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L égyptologie: journal mensuel — 1.1874

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Heft 2 (Février 1874)
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https://doi.org/10.11588/diglit.9429#0024
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10

L'ÉGYPTOLOGIE.

Analyse de la première Maxime.

Comme nous l'avons expliqué dans le chapitre précédent , tous les fragments rassemblés sur la
planche 15 de M. Mariette ne se laissent pas grouper de telle sorte que nous puissions y retrouver
des phrases entières. Les deux dernières lignes du dernier fragment de cette planche ont trait au
labourage, et faisaient certainement partie d'une même sentence. On y lit d'abord ( lig. 17, après

l'interruption du texte ) g (-

o
I -'

1

(5

U 1 !m fjC dernier groupe , qui se retrouve

à la fin de la ligne 18 et au commencement de la page suivante, doit se terminer par les signes

r^5^" -, dont la partie i - est précisément le début de notre fragment de texte. Nous pouvons
donc y lire avec certitude ; ckaot u rep& n ckaot , labourer dans la saison du labourage.

Mais nous n'avons pas les moyens de reconnaître la portée du précepte , et nous trouvons
seulement dans ce texte tronqué deux exemples de la coupe arbitraire de la phrase au moyen du
signe séparatif ^ , dont j'ai expliqué l'emploi. Si nous le représentons par deux points dans la tra-
duction française , nous aurons la disposition suivante : Labourer : dans la saison : du labourage.

La dernière phrase du précepte est : (j^ 1^ p,1^^ ^/r^=^! " 1$^\MÊ} ~ ' AOV Bn
ckaot ujotkia. Nous discuterons plus loin le groupe cxioyua , et nous nous bornerons à signaler
comme probable le sens : Le labourage n'est-il pas chose ordinaire ?

La suite du texte, pl. 16, lig. 1 , traite ensuite d'un sujet complètement différent. Conséquemment
nous sommes arrivés à la fin d'un précepte , et ici le signe - pourrait être considéré comme un
point terminal ; mais cet emploi serait exceptionnel, ainsi que nous l'avons déjà vu ; nous ne
pourrons donc jamais trouver une preuve, pas même un indice, à l'appui de nos traductions dans
la disposition des signes dont il s'agit.

Regardant comme irrévocablement perdu tout le commencement du livre , nous compterons les
maximes à partir du point où le texte est complet, c'est-à-dire de la ligne I, pl. 16.

Chaque maxime sera discutée séparément. Afin qu'il ne subsiste aucun doute sur la transcription ,
nous reproduirons le fac-similé hiératique, et, dans la discussion, nous le transcrirons intégrale-
ment en hiéroglyphes. Certains signes sont peu reconnaissables ; il faut que l'investigateur puisse
juger de la certitude du texte qui lui est présenté , et, pour cela , le seul moyen consiste à mettre
l'original en présence de sa transcription. On reconnaîtra la nécessité de ce soin , si l'on compare
mes lectures avec celles de M. le docteur Brugsch. Quoique les différences soient peu impor-
tantes en apparence , elles n'en ont pas moins une certaine influence sur l'interprétation du texte.

Ces nombreuses transcriptions de textes hiératiques de bonne époque formeront pour les lecteurs
de ce Recueil un excellent exercice.

Voici le fac-similé de la première maxime, page 16, lig. 1 à lig. 3.

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Le Réoacteur-Propiuétaire ,
F. CH ABAS.

Chalon-s.-S., Imp. de J. Dejussieu.
 
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