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1 m'cmI,êcte d'entendre !,èt
reprend un chauvin,^
m aient seulement pi ^
inulicitrnibijl.n.; .jv-
pra.vous... Sousjl B|
ni regale! (CTmtai.)
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rrive à Ie
privés!...
porte Saint-Denis!...
femme qoi m'attend ai t|wl
n être secoué!...
rdsma correspondu» pci
h condwt'M. Est-:
ml o (iM-fe'fe.)
nï're pour e/fe!... »
LÉON BMK
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Ê ACTUELil
rag PARISIENNES
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ion : ici, a P»1*"
n pleure, on » té«.-Hi-
3IE PUBLIQUE
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SiilneS»»*tf J*
siens-
CHEZ BREP/JNT
La earte dressée par les vieux gastrosophos qui no se trou-
vent pas assez de cœur au ventre, tourne à la carte de la guerre:
Croûte au Chassepot.
Côtelettes à la Souljise (ancien Maréclial de France).
Saumon au bleu... de Prusse.
Poulet-Marengo..
Jambon de Mayence à la graine d'épinavds.
Choux de Bruxelles.
Salade de papuciaes.
Bombes.
Canrobort. (Cj-devant Camenrberg.)
Prunes, dragées eL grenades.
Vin du Rhin, ep.i-de-vie de pnntrick.
Moka. (On prononce, en général '. Mpllla.)
Et pas un seul ds nos inutiles d'hier pour faire honneur il ee
menu patriotiqv.e, servi dans de la porcelaine., qui va au fcu
Les ex-fiàueurs du honlovard de Gandj les piliers do Suéde
font presque tous partie de la garde-mo.tile ; et comme d.sent
les Alsaciens, posent iM d>MH WF l'»*8Pir; i, „
Ils, ont quitte le Gypinase-Montigny pour le Gïmnase,.*z,
l'avant-seèue pour l'âvnpMWSto, le musc pour le muscle ; ours
bras de fer blanc sont devenus des bras de fer; ils pnt Juche e
.sac à papa pour le sac au dos, et la chère à chignon pour la
chair à canon.
Bravo, les petits crevés I
Je no sais pas si c'est l'effet del'uniforme, mais je vous trouve
grandis!
AU CfiBOULOT
— Chaud! chaud! la maman Michul voilà le quart^d'heure
du potage !
— C'est bon, c'est bon, m'sieu Zidore; on va vous trerapei
■ un Prussien !
une soupe.
— De quoi ! Vous me prenez donc pour i
_ Voulez-vous de la purée aux croûtons?
— Des bêtises! c'est encore pour les Choucroûtman !... Abou-
lez un bouillon à Bibi, il a de l'œil, et une portion de bœuf.
— Avec ça, une chopine ?
— Du tout ! Des canons, rien que des canons !
A LA BOURSE
— On a franchi...
— Le cours de 67?
— Mais non... Le Rhin.
— OWen sont les valeurs ?
— Rien ne résiste à la valeur française!
— Je vous parle des fonds étrangers.
— Ali ! bon ! Voici un aperçu de la situation : Le Belge est
lourd, le Turc mou, l'Espagnol nul, le Lombard se soutient, le
Romain baisse, l'Italien monte, l'Emmanuel est ferme, l'Autri-
chien sans mouvement, l'anglais sans affaires, — le Prussien
dégringole.
La rente française est solide, on escompte plusieurs victoires.
— Vive la banque de France!
RU COLLÈGE
— Répondez, jeune Hippolyte : Combien votre noble patrie
corapte-t-elle de départements?
— 86, avant la guerre d'Italie ; 89 depuis l'annexion.
— Que vous rappelle ce chiffre glorieux?
— Les principes, dits de 89.
— Combien de départements supposez-vous que la France
puisse ajouter prochainement à son .territoire.?
— Trois, empruntés à l'autre rive du Rhin.
— Pourquoi trois, plutôt que quatre ou cinq?
— Parce que 89 et 3 faisant 92, .ce dernier chiffre sera parti-
culièrement désagréable à messieurs les Prussiens, qui ont été
rossés à ce*te date.
__ Très-bien ! Je vous accorde une heure de récréation ; allez
lire l'Officiel.
— Monsieur ! monsieur!... Ai-je Je temps de pousser jusqu'à
Berlin? j'aurai des nouvelles plus fraîches----- — non, plus
chaudes.
PU TRIBUNAL
— Accusé Larfaillou....
— Appelez-moi Monsieur.
^- Vous êtes prévenu d'avoir dérobé au plaignant plusieurs
provinces.
— Moi, mon juge ; j'y ai pris son foulard.
— C'est ce que je voulais dire.
— En tous cas, vous vous l'êtes annexé par la fdree sans
avoir consulté le vœu des populations.
— C'te farce! fallait-y pas faire un plébiscite pour un mau
vais mouchoir à vignettes?
— V.équilibre européen en a été rompu!
— Pardon, excuse! Vous confondez, mon magistrat ; vous me
prenez pour M. de Bismark : Je ne suis qu'un petit voleur ;. et
encore j'vas m' blanchir instantanément aux propres regards
de la justice de mon pays.
— Inutile! Je vous mets au ban des nations!
— Erreur! Je suis au banc des accusés; ' laissez-moi faire
mon petit blanchissage.
Pour lors, ce feignant de plaignant se servait, pour son usage
personnel et particulier,- d'un foulard à dessins représentant la
carte de France; y s' mouchait sur la Manche, c' qu'était déjà
pas comme il faut. Mais v'ià qu' tout à coup il éternue sur Pm-
ris ! Là-dessus, la moutarde patriotique a monté à mon nez na-
tional, j'y ai arraché son foulard des mains et j'I'ai mis dans ma
profonde... — aussi vrai qu'il n'y a qu'un gueux sur la terre,
le Bismark déjà nommé !
— Très bien! Que l'on fasse avancer le prétendu plaignant.
— Votre nom?
— Guillaume.
— Horreur! un nom prussien ! — Votre profession?
— Ex-pion.
— Espion ! votre affaire est bonne!...
— Mais non ! Ancien pion.
— Silence, misérable !... Votre secret vous a échappe malgré
vous !... Le tribunal va délibérer.
« Le Tribunal, attendu les, explications franches, sincères,
« loyales et vraiment françaises du prévenu ;
«''Attendu que le seul et unique coupable, dans cette crimi-
« nelle affaire, est le plaignant lui-même;
« Ordonne que le sieur Guillaume sera fusillé dans les vingt-
ce quatre heures et dans la plaine de Grenelle.
« Les pompiers de Nanterre (France) sont et demeurent spé-
« eialemcnt chargés de ladite exécution. »
(Bravos enthousiastes dans l'auditoire. — Larfaillou est porté en
triomphe par un groupe qui se fait un drapeau du foulard de conviction.
— L'espion prussien est entraîné par la garde nationale, qui veille aux
barrières du Palais-de-Justice.)
CHEZ FIFIHE
— Prends donc garde, Ernest! Tu me chiffonnes... — Ah'!
çà ! quelle idée te prend-il de m'enlever ainsi toutes mes
épingles?
— J'en ai besoin pour les piquer sur la carte du théâtre de
la guerre, au fur et à mesure des opérations.
— Ah !... — Moi qui croyais que tu essayais de me désha-
biller. .. comme autrefois... te souviens-tu?
— Je songe bien à ces balivernes-là, quand la patrie est en
danger !
— Alors, tu ne me donneras pas la toilette que tu m'a pro-
mise?
— Plus tard, tout mon argent passe en offrandes patriotiques,
— Moi qui avais envie, d'une robe-Bismark.
— Malheureuse ! seraient-ce là vos couleurs ?
— La mode n'a pas d'opinion politique.
— Vaucouleurs ! patrie de Jeanne d'Arc. — Ah I ce n'est
certes pas vous, Fifine, qui auriez ce qu'il a fallu à cette vail-
lante héroïne pour sauver la France !
— Tu deviens toqué !
— Adieu! adieul Je rejoins les Moblos .. Je vais mourir pour
mon pays! C'est le seul moyen de racheter l'infamie d'une
femme qui ose, à l'heure où nous sommes, demander des robes
couleur-Bismark. (Il sort.)
AU WATER-CLOSET
— Mais, mon bon Monsieur Prudhomme, vous, un habitué,
n'écrivez donc pas un mot pareil sur les murs de mon établis-
sement !
— Ce n'est pas à vous, honnête négociante, que s'adresse ma
Cambronnienne apostrophe : — C'est aux Prussiens !
CHEZ LE NÉDECIN
Je viens vous consulter en passant, cher docteur; je ne me
sens pas bien depuis quelques jours, j'ai envie de reprendre une
garde malade.
— La garde maladel Elle ne s'est jamais si bien portée!...
Elle va retrouver sa gloire de Magenta et de Solférino ! 0 1a
garde ! la garde ! qu'elle est belle, quand elle est en ligne.
i— Je ne vais pas très-bien à la selle.
— A cheval, messieurs 1 à cheval !
—' J'éprouve des pesanteurs dans le rein.
— prenez de l'eau d'Austerlitz... non, de Sedlitz; mieux en-
core, engagez-vous ! Vous êtes faible, entrez dans un corps so-
lide; ce qu'il vous faut, c'est de l'exercice.
— Vous avez peut-être raison, j'y réfléchirai. Ah çà'J que
dit-on do lasante publique? Et la variole? Est-il exact ;qu'il'y
ait encore eu 200 dé^ès la semaine dernière?
— La santé publique, je m'en fiche comme d'un fusil à ai-
guille I C'est l'état de l'Europe qui me préoccupe ! Et, tenez
voici le bulletiu que je viens de rédiger.
HTfl
fA Vl D£ L'EUROPE
La Belgi']ac est indisposée.
La Huilant a des vapeurs.
L.à Suisse es.t ahurie.'
L'Espagne a des convulsions.
Le Danemarck des palpitations.
Le Luxembourg des tressions.
La Grèce engraisse.
La Suède sue.
La Bavière bave.
Ems et Bade ont une maladie... chronique des eaux.
Niederbroon se purge;
L'Autriche ne va plus sur le Pô.
L'Angleterre a le charbon.
La Russie a des inquiétudes dans les jambes.
La Turquie pourrait bien avoir une attaque. ■ '" ■-■ /
L'Allemagne va se remettre à la diète.
La Prusse a mrsl au Rbjn.
Rome à une maladie de foi, malgré certain remède déclaré
infaillible.
Quant à La France
La France — en 1830 — a été traitée par des médecins qui
lui ont fait de mauvaises ordonnances.
En 1848, elle'a eu une crise violente.
Aujourd'hui, sauf quelques accès de fièvre patriotique, elle va
bien — et se prépare un nouveau lit de lauriers.
Comme on fait son lit, on se couche.
ALEXANDRE FLAN.
EN VENTE AU BUB.EAU DE VÈGLIPSE :
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Carte du théâtre ds la guerre....................... » » 50
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La earte dressée par les vieux gastrosophos qui no se trou-
vent pas assez de cœur au ventre, tourne à la carte de la guerre:
Croûte au Chassepot.
Côtelettes à la Souljise (ancien Maréclial de France).
Saumon au bleu... de Prusse.
Poulet-Marengo..
Jambon de Mayence à la graine d'épinavds.
Choux de Bruxelles.
Salade de papuciaes.
Bombes.
Canrobort. (Cj-devant Camenrberg.)
Prunes, dragées eL grenades.
Vin du Rhin, ep.i-de-vie de pnntrick.
Moka. (On prononce, en général '. Mpllla.)
Et pas un seul ds nos inutiles d'hier pour faire honneur il ee
menu patriotiqv.e, servi dans de la porcelaine., qui va au fcu
Les ex-fiàueurs du honlovard de Gandj les piliers do Suéde
font presque tous partie de la garde-mo.tile ; et comme d.sent
les Alsaciens, posent iM d>MH WF l'»*8Pir; i, „
Ils, ont quitte le Gypinase-Montigny pour le Gïmnase,.*z,
l'avant-seèue pour l'âvnpMWSto, le musc pour le muscle ; ours
bras de fer blanc sont devenus des bras de fer; ils pnt Juche e
.sac à papa pour le sac au dos, et la chère à chignon pour la
chair à canon.
Bravo, les petits crevés I
Je no sais pas si c'est l'effet del'uniforme, mais je vous trouve
grandis!
AU CfiBOULOT
— Chaud! chaud! la maman Michul voilà le quart^d'heure
du potage !
— C'est bon, c'est bon, m'sieu Zidore; on va vous trerapei
■ un Prussien !
une soupe.
— De quoi ! Vous me prenez donc pour i
_ Voulez-vous de la purée aux croûtons?
— Des bêtises! c'est encore pour les Choucroûtman !... Abou-
lez un bouillon à Bibi, il a de l'œil, et une portion de bœuf.
— Avec ça, une chopine ?
— Du tout ! Des canons, rien que des canons !
A LA BOURSE
— On a franchi...
— Le cours de 67?
— Mais non... Le Rhin.
— OWen sont les valeurs ?
— Rien ne résiste à la valeur française!
— Je vous parle des fonds étrangers.
— Ali ! bon ! Voici un aperçu de la situation : Le Belge est
lourd, le Turc mou, l'Espagnol nul, le Lombard se soutient, le
Romain baisse, l'Italien monte, l'Emmanuel est ferme, l'Autri-
chien sans mouvement, l'anglais sans affaires, — le Prussien
dégringole.
La rente française est solide, on escompte plusieurs victoires.
— Vive la banque de France!
RU COLLÈGE
— Répondez, jeune Hippolyte : Combien votre noble patrie
corapte-t-elle de départements?
— 86, avant la guerre d'Italie ; 89 depuis l'annexion.
— Que vous rappelle ce chiffre glorieux?
— Les principes, dits de 89.
— Combien de départements supposez-vous que la France
puisse ajouter prochainement à son .territoire.?
— Trois, empruntés à l'autre rive du Rhin.
— Pourquoi trois, plutôt que quatre ou cinq?
— Parce que 89 et 3 faisant 92, .ce dernier chiffre sera parti-
culièrement désagréable à messieurs les Prussiens, qui ont été
rossés à ce*te date.
__ Très-bien ! Je vous accorde une heure de récréation ; allez
lire l'Officiel.
— Monsieur ! monsieur!... Ai-je Je temps de pousser jusqu'à
Berlin? j'aurai des nouvelles plus fraîches----- — non, plus
chaudes.
PU TRIBUNAL
— Accusé Larfaillou....
— Appelez-moi Monsieur.
^- Vous êtes prévenu d'avoir dérobé au plaignant plusieurs
provinces.
— Moi, mon juge ; j'y ai pris son foulard.
— C'est ce que je voulais dire.
— En tous cas, vous vous l'êtes annexé par la fdree sans
avoir consulté le vœu des populations.
— C'te farce! fallait-y pas faire un plébiscite pour un mau
vais mouchoir à vignettes?
— V.équilibre européen en a été rompu!
— Pardon, excuse! Vous confondez, mon magistrat ; vous me
prenez pour M. de Bismark : Je ne suis qu'un petit voleur ;. et
encore j'vas m' blanchir instantanément aux propres regards
de la justice de mon pays.
— Inutile! Je vous mets au ban des nations!
— Erreur! Je suis au banc des accusés; ' laissez-moi faire
mon petit blanchissage.
Pour lors, ce feignant de plaignant se servait, pour son usage
personnel et particulier,- d'un foulard à dessins représentant la
carte de France; y s' mouchait sur la Manche, c' qu'était déjà
pas comme il faut. Mais v'ià qu' tout à coup il éternue sur Pm-
ris ! Là-dessus, la moutarde patriotique a monté à mon nez na-
tional, j'y ai arraché son foulard des mains et j'I'ai mis dans ma
profonde... — aussi vrai qu'il n'y a qu'un gueux sur la terre,
le Bismark déjà nommé !
— Très bien! Que l'on fasse avancer le prétendu plaignant.
— Votre nom?
— Guillaume.
— Horreur! un nom prussien ! — Votre profession?
— Ex-pion.
— Espion ! votre affaire est bonne!...
— Mais non ! Ancien pion.
— Silence, misérable !... Votre secret vous a échappe malgré
vous !... Le tribunal va délibérer.
« Le Tribunal, attendu les, explications franches, sincères,
« loyales et vraiment françaises du prévenu ;
«''Attendu que le seul et unique coupable, dans cette crimi-
« nelle affaire, est le plaignant lui-même;
« Ordonne que le sieur Guillaume sera fusillé dans les vingt-
ce quatre heures et dans la plaine de Grenelle.
« Les pompiers de Nanterre (France) sont et demeurent spé-
« eialemcnt chargés de ladite exécution. »
(Bravos enthousiastes dans l'auditoire. — Larfaillou est porté en
triomphe par un groupe qui se fait un drapeau du foulard de conviction.
— L'espion prussien est entraîné par la garde nationale, qui veille aux
barrières du Palais-de-Justice.)
CHEZ FIFIHE
— Prends donc garde, Ernest! Tu me chiffonnes... — Ah'!
çà ! quelle idée te prend-il de m'enlever ainsi toutes mes
épingles?
— J'en ai besoin pour les piquer sur la carte du théâtre de
la guerre, au fur et à mesure des opérations.
— Ah !... — Moi qui croyais que tu essayais de me désha-
biller. .. comme autrefois... te souviens-tu?
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danger !
— Alors, tu ne me donneras pas la toilette que tu m'a pro-
mise?
— Plus tard, tout mon argent passe en offrandes patriotiques,
— Moi qui avais envie, d'une robe-Bismark.
— Malheureuse ! seraient-ce là vos couleurs ?
— La mode n'a pas d'opinion politique.
— Vaucouleurs ! patrie de Jeanne d'Arc. — Ah I ce n'est
certes pas vous, Fifine, qui auriez ce qu'il a fallu à cette vail-
lante héroïne pour sauver la France !
— Tu deviens toqué !
— Adieu! adieul Je rejoins les Moblos .. Je vais mourir pour
mon pays! C'est le seul moyen de racheter l'infamie d'une
femme qui ose, à l'heure où nous sommes, demander des robes
couleur-Bismark. (Il sort.)
AU WATER-CLOSET
— Mais, mon bon Monsieur Prudhomme, vous, un habitué,
n'écrivez donc pas un mot pareil sur les murs de mon établis-
sement !
— Ce n'est pas à vous, honnête négociante, que s'adresse ma
Cambronnienne apostrophe : — C'est aux Prussiens !
CHEZ LE NÉDECIN
Je viens vous consulter en passant, cher docteur; je ne me
sens pas bien depuis quelques jours, j'ai envie de reprendre une
garde malade.
— La garde maladel Elle ne s'est jamais si bien portée!...
Elle va retrouver sa gloire de Magenta et de Solférino ! 0 1a
garde ! la garde ! qu'elle est belle, quand elle est en ligne.
i— Je ne vais pas très-bien à la selle.
— A cheval, messieurs 1 à cheval !
—' J'éprouve des pesanteurs dans le rein.
— prenez de l'eau d'Austerlitz... non, de Sedlitz; mieux en-
core, engagez-vous ! Vous êtes faible, entrez dans un corps so-
lide; ce qu'il vous faut, c'est de l'exercice.
— Vous avez peut-être raison, j'y réfléchirai. Ah çà'J que
dit-on do lasante publique? Et la variole? Est-il exact ;qu'il'y
ait encore eu 200 dé^ès la semaine dernière?
— La santé publique, je m'en fiche comme d'un fusil à ai-
guille I C'est l'état de l'Europe qui me préoccupe ! Et, tenez
voici le bulletiu que je viens de rédiger.
HTfl
fA Vl D£ L'EUROPE
La Belgi']ac est indisposée.
La Huilant a des vapeurs.
L.à Suisse es.t ahurie.'
L'Espagne a des convulsions.
Le Danemarck des palpitations.
Le Luxembourg des tressions.
La Grèce engraisse.
La Suède sue.
La Bavière bave.
Ems et Bade ont une maladie... chronique des eaux.
Niederbroon se purge;
L'Autriche ne va plus sur le Pô.
L'Angleterre a le charbon.
La Russie a des inquiétudes dans les jambes.
La Turquie pourrait bien avoir une attaque. ■ '" ■-■ /
L'Allemagne va se remettre à la diète.
La Prusse a mrsl au Rbjn.
Rome à une maladie de foi, malgré certain remède déclaré
infaillible.
Quant à La France
La France — en 1830 — a été traitée par des médecins qui
lui ont fait de mauvaises ordonnances.
En 1848, elle'a eu une crise violente.
Aujourd'hui, sauf quelques accès de fièvre patriotique, elle va
bien — et se prépare un nouveau lit de lauriers.
Comme on fait son lit, on se couche.
ALEXANDRE FLAN.
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