de l'EsIrange rappelle, dans la Gazette des Etrangers, le
curifux Frtnvenir qne voici :
UN DINER DE DUPR&Z. —En commémoration du saint qui
est son patron, Gilbert Djprez, premier ténor de l'Opéra, donne
une mémorable fâte dans l'hôtel Turgo', qu'il vient d'acheter au
marquis de Las Marismas.
C'est dans cette aristocratique demeurflj— entre cour et jardin,
que le chanteur Duprez, qui gagnait cent mille f'raDcs par an,
recevait tous les samedis. Son hôtel s'ouvrait à tous ses amis in-
times, notamment à tous ses camarades de l'école de Choron.
Or, la mémorable fête de l'hôtel Duprez, en l'aftnée 1845, futufl
oîoer sans égal dans l'histoire- Uoe douzaine de tables avaient été
t quatre-vingt-dix personnes s'y ASSEYERENT, »
S'y ASSEYÈRENTI!!
Uestrwge frauçusll!
Je doub', en vérité, qu'il soit parle par tes coiffeurs — voire
même par Vancîame, par Michabd ou pav Sarrasin,
Il y a quelques années, Déjazet, qui pérégrinait en province,
eut ia fantaisie d'aller visiter le couvent de la Grande-Char-
treuse.
Elle se costuma en homme et s'y rendit en compagnie de plu-
sieurs artistes de sa troupe.
Arrivée au monastère, un chartreux reçoit très poliment la ca-
ravane et lui adresse ces paroles :
— Nos cloîtres sont ouverts à ces messieurs ; mais quant à Ma-
demoiselle,,, vous comprendrez... nous ne pouvons...
— Vous êtes dans l'erreur, s'empressa de dire Déjazet.
— Non, non, répartit le moine : je vous reconnais bien : c'est
vous qui jouiez, au Palais Royal, le rôle du petit duc de FroaaaG
dans les Premières armes de Mcheheu, lorsque j'aimais la cruelle
Amanda....
Rien de nouveau dans les théâtres...
Ah ! si : Agamemnoa aux Folies-Marigny et Tierrot parlant aux
| Français.
Ce Senèque— plus connu sous le nom d'A'exandre Flau — est
décidément un garçon d'une joyeuse originalité.
Sa pièce a obtenu un fort joli succès — auquel ont puissament
contribué les grands tragiques Montrouge et Paul Legrand.
C'était à une table d'hôte de seizième ordre où le dinar se sert
fc six heures précises,
A sept heures moins un quart, un habitué en retard vient pren-
dre sa place, Il demande du potage. On lui verse dans son as-
siette le fond de la soupière,
A la cinquième cuillerée, il heurte un corps dur et de forme
Cubique. C'était un domino.
Furieux, il appelle le maître de l'établissement :
—- Tenez, lui dit-il, n'est-ce pas dégoûtant, voioi ce que je
Viens de pécher avec ma cuiller : — le trois et deux,
—' Je vous trouve encore bien bon, répond le patron avec-
Baogfroid, vous arrivez à cette heure-ci, et vous voulez qu'il
reste des double-six!
Tjde jeune personne de l'Opéra a eu le bonheur d'inspirer des
sympathies à un étranger fort riche et très distingué qui lui en-
voie chaque malin vingt-cinq louis pour ses besoins de la journée.
Malheureusement, ce noble étranger est forcé de passer de
temps en temps quelques jours dans sa famille, ce qui produit
un certain déficit dans la caisseds la dame.
Dimanche soi1*, au foyer de la danse, celle-ci annonçait le der-
nier départ de son bienfaiteur.
— Comment ? encore I s'écria une amie intime.
— Que veux-tu, ma chère, fit la belle enfant, c'est une va-
riété.....Il appartient à l'espèce des pigeons voyageurs.
Un propriétaire avait loué une chambre à un carabin, à condi-
tion que ce dernier ne ferait jamais entrer daos la maison ni
crânes, ni ossements, ni pissés quelconquts d'aoatomie.
Quelque temps se passe. Un beau jour l'étudiant rencontre le
propriétaire.
— Monsieur, lui dit-il, venez donc un peu chez moi, j'ai quel-
que chose à vous faire voir,
Le brave homme, oroyant qu'il s'agit de quelque réparation,
suit sans défiance son locataire.
Celui-ci tire un rideau.
— Un squelette complet! s'écrie le propriétaire, dont les che-
veux se dreseent déjà.
— Il est bien réussi, n'est-ce pas? C'est moi qui l'ai travaillé
en entier. C'est un squelette de femme.
— Malheureux I et no3 Conventions?
— Ne craignez rien ! je l'avais amenée vivante 1
On causait entre demoiselles — de ce premier pas qui se fait
sans qu'on y pense...
— Pour moi, dit l'une d'elles, ce fut, je vous jure, le résultat
d'une surprise...
-*- Et tu n'as pas criê7
— J'ai crié comme une malheureuse, mais, huit ou neuf mois
après I
Emilb Blondbt.
POUR PARAITRE- PROCHAINEMENT :
(2° N° de GUI-Revue)
LA vbssie:
narodiy de ia Lanterne
En envoyant un franc en timbres-poste au bureau du
journal, on reçoit franco par retour du codrriet* le 1er numéro
do Gill-Revue : Parodie du Salon de 1868, seize pages de
dessins richement coloriés, sur papier vélin.
Du THAiTEMïNT àss maladies contagieuses et affections da la po«n
pir la rué- j^-g^â^a^^sÉ»^^
thode de jffijJg.LjiJL*JJLJH.kJl 1 f I.ftiflilAa%^"m %i^lmf S
36, rue Vlvtenne (franco par la poste, 20 centlrae«îj
Je vis un gros Turc qui avait une fête de pipe, suivi d'un grand sec, tous les deux armés de yatagans,,
et derrière un grand escogriffe avec une paire de ciseaux en or, et à la queue un petit négrillon qui
portait nn grand bocal. — J'eus froid dans le doa,je jetai ma capote de turc et mon turban.
Et j'enjambai immédiatement tout
de suite l'imposte de la fenêtre dn
sérail.
Vf*
/C~
Tonnerre 1 y avait plus de
100 pieds. J'étais unhomme
mort.
La porte s'ouvre, je donnai alors
mon âme S Dieu. Je me lançai
dans l'abîme! I 11 !
(La fin au prochain numéro.
£ïSÏï=*
" » »«iWe , """ni
dvv» :(PJSC»>!tf,(
''"•'•«om^l"*!».
L'ECLIPSE
S'eur, qu.fl
"■y» ». h.
'K;
dame
comme
M(,
est wmÏÏ.?JÏî«3
?«*&
B.S.V.p/1''"»"!.^
\Je »i« bien, _ rt ,„..
i basse I, ,ull!î«Kn
'«le seuild„WîU,"al,*'«
11 sortant de chez e
»!M.!U[;
ait croisée. *
ande tenue, onHiMt!,Qto||
! sais quoi de trfe imW„Wl
a moustache, !'«,ilBisii,,,
ta pauvre petite temm!
née» et dw dêpih saB mih«é
MOTS prti/j f,mM |riî ta|)<
qoi ne trouve rlu d1,},^,
'flcier en funs glotinn, Ied«
ntlebonnetàpoilil,,,,^,
lire, la suive avec obitiiiii»
leur pur et chirmut,ilsifeii,
:n tout honuenr — pareiMim
1rs de l'Omphal) du; l« fisJ
iant à la dérobée dmatet^;
e (grande tenue, bosutlp^ti
s traces,
pas se ficher, il til» iii Si:
( quand il est dans li G
rupture de gynécée!
1 est une « pautre ftitt /saltë
en laisse un goeeritr entp
! on se rend r.hei son posrat^E-
même, et la. saveur change àp
y consens, deceqA>gic*F
en! après tout, ne ariaf f -
e le docteur me ou* Mf
))■? » On se raiaîiti*'101
vée d'être a»iviajoal«nl«;::
pent'pas. »«*«■BMfc
,t rien des vaaittt tao^
aire nue TOto-«,!i,8f"
pp.rer.ces. E', '«^rt!!
LBalqu'os'iPr*'*'
Telles sont, sommairement, les réflexions navrantes que fait,
avec un dépit mal dissimulé la « pauvre petite femme » que nous
avons laissée, hésitant, devant la porte de la pharmacie X,,,
Enfin elle se décide, entre précipitamment, le rouge de la pu-
deur sur la joue, st, tournant le dos à la vitrine, confie tout bas
à l'un des trois grands gaillards le sujet de sa visite.
Pendant qu'on exécute ses ordres, la a pauvre petite dame» réflé-
chit :
« — Peut-être ce monsieur est-il parti? Quel bonheur! Et que
a je suis bête de m'a ff jeter à ce point. Et puis, qu'est-ce que cela
« me fait, en résumé ! N'ai-je pas l'amour de mon mari pour me
«consoler d'un instant de vanité froissée? Bah! n'y pensons
« plus ! »
Et, bravement, elle tourne la tête, et regarde dans la rue.
Le grenadier tout couvert de chamarres est là. Il vient à son
tour de se planter dovaot la pharmacie X... Sa main caresse du-
bitativement sa moustache rousse. Le guerrier se consulte. Puis...
faisant un geste qui signifie clairement : — v Chez h pharmacien !
ah ! bien non, par exemple I » Il s'éloigne avec terreur, balançant
son bonnet à poil où la brise passe ses doigts frais, — sans l'ap-
peler Arthur cependant.
Oh!... la «pauvre petite dame » ne comprend pas certaine-
ment tout ce que ce g?ste veut dire, — espérons-le, — mais elle
est,., très ennuyée, et fait une moue gigantesque.
Ah ! la pauvre petite femme I
Ernest d Hervillv.
UN FAIT SANS PRÉCÉDENT
Nous ne savons pas encore, à l'heure qu'il est, si nous ne
sommes pas la dupe d'un adroit mensonge fit d'une étrange mys-
tification ; quoi qu'il en soit, et sans croire a son authenticité noua
publions la lettre suivante. Nos lecteurs la trouveront sans doute
incroyable, tellement elle est sensée, mais nous vivons dans un
temps si fertile en miracles que rien n'est Impossible, môme une
idée raisonnable.
Monsieur le directeur,
Laisser pousser la queue de son chien dans un temps où tout
le monde cherche à la couper, me paraît assez extraordinaire
pour ne pas rester inaperçu,
Teus nos confrères en journalisme ayant annoncé qu'ils allaient
fonder des journaux dans les vi^gt-quatre heures et les quatre-
vingt-dix départements, une idée, aussi neuve qu'originale,
m'est venue ce matin en passant mon caleçon, et je vous prie
d'en prendre acte, de peur qu'un confrère de mes amis ne cher-
che à se l'approprier.
Je ne fonde pas de journal.
Remarquez que, venant d'hériter de cinquante-huit francs
d'une de mes tantes, il me serait facile d'avoir, comme tous les
autres, un journal quotidien qui paraîtrait une fois; mais je liens
à me distinguer de la foule, et je veux à tout prix arriver par
l'originalité là où les autres percent par la banalité.
Je sais parfaitement qu'outre ceux qui me mettront au défi de
tenir ma promesse, les autres me traiteront de révolutionnaire et
d'insensé; peu m'importe; je poursuivrai mon œuvre jusqu'au
bout, quelle que soit sa difficulté, et dussé-je manger mon héri-
tage en achetant les journaux des autres, je n'en fonderai pas.
J'ai l'honneur de vous saluer.
PISTACHE,
homme de lettres, 150, rue du Cherche-Midi.
De deux à quatre heures du soîr; mais on ne me trouve jamais.
four copie conforme : Georges Petit.
PRiME DE L'ÉCLIPSÉ
Toute personne qui enverra directement «a
mandat ou timbres-poste au directeur du journal, t_>,
cité Bergère, à Paris, — le montant d'un abonne-
ment d'un au à l'Eclipsé, jouira des primes
ci-dessous énoncées, aux conditions suivantes :
1" PRIME
Quarante-cinq charges d'And. Gilî;
L'Abonnement pour Paris avec cette prime. 7ir. n
Pour les Départements.......8 50
2» PRIME
On charmant portefeuille or M couleur, fabriqué spécia-
lement pour l'Eclipsé par la maison Susse, place de la
Bourse, et contenant dix ravissantes aquarelles par Ë. de
Beaumont.
L'Abonnement pour Paris, avec cette prime 6fr. »
Pour les Départements 7 »
SÂZEÏTE A LA
M, Arsène Hoiassaye, — ancien directeur du thfatrR de la Ré-
publique, actuellement inspecteur des musées de l'Empire, —
nousadresse un Communiqué à la fols onctueux comme la mousse
parfumée do la Crème des Sultanes et mordant à l'instar d'un filet
de vinaig e des Qmtre-Agent6-de-Chang9.il>,
Vous vous imaginez peut être que, dans ce document, l'auteur
des Grandes darnes se regimbe — avec modestie — contre la mons-
trueuse bienveillance du Cousin Jacques? Qu'il décline ses louan-
ges excessives comme autant d'ingénieuses ironies? Qu'il secoue
Tortille — d'embarras — sous les pavés dô l'hyperbole, et qu'il
éternue, par pudeur, devant les pastilles du aerail d'Ali-Ernest-
Ben-d'Hervilly?
Tarare ! — Chanson ! — Lairelanlalre I
M. Houssaye accepte tout sans béoéfioe d'inventaire. Jamais
dieu n'a souri à l'éloge avec une'majfisté plus olympienne. C'est-
à-dire que, quand je le vois cueillir du bout de la langue sur sa
barbe-soleil les moindres perlettes d'or du miel des complimerts,
il met une telle grâce dans cette opération) qu'il me prend des
envies de lui crier — comme 'e Marseillais a la ballerine :
— Continuez, bel Arsène I Vous me faites,!, plaisir!
* *
Non point : ce qui h peigne aujourd'hui, dans YEcîipse, c'est la
caricature de GïII-
3on! J'y suis 1 vous écrierpz-vou=. Il y a, dans un coin de cette
caricature, un palmier de zinc de Mibille...
Or, j-i comprends qu'un personnage de l'importance, do Page
et du ta'ent de M. Arsène Houssaye réclame vertement lorsque
l'on insinue qu'il égare dansoe bastringue son élégance, son spleen
et son raban...
Fadaises !
L'écrivain du Roi Voltaire n'affiche pas à l'endroit dfl Mflbille
l'horreur démocratique de M. Glaift-Bizoin. Puis, sa fonction
dans l'Etat ne l'oblige-t-elle point à, surveiller — de prèe — tou-
tes les peinture» de France, qu'elles S'écaillent dans la poussière
di*s académies de province ou sur la joue banale de mademoiselle
Fille-de-1'Air?
*
* 4
Non, ce que- toute l'eau salutaire de Coiizan, — la meilleure,
l'infaillible, — n« ferait p^s digérer à M. Arsène Houssaye,
c'est l'inscription quo Gîll a placée sous sa main :
VArtiste, journal des Coiffeurs.
Des coiffeurs!.!.
Ces crayons ont comme cela des fantaisies et dés irrévé-
rences !.,.
Des coiff'Ufs !..,
Préten'irait-on que certaines manipulations littéraires de l'au-
teur de Mademoiselle Clèopâtre, de M. Don Juan et de Madame Yéhus
ressemblant à une pommade pétrie de sueur de femme et de pou-
dre de riz, et destinée à réveiller les sens des oisives du concert
des Champs-Elysées et dLs travailleuses de l'allée des Veufs?
Des coiff-.urs !,..
0 luneba de l'hiver dernier I
0 Champagne, ô cigares, 6 sandwichs de l'avenue de Friedland !
Ptis même la reconnaissance de l'estomac!
4
4 *
M. Arsène Hou^saye saisit — aux cheveux ■— cette occasion de
nous rappeler que VArtiste a compté parmi ?es collaborateurs
MM. Théophile Gautier, Paul de Siint-Victor, Jules J&uin, Théo-
dore de Banville, Leconte de l'Isle, Aurélien Scholl, Xavier Au-
b'-ytt, Louis Bouilhet, Francis Magnard, etc., et"-, elc. Il les
nomme tous — tous — tous — à l'exception d'Ernest d'Her-
viliy,
Parbleu I
J'espère bien que ce n'est pas avec la seule prosa de M, Henri
Iloussaye qu'il entend justifier le titre de son journal I
Je suis, du reste, convaincu que la prestation, envoyée sa-
medi h VEclipse, et insérée dimanche,.. au Figaro, n'émane d'au-
cun des chnrs et glorieux muîlres, d'aucune des plumes spiri-
tuelles et délicates que je viens de citer.
Maintenant, on m'assure que l'un des rédacteurs de l'Artiste
écrit — sous pseudonyme — dans la Gazette des étrangers...
Je ne suis pas fâché do vous donner un échantillon dé son
style.,,
Et je copie ceci dans VÉvénement illustré, du jeudi 25 juin t
Poèmes Tintnraarresques
A Mab'lle il e^t sûr que Monsieur Grlais-Blzom
Promena samedi su binet e connue. ..
Aussilôt qu' il entra — lu dire est-il besoin 1
La dan e fut interrompue.
Comme on respecte peu de nos jours le beau eexe I
Ln. foule — aux Tuileries — hounpillait l'autre soir
Une coMtLe, et comme on eh i ru hait à savoir,
Les gardiens répondaient à ceux qui voulaient voir :
— C'est une femme en vert, qu'on vexe.
« Roger de l'EsIrange rappelle, dans la Gazette des Etrangers, le
curifux Frtnvenir qne voici :
UN DINER DE DUPR&Z. —En commémoration du saint qui
est son patron, Gilbert Djprez, premier ténor de l'Opéra, donne
une mémorable fâte dans l'hôtel Turgo', qu'il vient d'acheter au
marquis de Las Marismas.
C'est dans cette aristocratique demeurflj— entre cour et jardin,
que le chanteur Duprez, qui gagnait cent mille f'raDcs par an,
recevait tous les samedis. Son hôtel s'ouvrait à tous ses amis in-
times, notamment à tous ses camarades de l'école de Choron.
Or, la mémorable fête de l'hôtel Duprez, en l'aftnée 1845, futufl
oîoer sans égal dans l'histoire- Uoe douzaine de tables avaient été
t quatre-vingt-dix personnes s'y ASSEYERENT, »
S'y ASSEYÈRENTI!!
Uestrwge frauçusll!
Je doub', en vérité, qu'il soit parle par tes coiffeurs — voire
même par Vancîame, par Michabd ou pav Sarrasin,
Il y a quelques années, Déjazet, qui pérégrinait en province,
eut ia fantaisie d'aller visiter le couvent de la Grande-Char-
treuse.
Elle se costuma en homme et s'y rendit en compagnie de plu-
sieurs artistes de sa troupe.
Arrivée au monastère, un chartreux reçoit très poliment la ca-
ravane et lui adresse ces paroles :
— Nos cloîtres sont ouverts à ces messieurs ; mais quant à Ma-
demoiselle,,, vous comprendrez... nous ne pouvons...
— Vous êtes dans l'erreur, s'empressa de dire Déjazet.
— Non, non, répartit le moine : je vous reconnais bien : c'est
vous qui jouiez, au Palais Royal, le rôle du petit duc de FroaaaG
dans les Premières armes de Mcheheu, lorsque j'aimais la cruelle
Amanda....
Rien de nouveau dans les théâtres...
Ah ! si : Agamemnoa aux Folies-Marigny et Tierrot parlant aux
| Français.
Ce Senèque— plus connu sous le nom d'A'exandre Flau — est
décidément un garçon d'une joyeuse originalité.
Sa pièce a obtenu un fort joli succès — auquel ont puissament
contribué les grands tragiques Montrouge et Paul Legrand.
C'était à une table d'hôte de seizième ordre où le dinar se sert
fc six heures précises,
A sept heures moins un quart, un habitué en retard vient pren-
dre sa place, Il demande du potage. On lui verse dans son as-
siette le fond de la soupière,
A la cinquième cuillerée, il heurte un corps dur et de forme
Cubique. C'était un domino.
Furieux, il appelle le maître de l'établissement :
—- Tenez, lui dit-il, n'est-ce pas dégoûtant, voioi ce que je
Viens de pécher avec ma cuiller : — le trois et deux,
—' Je vous trouve encore bien bon, répond le patron avec-
Baogfroid, vous arrivez à cette heure-ci, et vous voulez qu'il
reste des double-six!
Tjde jeune personne de l'Opéra a eu le bonheur d'inspirer des
sympathies à un étranger fort riche et très distingué qui lui en-
voie chaque malin vingt-cinq louis pour ses besoins de la journée.
Malheureusement, ce noble étranger est forcé de passer de
temps en temps quelques jours dans sa famille, ce qui produit
un certain déficit dans la caisseds la dame.
Dimanche soi1*, au foyer de la danse, celle-ci annonçait le der-
nier départ de son bienfaiteur.
— Comment ? encore I s'écria une amie intime.
— Que veux-tu, ma chère, fit la belle enfant, c'est une va-
riété.....Il appartient à l'espèce des pigeons voyageurs.
Un propriétaire avait loué une chambre à un carabin, à condi-
tion que ce dernier ne ferait jamais entrer daos la maison ni
crânes, ni ossements, ni pissés quelconquts d'aoatomie.
Quelque temps se passe. Un beau jour l'étudiant rencontre le
propriétaire.
— Monsieur, lui dit-il, venez donc un peu chez moi, j'ai quel-
que chose à vous faire voir,
Le brave homme, oroyant qu'il s'agit de quelque réparation,
suit sans défiance son locataire.
Celui-ci tire un rideau.
— Un squelette complet! s'écrie le propriétaire, dont les che-
veux se dreseent déjà.
— Il est bien réussi, n'est-ce pas? C'est moi qui l'ai travaillé
en entier. C'est un squelette de femme.
— Malheureux I et no3 Conventions?
— Ne craignez rien ! je l'avais amenée vivante 1
On causait entre demoiselles — de ce premier pas qui se fait
sans qu'on y pense...
— Pour moi, dit l'une d'elles, ce fut, je vous jure, le résultat
d'une surprise...
-*- Et tu n'as pas criê7
— J'ai crié comme une malheureuse, mais, huit ou neuf mois
après I
Emilb Blondbt.
POUR PARAITRE- PROCHAINEMENT :
(2° N° de GUI-Revue)
LA vbssie:
narodiy de ia Lanterne
En envoyant un franc en timbres-poste au bureau du
journal, on reçoit franco par retour du codrriet* le 1er numéro
do Gill-Revue : Parodie du Salon de 1868, seize pages de
dessins richement coloriés, sur papier vélin.
Du THAiTEMïNT àss maladies contagieuses et affections da la po«n
pir la rué- j^-g^â^a^^sÉ»^^
thode de jffijJg.LjiJL*JJLJH.kJl 1 f I.ftiflilAa%^"m %i^lmf S
36, rue Vlvtenne (franco par la poste, 20 centlrae«îj
Je vis un gros Turc qui avait une fête de pipe, suivi d'un grand sec, tous les deux armés de yatagans,,
et derrière un grand escogriffe avec une paire de ciseaux en or, et à la queue un petit négrillon qui
portait nn grand bocal. — J'eus froid dans le doa,je jetai ma capote de turc et mon turban.
Et j'enjambai immédiatement tout
de suite l'imposte de la fenêtre dn
sérail.
Vf*
/C~
Tonnerre 1 y avait plus de
100 pieds. J'étais unhomme
mort.
La porte s'ouvre, je donnai alors
mon âme S Dieu. Je me lançai
dans l'abîme! I 11 !
(La fin au prochain numéro.
£ïSÏï=*
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Les amours du fusilier Midou, par Gédéon
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
Truebner 2
Objektbeschreibung
Objektbeschreibung
Bildunterschrift: "Je vis un gros Turc qui avait une tête de pipe, suivi d'un grand sec, tours les deux armés de yatagans, et derrière un grand escogriffe avec une paire de ciseaux en or, et à la queue un petit mégrillon qui portait un grand bocal. - J'eus froid dans le dos, je jetai ma capote de turc et mon turban" "Et j'enjambai immédiatement tout de suite l'imposte de la fenêtre du sérail" "Tonnerre! y avait plus de 100 pieds. J'étais un homme mort" "La porte s'ouvre, je donnai alors mon âme à Dieu. Je me lançai dans l'abîme!!!!" Signatur: "G" Sonstige Angaben: "(La fin au prochain numéro."
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Thema/Bildinhalt (normiert)
Second Empire
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré, 1.1868, Nr. 23, S. 103_3
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg