a t
faire. Car si le Devin te déclare que Ies entrail-
les de la victime sont mauvaises, il esi: evident
que ce signe te présage oula mort, ou desbles-
sures, ou l’exil; mais la droite raison te dit
que, malgré toutes ces choses, on doit secou-
rir son ami, et s’exposer pour sa patrie. C’est
pourquoi obéis à un Devin encore plus grand
que celui que tu consultois: c’elt Apollon Py-
thien, qui chalsa de son Temple celui qui n’a-
voit pas secouru son ami qu’on alsalEnoit.
44*
PreTcris-toi désormais un certain caracterc,
nne certaineregle que tu suivestoujoursquand
tu seras seul, et quand tu seras avec les autres.
45* /
Garde le silence Ie plus souvent, ou ne dia
que les choses nécessàires, et dis-les en peu de
mots. Nous nous porterons rarement à par-
ler, si nous ne parlons que lorsque le temps la
demandera. *) Mais ne nous entretenons ja-
mais de choses triviales et communes ; et ne
parlons ni des combats de gladiateurs, ni des
courses de chevaux, ni des Athletes, ni dn
boire, ni du manger, qui sont le sujet dea
conversations ordinaires. Sur-tout ne parlona
jamais des hommes pour les blâmer ou pout
les louer, ou pour en faire la comparaison.
46. .
Si tu le peux donc, fais tomber par tes dis-
cours la conversation de tes amis sur ce quî
B iij
*) Mais ne nous entretenons jamais de ehoses triviales et
communes. C’est ce précepte qu’Horace nous dit qu’il
observoit dans sa maison de campagne, quand il dtoit
à table avec ses domestiques et sçj voiüsss: Oss pcat
voir la Satyre VI. du Liv. II.
faire. Car si le Devin te déclare que Ies entrail-
les de la victime sont mauvaises, il esi: evident
que ce signe te présage oula mort, ou desbles-
sures, ou l’exil; mais la droite raison te dit
que, malgré toutes ces choses, on doit secou-
rir son ami, et s’exposer pour sa patrie. C’est
pourquoi obéis à un Devin encore plus grand
que celui que tu consultois: c’elt Apollon Py-
thien, qui chalsa de son Temple celui qui n’a-
voit pas secouru son ami qu’on alsalEnoit.
44*
PreTcris-toi désormais un certain caracterc,
nne certaineregle que tu suivestoujoursquand
tu seras seul, et quand tu seras avec les autres.
45* /
Garde le silence Ie plus souvent, ou ne dia
que les choses nécessàires, et dis-les en peu de
mots. Nous nous porterons rarement à par-
ler, si nous ne parlons que lorsque le temps la
demandera. *) Mais ne nous entretenons ja-
mais de choses triviales et communes ; et ne
parlons ni des combats de gladiateurs, ni des
courses de chevaux, ni des Athletes, ni dn
boire, ni du manger, qui sont le sujet dea
conversations ordinaires. Sur-tout ne parlona
jamais des hommes pour les blâmer ou pout
les louer, ou pour en faire la comparaison.
46. .
Si tu le peux donc, fais tomber par tes dis-
cours la conversation de tes amis sur ce quî
B iij
*) Mais ne nous entretenons jamais de ehoses triviales et
communes. C’est ce précepte qu’Horace nous dit qu’il
observoit dans sa maison de campagne, quand il dtoit
à table avec ses domestiques et sçj voiüsss: Oss pcat
voir la Satyre VI. du Liv. II.