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vice de l'Autriche, chacun sait cela, mais de grand cœur elle
consacrerait ses économies à l'achèvement d'un, ouvrage
aussi merveilleux.
Tous les journaux ont décrit, l'an dernier, le. système
Fell, cette curieuse invention qui permet de gravir et de
descendre, avec une facilité rassurante, les rampes et les
pentes de la nouvelle route. g ;
Nous n'y reviendrons pas.
Mais il est bon de faire remai^uer que toutes les fois
qu'une difflcultés'estprésentéed&jùsj.e cours des travaux, les
ingénieurs du Simplon ont su iïttfinédiatement la sur-
monter. ',,"■' ,
Une fois la mise m train du j/^hV: fâijfee, comme on
dirait en style d'imprimerie, il n'y a plus qu'à tirer sans
inquiétude.
La compagnie anonyme d,e,la 2geha.au jHLmplon tire donc
en ce moment, et les premiers épftcuûts sont superbes. On
l'a constaté en France et chez nos voisins, en septembre
dernier, à l'inauguration de la vôïjs*
Encore quelques efforts et i'édifio.n ,sei*a complète, ajou-
terons-nous en employant toujours notre comparaison.
Quand une entreprise, dont.l'importance incontestable
frappe tous les gens, vient demander I un peuple, par la voix
de ceux qui.l'ont commencée avec tant de courage, les der-
niers' coups de main qui permettront de la terminer plus
rapidement encore, nous ne pouvons croire que ce peuple,
admirateur et défenseur des œuvres glorieuses,utiles, fruc-
tueuses, reste sourd et laisse à d'autres, plus perspicaces
ou plus ardents, le soin de créer les merveilles du dix-neu-
vième siècle.
Pierre Duval.
U MORT OU BŒUF-GRAS
Pauvre bête! c'est une royauté dangereuse que la sienne.....
Le roi des bœufs est toujours le premier immolé, comme le roi des
potirons est toujours le premier évcntré....
J'ai assisté ce matin à son -trépas..,. 11 est tombé dignement, il
s'est avancé vers la mort d'un pas calme, grave; il était résigné et
courageux....
On l'avait dépouillé de ses ornements....Quelques fragments d'or
attestaient seuls la haute dignité dont on l'avait revêtu durant
quelques jours.... Mais il y avait dans sa physionomie je ne sais
quoi de digne et de serein qui révélait sa noble- origine et sa haute
position sociale.
A quelques pas du lieu de l'exécution, se tenait un jeune veau
qui contemplait d'un œil d'envie sa majesté le Beuf-Gras, et qui
lui tint ce langage :
« — S'irc, permettez à un de vos sujets de vous exprimer toute
n son admiration pour votre grandeur et votre fortuné.... Hélas !
n vous le voyez, la cruauté des hommes me condamne à une mort
j> prématurée, et, moi qui avais juré de faire mon chemin et de
s me créer une position dans le monde, comme vous, par exemple*
» je'dois dire adieu à mes illusions....
.Et, ce disant, il se mita pleurer.... comme un veau,...
La majesté qui allait mourir, hocha la tète et balança ses cornes,
et, prenant cet air philosophique qui est particulier à sa race, elle
répondit ;
a Jeune veau, tu n'es qu'au début de ta carrière, ne te permets
n. pas.de juger si légèrement les. choses de ce monde, et garde toi
î> surtout d'envier mon sort, avant de savoir si les honneurs dont
n on m'a comblé sont dignes d'envie....
y» Je.ne contesterai point qu'il soit extraordinairement flatteur et
)i. désirable de se savoir et d'être reconnu le plus beau des bœufs,
b de. songer que pas un de vos pareils ne pèse autant que vous,
»: de voir annorjeer-votre poids dans tous les journaux, de penser
il-que la. France entière .s'inquiète de votre existence et que tout
s £ari,s a les y£ux sur vous.... .
I Cela est beau,certainement, mais combien on apprécierait moins
b cette gloire, si l'on savait les pensées que votre souveraine gran-
it deur inspire aux badauds.qui se bousculent pour vous voir....
.n Les cruels, ne cr.oyez pas qu'Us se disent : — 0 les belles
n formes ! 0 le noble animal et la noble race.... Saluons en lui le
a-roi del'espèce....
« Non !'. ils se .disent seulement : — «Je voudrais bien en
n manger.... »
n Et ce qui fait votre gloire devient votre arrêt de mort....
. b .Crois-moi, jeune veau, ne te désole pas de mourh si jeune....
b .Que l'on soit mangé un peu plus tôt ou un peu plus tard, dès le
» moment qu'il faut absolument se laisser manger, c'est tout
s un,.....
» Que ne suis-je demeuré un de ces bœufs plébéiens qui, dans
» les verts pâturages, tirent la lourde charrue, et livrent leur flanc
» qui saigne à l'aiguillon du paysan, au lieu de tendre leur front
» à la masse du garçon boucher ?
n Je frémissais hier quand je voyais tous ces milliers de Pari*
n siens qui, empressés sur mon passage, me dévoraient des yeux...
« faute de mieux.pouvoir faire....
» Quand je pense que j'ai entendu un petit enfant, blond comme
» un chérubin, dire à sa-mère : — Maman, est-ce que j'en man-
n ' gérai ?
» Et la mère, — puis-je donner le nom de mère à la femme
s Cruelle qui a fait cette barbare réponse, — la mère lui dit : —
» Oui, mon enfant, tu en mangeras.... si ce n'est pas de sa culotte,
b ce sera de son foie....
■ — Pauvre Sire ! lui dit alors le veau, je comprends vos raisons...
» Non,- décidément, je n'ai rien à vous envier, car vous serez
» mangé comme moi, absolument comme moi... »
' Mais le bœuf, se rengorgeant alors, et lançant à son jeune et té-
méraire sujet un regard courroucé, répliqua aigrement :
— « Que-dites-vous? petit impertinent,.... Quoi? je serai mangé
n comme vous...» Apprenez, Monsieur, que je serai mangé, moi,
b par l'Empereur et par les Ministres.... »
A ce moment, la masse frappa le front de sa Majesté....
Le petit veau se mit à piailler.
Quelques vaches sensibles so trouvèrent mal,,..
Tout était fini !....
ËDOfAFLD DaKCik.
ODE LUNÀMBULESQUE
C'ETAIT UN REVE!
Ajax croyait avoir reçu
Un billet presqu'ains'i conçu :
« Ton rire au firmament s'élève,
Hamburger, et l'ombilic tord;
Foind'Arouëtl — Signé: Victor. »
C'était un rêve !
Georgette en scène a des appas
Comme la Vénus n'en a pas ;
Mais un jour en costume d'Eve,
Quelqu'un la vit et recula
D'horreur; — seins, mollets, tout cola,
Celait un rêve!
La presse, demandant pourquoi,
Surintendant, tu restes coi,
Lorsque nos tableaux on enlève,
Crut que tu répondrais. — Têtu,
Comme un vrai breton, tu t'es tu,
C'était un rêve!
X.,. tressaille de bonheur,
11 tientenfin la croix d'honneur!
Avec le soleil il se love
Et court visiter son Elbeuf.
D'insignes il le trouve veut.
C'était un rêve!
Le truculent maestro... quet
Qui change en trille le hoquet,
Et qui d'orgueil dans sa peau crève,
Dit un jour ; « Je vaux Rossini ! »
On répondit": « As-tu fini! »
Celait un rêve!
Par Peri'in ainsi reloqué,
Pour se venger, notre toqué
Du.Faust la parodie achève.
Sarcey croyait le public Lis
B'OEils crevés, de Chilpérics, las!
■C'était.un rêve!
Pandore dit; Si je prends Jud,
Nul doute qu'au grade d'adjud-
Dant aussitôt on ne m'élève...
Ivre d'espoir et de trois-six,
D'un gendarme il corne le {ils.
C'était un rêvo !
A quoi tert donc d'être Immortel/ —
L'an passé plus d'un est mort tel.
Pour l'auteur d'Olympe de Clèuo
Et pour le critique d'Auteuil,
Je crus qu'on gardait leur fauteuil.
Cotait un rêve!
Comte de Loua.
GAZETTE A LA MAIN
Quand la G-aité jeûne d'inédit, quand l'Ambigu se trouve à
court de nouveautés, ces deux théâtres reprennent volontiers
le Courrier de Lyon et Don César de Basait.
Dans le Courrier de Lyon, Dumaine a endossé le rôle bifacc de
Dubosc-Lesurques...
Car l'affiche aura beau dire Lechéne, le peuple ne cessera ja-
mais de voir, dans le héros de fantaisie du mélodrame delà Gaité,
l'infortuné dont le nom retentissait encore — il y a quinze jours
à peine — devant les juges assemblés...
La révision de ce procès, où la question de Valibi occupe
une si large place, m'a rappelé une curieuse histoire :
Par une belle soirée d'été, un gentleman, suivi d'un laquais en
livrée, arriva à cheval dans une petite ville du nord de l'Angle-
terre, et descendit dans la meilleure auberge.
Une fois installé, il confia à son hôte qu'il serait probablement
retenu dans le pays par ses affaires pendant plusieurs jours;mais
comme elles étaient de nature à lui laisser beaucoup de loisir, il
ajouta qu'il ne savait trop à quoi il pourrait employer son temps.
— Vous ne pouviez pas mieux tomber, répondit l'aubergiste;
nous avons les courses do-chevaux à la fin de la semaine, et, de-
main, s'ouvrent nos assises.
~- Demain, reprit l'étranger; ceci me parait curieux; je n'ai
jamais vu de procèseriminel; y a-t-il quelque affaire intéres-
sante ?
— Oui, certes, la première le sera beaucoup ; tfest une accusa-
tion de vol à main armée... — Les témoins sont on ne peut plus
sûrs de leur fait, et cependant l'accusé, que personne ne connaît
ici, jure pomme un beau diable qu'il était à l'autre extrémité du
royaume quand le crime fut commis.
— Parbleu! je n'ai rien à faire demain de toute la journée, et je
serais enchanté d'assister aux débats; la difficulté est de savoir
s'il y aura de la place pour moi.
— Qu'à cela ne tienne, mylord, le massier est parrain de mon
aîné, et je ne doute pas qu'il ne puisse procurer une place dans
l'intérieur à un gentleman comme vous.
Effectivement, le lendemain de bonne heure, le gentleman oc-
cupait une des places réservées, en face du banc des prévenus.
Tant que durèrent le réquisitoire du ministère public et la dé-
position des témoins à charge, — et il n'y en avait pas d'autres,—
l'accusé tenait la tête baissée, et paraissait comme anéanti; mais
lorsque le juge lui eut demandé ce qu'il avait à dire pour sa dé-
fense, il leva les yeux, et, apercevant l'étranger, il s'évanouit
tout à coup...
Cet incident excita quelque surprise, et l'on crut d'abord que
c'était une ruse pour retarder le jugement...
Aussitôt qu'il revint à lui, le juge lui demanda ce que cette
conduite signifiait,
— Mylord, dit-il, je vois ici une personne qui pourrait me sau-
ver la vie, si vous me permettiez de lui adresser quelques ques-
tions.
— Quelle est cette personne '!
— C'est le gentilhomme qui est là, devant moi.
— Interrogez-le, si bon vous semble.
— Eh bien ! dit l'accusé, en interpellant l'étranger, no vous
souvenez-vous pas que tel jour, vous êtes débarqué à telle heure
à Douvres?
— Il est vrai qiie je suis débarqué à Douvres, il n'y a pas long-
temps, mais je ne saurais dire si c'est exactement cejour-3à ou un
autre.
— Fort bien ; mais ne vous'rappelez-vous pas que l'individu
qui a porté votre malle à l'hôtel avait une veste et un pantalon
bleu?
— Naturellement quelqu'un a porté ma malle, mais je n'ai nuL
lement fait attention à son costume, d'ailleurs, c'est là celui de
tous les matelots anglais.
— Mais, ne vous revient-il pas en mémoire que celui qui vous a
conduit à l'hôtel vous a, chemin faisant, raconté son histoire ;
qu'il vous a dit qu'il avait servi dans la marine royale, qu'il avait
droit à une pension, qu'on la lui avait refusée, et qu'enfin, écar-
tant ses cheveux, il vous a montré au front une cicatrice sembla-
ble à celle-ci?
A cette dernière question, un changement notable se fit remar-
quer sur la figure de l'étranger; il déclara que cette circonstance
était vraie, que toutefois il n'en pouvait préciser la date, mais
qu'il avait sur lui son portefeuille, et, le consultant, il'trouva
qu'effectivement il avait débarqué à Douvres le jour même qu'a-
vait indiqué l'accusé. C'était tout ce qu'il fallait pour prouver l'a-
libi. Le prisonnier fut immédiatement acquitté, au milieu des ap-
plaudissements de la foule, qui s'écoula en bénissant la Provi-
dence, qui ne permet jamais que l'innocent périsse ou que le
coupable échappe à la justice...
Deux mois après, le témoin providentiel, son domestique en li-
vrée, et le matelot miraculeusement acquitté comparaissaient
aux mûmes assises, pour avoir arrêté une dilige;
grande route.
gence sur une
A l'Ambigu, c'est Frederick qui est rentré dans cette indivi-
dualité picaresque de Don César, — dont il s'est fait comme une
seconde, peau...
Oh ! ce FVédérick !...
Zai'ari et Garofa !...
Plus souvent Zafari!...
Quelqu'un lui parlait de Kaucourt :
— Comme homme, dit-il, je l'em....., mais comme comédien,
je l'admire \
Légende Lorraine *
Un pauvre diable, débarrassé par la mort des travers de ce
monde et d'une femme méchante, se présenta à la porte du Pa-
radis :
— Avez-vous été en Purgatoire?-demanda saint Pierre.
— Non,. mais j'ai été marié.
-- Entrez, répondit l'apôtre, — c'est tout comme.
En ce moment, arrive un autre homme qui prie saint Pierre de
le laisser pénétrer...
— Doucement, doucement, dit le gardien du Céleste séjour,
l'arrêtant au moment où il croyait passer. — Avez-vous été en Pur-
gatoire ?
— Non; mais qu'importe? N'avez-vous pas laissé entrer tout à
l'heure un homme qui n'y avait pas été plus que moi ?
— C'est vrai; mais il a été marié.
— Ah ! si ce n'est que cela, mon Révérend Père, je l'ai été
deux fois.
— AUez*vous-en'! s'écria l'apôtre saisi d'indignation, le Paradis
n'est pas fait pour les imbéciles.
ê
Un médecin de campagne, appelé à constater un suicide par
asphyxie, eut à remplir les blancs de l'imprimé qui sert de pro-
cès'verbal. En regard de ces deux mots : cause de la mort, il écri-
vit : le charbon.
Le lendemain on lisait dans le journal du département :
« Les piqûres de mouches sont fort dangereuses cette année, etc. «
M. Edmond Radoult vient de nous faire l'hommage —et l'hon-
neur à la fois — d'une polka qui s'appelle VEclipse.
Celle-ci est accompagnée de quelques vers. — fort bien tournés
ma foi, — que notre modestie nous empêche de citer.
La polka est très-mélodique, très-originale et très-dansante.
Nous remercions M. Radoult du double envoi.
jfteriiiovs échos tin Carnaval. \
A LSÉLYSÈE-MOSÏMARTKE
Un Albanais — des Batignolles — et un Chaperon Rouge —
de Ménilmonlant— se chamaillent:
— Manant! dit celle-ci.
— Marquise! riposte celui-là.
De parole en parole on arrive aux gestes, et le chaperon laisse
imprudemment apercevoir une bouche sans dents cachée jusque-
là par la barbe du loup.
Interpellant alors la galerie;
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Mais il est bon de faire remai^uer que toutes les fois
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en ce moment, et les premiers épftcuûts sont superbes. On
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rapidement encore, nous ne pouvons croire que ce peuple,
admirateur et défenseur des œuvres glorieuses,utiles, fruc-
tueuses, reste sourd et laisse à d'autres, plus perspicaces
ou plus ardents, le soin de créer les merveilles du dix-neu-
vième siècle.
Pierre Duval.
U MORT OU BŒUF-GRAS
Pauvre bête! c'est une royauté dangereuse que la sienne.....
Le roi des bœufs est toujours le premier immolé, comme le roi des
potirons est toujours le premier évcntré....
J'ai assisté ce matin à son -trépas..,. 11 est tombé dignement, il
s'est avancé vers la mort d'un pas calme, grave; il était résigné et
courageux....
On l'avait dépouillé de ses ornements....Quelques fragments d'or
attestaient seuls la haute dignité dont on l'avait revêtu durant
quelques jours.... Mais il y avait dans sa physionomie je ne sais
quoi de digne et de serein qui révélait sa noble- origine et sa haute
position sociale.
A quelques pas du lieu de l'exécution, se tenait un jeune veau
qui contemplait d'un œil d'envie sa majesté le Beuf-Gras, et qui
lui tint ce langage :
« — S'irc, permettez à un de vos sujets de vous exprimer toute
n son admiration pour votre grandeur et votre fortuné.... Hélas !
n vous le voyez, la cruauté des hommes me condamne à une mort
j> prématurée, et, moi qui avais juré de faire mon chemin et de
s me créer une position dans le monde, comme vous, par exemple*
» je'dois dire adieu à mes illusions....
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La majesté qui allait mourir, hocha la tète et balança ses cornes,
et, prenant cet air philosophique qui est particulier à sa race, elle
répondit ;
a Jeune veau, tu n'es qu'au début de ta carrière, ne te permets
n. pas.de juger si légèrement les. choses de ce monde, et garde toi
î> surtout d'envier mon sort, avant de savoir si les honneurs dont
n on m'a comblé sont dignes d'envie....
y» Je.ne contesterai point qu'il soit extraordinairement flatteur et
)i. désirable de se savoir et d'être reconnu le plus beau des bœufs,
b de. songer que pas un de vos pareils ne pèse autant que vous,
»: de voir annorjeer-votre poids dans tous les journaux, de penser
il-que la. France entière .s'inquiète de votre existence et que tout
s £ari,s a les y£ux sur vous.... .
I Cela est beau,certainement, mais combien on apprécierait moins
b cette gloire, si l'on savait les pensées que votre souveraine gran-
it deur inspire aux badauds.qui se bousculent pour vous voir....
.n Les cruels, ne cr.oyez pas qu'Us se disent : — 0 les belles
n formes ! 0 le noble animal et la noble race.... Saluons en lui le
a-roi del'espèce....
« Non !'. ils se .disent seulement : — «Je voudrais bien en
n manger.... »
n Et ce qui fait votre gloire devient votre arrêt de mort....
. b .Crois-moi, jeune veau, ne te désole pas de mourh si jeune....
b .Que l'on soit mangé un peu plus tôt ou un peu plus tard, dès le
» moment qu'il faut absolument se laisser manger, c'est tout
s un,.....
» Que ne suis-je demeuré un de ces bœufs plébéiens qui, dans
» les verts pâturages, tirent la lourde charrue, et livrent leur flanc
» qui saigne à l'aiguillon du paysan, au lieu de tendre leur front
» à la masse du garçon boucher ?
n Je frémissais hier quand je voyais tous ces milliers de Pari*
n siens qui, empressés sur mon passage, me dévoraient des yeux...
« faute de mieux.pouvoir faire....
» Quand je pense que j'ai entendu un petit enfant, blond comme
» un chérubin, dire à sa-mère : — Maman, est-ce que j'en man-
n ' gérai ?
» Et la mère, — puis-je donner le nom de mère à la femme
s Cruelle qui a fait cette barbare réponse, — la mère lui dit : —
» Oui, mon enfant, tu en mangeras.... si ce n'est pas de sa culotte,
b ce sera de son foie....
■ — Pauvre Sire ! lui dit alors le veau, je comprends vos raisons...
» Non,- décidément, je n'ai rien à vous envier, car vous serez
» mangé comme moi, absolument comme moi... »
' Mais le bœuf, se rengorgeant alors, et lançant à son jeune et té-
méraire sujet un regard courroucé, répliqua aigrement :
— « Que-dites-vous? petit impertinent,.... Quoi? je serai mangé
n comme vous...» Apprenez, Monsieur, que je serai mangé, moi,
b par l'Empereur et par les Ministres.... »
A ce moment, la masse frappa le front de sa Majesté....
Le petit veau se mit à piailler.
Quelques vaches sensibles so trouvèrent mal,,..
Tout était fini !....
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ODE LUNÀMBULESQUE
C'ETAIT UN REVE!
Ajax croyait avoir reçu
Un billet presqu'ains'i conçu :
« Ton rire au firmament s'élève,
Hamburger, et l'ombilic tord;
Foind'Arouëtl — Signé: Victor. »
C'était un rêve !
Georgette en scène a des appas
Comme la Vénus n'en a pas ;
Mais un jour en costume d'Eve,
Quelqu'un la vit et recula
D'horreur; — seins, mollets, tout cola,
Celait un rêve!
La presse, demandant pourquoi,
Surintendant, tu restes coi,
Lorsque nos tableaux on enlève,
Crut que tu répondrais. — Têtu,
Comme un vrai breton, tu t'es tu,
C'était un rêve!
X.,. tressaille de bonheur,
11 tientenfin la croix d'honneur!
Avec le soleil il se love
Et court visiter son Elbeuf.
D'insignes il le trouve veut.
C'était un rêve!
Le truculent maestro... quet
Qui change en trille le hoquet,
Et qui d'orgueil dans sa peau crève,
Dit un jour ; « Je vaux Rossini ! »
On répondit": « As-tu fini! »
Celait un rêve!
Par Peri'in ainsi reloqué,
Pour se venger, notre toqué
Du.Faust la parodie achève.
Sarcey croyait le public Lis
B'OEils crevés, de Chilpérics, las!
■C'était.un rêve!
Pandore dit; Si je prends Jud,
Nul doute qu'au grade d'adjud-
Dant aussitôt on ne m'élève...
Ivre d'espoir et de trois-six,
D'un gendarme il corne le {ils.
C'était un rêvo !
A quoi tert donc d'être Immortel/ —
L'an passé plus d'un est mort tel.
Pour l'auteur d'Olympe de Clèuo
Et pour le critique d'Auteuil,
Je crus qu'on gardait leur fauteuil.
Cotait un rêve!
Comte de Loua.
GAZETTE A LA MAIN
Quand la G-aité jeûne d'inédit, quand l'Ambigu se trouve à
court de nouveautés, ces deux théâtres reprennent volontiers
le Courrier de Lyon et Don César de Basait.
Dans le Courrier de Lyon, Dumaine a endossé le rôle bifacc de
Dubosc-Lesurques...
Car l'affiche aura beau dire Lechéne, le peuple ne cessera ja-
mais de voir, dans le héros de fantaisie du mélodrame delà Gaité,
l'infortuné dont le nom retentissait encore — il y a quinze jours
à peine — devant les juges assemblés...
La révision de ce procès, où la question de Valibi occupe
une si large place, m'a rappelé une curieuse histoire :
Par une belle soirée d'été, un gentleman, suivi d'un laquais en
livrée, arriva à cheval dans une petite ville du nord de l'Angle-
terre, et descendit dans la meilleure auberge.
Une fois installé, il confia à son hôte qu'il serait probablement
retenu dans le pays par ses affaires pendant plusieurs jours;mais
comme elles étaient de nature à lui laisser beaucoup de loisir, il
ajouta qu'il ne savait trop à quoi il pourrait employer son temps.
— Vous ne pouviez pas mieux tomber, répondit l'aubergiste;
nous avons les courses do-chevaux à la fin de la semaine, et, de-
main, s'ouvrent nos assises.
~- Demain, reprit l'étranger; ceci me parait curieux; je n'ai
jamais vu de procèseriminel; y a-t-il quelque affaire intéres-
sante ?
— Oui, certes, la première le sera beaucoup ; tfest une accusa-
tion de vol à main armée... — Les témoins sont on ne peut plus
sûrs de leur fait, et cependant l'accusé, que personne ne connaît
ici, jure pomme un beau diable qu'il était à l'autre extrémité du
royaume quand le crime fut commis.
— Parbleu! je n'ai rien à faire demain de toute la journée, et je
serais enchanté d'assister aux débats; la difficulté est de savoir
s'il y aura de la place pour moi.
— Qu'à cela ne tienne, mylord, le massier est parrain de mon
aîné, et je ne doute pas qu'il ne puisse procurer une place dans
l'intérieur à un gentleman comme vous.
Effectivement, le lendemain de bonne heure, le gentleman oc-
cupait une des places réservées, en face du banc des prévenus.
Tant que durèrent le réquisitoire du ministère public et la dé-
position des témoins à charge, — et il n'y en avait pas d'autres,—
l'accusé tenait la tête baissée, et paraissait comme anéanti; mais
lorsque le juge lui eut demandé ce qu'il avait à dire pour sa dé-
fense, il leva les yeux, et, apercevant l'étranger, il s'évanouit
tout à coup...
Cet incident excita quelque surprise, et l'on crut d'abord que
c'était une ruse pour retarder le jugement...
Aussitôt qu'il revint à lui, le juge lui demanda ce que cette
conduite signifiait,
— Mylord, dit-il, je vois ici une personne qui pourrait me sau-
ver la vie, si vous me permettiez de lui adresser quelques ques-
tions.
— Quelle est cette personne '!
— C'est le gentilhomme qui est là, devant moi.
— Interrogez-le, si bon vous semble.
— Eh bien ! dit l'accusé, en interpellant l'étranger, no vous
souvenez-vous pas que tel jour, vous êtes débarqué à telle heure
à Douvres?
— Il est vrai qiie je suis débarqué à Douvres, il n'y a pas long-
temps, mais je ne saurais dire si c'est exactement cejour-3à ou un
autre.
— Fort bien ; mais ne vous'rappelez-vous pas que l'individu
qui a porté votre malle à l'hôtel avait une veste et un pantalon
bleu?
— Naturellement quelqu'un a porté ma malle, mais je n'ai nuL
lement fait attention à son costume, d'ailleurs, c'est là celui de
tous les matelots anglais.
— Mais, ne vous revient-il pas en mémoire que celui qui vous a
conduit à l'hôtel vous a, chemin faisant, raconté son histoire ;
qu'il vous a dit qu'il avait servi dans la marine royale, qu'il avait
droit à une pension, qu'on la lui avait refusée, et qu'enfin, écar-
tant ses cheveux, il vous a montré au front une cicatrice sembla-
ble à celle-ci?
A cette dernière question, un changement notable se fit remar-
quer sur la figure de l'étranger; il déclara que cette circonstance
était vraie, que toutefois il n'en pouvait préciser la date, mais
qu'il avait sur lui son portefeuille, et, le consultant, il'trouva
qu'effectivement il avait débarqué à Douvres le jour même qu'a-
vait indiqué l'accusé. C'était tout ce qu'il fallait pour prouver l'a-
libi. Le prisonnier fut immédiatement acquitté, au milieu des ap-
plaudissements de la foule, qui s'écoula en bénissant la Provi-
dence, qui ne permet jamais que l'innocent périsse ou que le
coupable échappe à la justice...
Deux mois après, le témoin providentiel, son domestique en li-
vrée, et le matelot miraculeusement acquitté comparaissaient
aux mûmes assises, pour avoir arrêté une dilige;
grande route.
gence sur une
A l'Ambigu, c'est Frederick qui est rentré dans cette indivi-
dualité picaresque de Don César, — dont il s'est fait comme une
seconde, peau...
Oh ! ce FVédérick !...
Zai'ari et Garofa !...
Plus souvent Zafari!...
Quelqu'un lui parlait de Kaucourt :
— Comme homme, dit-il, je l'em....., mais comme comédien,
je l'admire \
Légende Lorraine *
Un pauvre diable, débarrassé par la mort des travers de ce
monde et d'une femme méchante, se présenta à la porte du Pa-
radis :
— Avez-vous été en Purgatoire?-demanda saint Pierre.
— Non,. mais j'ai été marié.
-- Entrez, répondit l'apôtre, — c'est tout comme.
En ce moment, arrive un autre homme qui prie saint Pierre de
le laisser pénétrer...
— Doucement, doucement, dit le gardien du Céleste séjour,
l'arrêtant au moment où il croyait passer. — Avez-vous été en Pur-
gatoire ?
— Non; mais qu'importe? N'avez-vous pas laissé entrer tout à
l'heure un homme qui n'y avait pas été plus que moi ?
— C'est vrai; mais il a été marié.
— Ah ! si ce n'est que cela, mon Révérend Père, je l'ai été
deux fois.
— AUez*vous-en'! s'écria l'apôtre saisi d'indignation, le Paradis
n'est pas fait pour les imbéciles.
ê
Un médecin de campagne, appelé à constater un suicide par
asphyxie, eut à remplir les blancs de l'imprimé qui sert de pro-
cès'verbal. En regard de ces deux mots : cause de la mort, il écri-
vit : le charbon.
Le lendemain on lisait dans le journal du département :
« Les piqûres de mouches sont fort dangereuses cette année, etc. «
M. Edmond Radoult vient de nous faire l'hommage —et l'hon-
neur à la fois — d'une polka qui s'appelle VEclipse.
Celle-ci est accompagnée de quelques vers. — fort bien tournés
ma foi, — que notre modestie nous empêche de citer.
La polka est très-mélodique, très-originale et très-dansante.
Nous remercions M. Radoult du double envoi.
jfteriiiovs échos tin Carnaval. \
A LSÉLYSÈE-MOSÏMARTKE
Un Albanais — des Batignolles — et un Chaperon Rouge —
de Ménilmonlant— se chamaillent:
— Manant! dit celle-ci.
— Marquise! riposte celui-là.
De parole en parole on arrive aux gestes, et le chaperon laisse
imprudemment apercevoir une bouche sans dents cachée jusque-
là par la barbe du loup.
Interpellant alors la galerie;